Les Diablogues

Dialogues diaboliques, les célèbres Diablogues de Roland Dubillard furent d'abord des sketches radiophoniques qui ont enchanté les auditeurs des années cinquante.

Chefs-d'oeuvre d'humour, d'absurde, de poésie et de questionnement existentiel, ces sketches burlesques aux allures de ping-pong métaphysique reprennent le fonctionnement des duos de clown, où le blanc et l'auguste n'en finissent pas de s'interroger sur le monde.

Pour cette pièce et pour l'ensemble de son oeuvre, Michel Galabru a été récompensé du Mini-Molière d'honneur AuBalcon (2014).

L'avis de la rédaction : Nos deux compères tiennent sur scène devant nos yeux ébahis, des raisonnements sans queue ni tête. Capables de disserter pendant des heures sur des sujets qui n’ont a priori aucun intérêt, ils nous font rire aux éclats.

Ainsi, ils discutent dix minutes pour savoir s’ils détestent plus la pluie ou le feu, s’ils apprécient plus la montagne ou le bilboquet, ou encore sur le talent d’un monstre sacré du théâtre qui est devenu un sacré monstre en vieillissant.

Ces sketches à l’humour absurde, tiré par les cheveux, mais fin et intelligent, peuvent toujours nous faire rire 60 ans après leur écriture. Etant initialement diffusés à la radio, la mise en scène est restée très sobre. Michel Galabru et Martin Lamotte lisent leurs papiers, chacun assis sur sa chaise.

Nous remarquons d’ailleurs que comme un bon vin, Michel Galabru du haut de ses 91 ans, se bonifie en vieillissant. Ses mimiques, ses envolées et ses intonations sont à mourir de rire.