- Théâtre contemporain
- Théâtre du Rond-Point
- Paris 8ème
Les Derniers Jours

Mis en scène par Jean-Michel Rabeux
Avec Claude Degliame
- Claude Degliame
- Olav Benestvedt
- Georges Edmont
- Juliette Flipo
- Yann Métivier
7,5/10
- Théâtre du Rond-Point
- 2bis, Avenue Franklin D. Roosevelt
- 75008 Paris
- Franklin D. Roosevelt (l.1, l.9)
Itinéraire
Billets à 40,00 €
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Je n’ai plus rien à voir avec moi.
Il faut au moins ça : organiser un repas avec maître d’hôtel très stylé et chanteuse debout sur la table, pour rire de la fin de Lear, grand amour, grand ami, mort fou. Mais à cet étrange repas le défunt se bâfre avec les autres.
L’humour ne conjure pas le sort, il le provoque. La poésie crue met à distance la tragédie de l’inévitable et la décrépitude qui va avec.
1 critique
Alors ?
Une famille restreinte se réunit autour d'un agonisant (Olav Benestvedt). Il y a sa femme (Claude Degliame), son ami (Yann Métivier), le majordome (Georges Edmont) et la pleureuse (Juliette Flipo). Le Roi Lear se meurt. Jusqu'au bout, Pénélope lui est fidèle. Pylade soutient son ami, celui qui, atteint d'une maladie incurable, sombre dans la folie. Tout est vrai. Le faux ne vient qu'appuyer le vrai. Le vécu, le réel, le passé, tout cela mélangé afin que la mort revienne dans la lumière, sur scène.
Revivre cet accompagnement, cette fin de vie, montre bien que nous sommes si peu de choses. Dans l'attente du dernier souffle, comment survivre auprès de celui qui se consume et ne ressemble plus à celui qu'il était ? Lourd est le sujet, pesante pourrait être l'atmosphère. Et pourtant, la pièce peut se vivre très différemment car avec distance et orchestration, le pathos est balayé d'un coup de plumeau.
Le texte oscille entre les moments crus et les interludes. Le mourant observe et assiste à sa déchéance. Il danse avec son entourage. Il célèbre son départ et sa décrépitude. C'est en commençant par la fin, la mort, que nous concluons par le meilleur : la vie.
Une famille restreinte se réunit autour d'un agonisant (Olav Benestvedt). Il y a sa femme (Claude Degliame), son ami (Yann Métivier), le majordome (Georges Edmont) et la pleureuse (Juliette Flipo). Le Roi Lear se meurt. Jusqu'au bout, Pénélope lui est fidèle. Pylade soutient son ami, celui qui, atteint d'une maladie incurable, sombre dans la folie. Tout est vrai. Le faux ne vient qu'appuyer le vrai. Le vécu, le réel, le passé, tout cela mélangé afin que la mort revienne dans la lumière, sur scène.
Revivre cet accompagnement, cette fin de vie, montre bien que nous sommes si peu de choses. Dans l'attente du dernier souffle, comment survivre auprès de celui qui se consume et ne ressemble plus à celui qu'il était ? Lourd est le sujet, pesante pourrait être l'atmosphère. Et pourtant, la pièce peut se vivre très différemment car avec distance et orchestration, le pathos est balayé d'un coup de plumeau.
Le texte oscille entre les moments crus et les interludes. Le mourant observe et assiste à sa déchéance. Il danse avec son entourage. Il célèbre son départ et sa décrépitude. C'est en commençant par la fin, la mort, que nous concluons par le meilleur : la vie.
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