- Comédie Musicale / Musique
- Théâtre du Gymnase
- Paris 10ème
Les amants de Varsovie

9,5/10
- Théâtre du Gymnase
- 38, boulevard de Bonne-Nouvelle
- 75010 Paris
- Bonne Nouvelle (l.9)
Itinéraire
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Une voix caressante et bouleversante, des couleurs pianistiques subtiles et saisissantes, une intensité émotionnelle particulièrement profonde…
Au travers de chansons et de récits d’amour, arpentez les ruelles de Varsovie à la découverte des secrets, passions, rires, rêves et désespoirs de ses amants…
Toutes les critiques
« Les amants de Varsovie » d’Ewunia Adamusinska-Vouland au Studio Marie-Bell dans une mise en scène de William Mesguich est la caresse des âmes voluptueuses qui voyagent dans les ruelles de Varsovie à la recherche de l’Amour.
Varsovie, Pologne, deux entités meurtries par la bêtise humaine mais contées aujourd’hui dans un passé laissant respirer l’amour, sa recherche, son authenticité.
Je ne sais pas si je serai objectif, le polonais, langue des mes ancêtres qui me transporte d’émotions surtout quand elle est chantée par la sublime voix d’Ewunia.
Une présence troublante, incarnant l’âme slave dans toute sa justesse, sa poésie, dotée de ce sourire, ce visage illuminé qui vous emportent sur les pas de l’amour dans un voyage aux frontières de l’érotisme.
Des mots, des paroles, choisis avec délicatesse, témoins de ces rencontres entre l’âme seule, l’âme perdue et son sauveur où la tendresse côtoie l’ivresse de la passion.
Une évocation onirique alliant le charme et la beauté de ces inconnus voyageant dans les ruelles de Varsovie, capitale au grand cœur, bousculée par la vie, vie qui s’anime sur ses terrasses et ses cafés.
L’ancien joue avec le moderne pour se confondre dans la couleur de la renaissance.
Un choix judicieux des chansons, mises en valeur par les notes de musique frappées fougueusement par les doigts agiles d’Yves Dupuis, qui signe tous les arrangements avec une intelligence du cœur, composent ce spectacle aux images nostalgiques.
Ewunia a lié les chansons avec un texte où les deux langues, le français et le polonais se marient harmonieusement, et résonnent dans notre corps comme le battement d’un cœur épris de liberté, d’amour.
Un récit à la respiration qui libère les amants, aux souffles légers, où les baisers viennent donner vie à ces passions naissantes.
Au coin d’une rue, assis sur un banc, sous le regard bienveillant d’une mésange, ou à l’abri des œillades sur les fauteuils d’un cinéma muet, nous serons témoins de leurs rencontres, de leurs secrets.
Du marin à l’amant désespéré en passant par la vamp à la recherche de son prétendant, sur les pas d’une danse enivrée, nos amants s’étreindront jusqu’à plus soif, jusqu’à la séparation, jusqu’à la mort.
Seront-ils capables de s’aimer tout simplement, sur les notes d’une valse ou sur un rythme plus endiablé de cette symphonie aux caresses brûlantes ?
Un piano et une voix aux couleurs subtiles produisent un récital rempli d’émotions. Leur complicité portée à son paroxysme exulte ces amants de Varsovie, partageant leurs rêves, leurs passions, leurs rires.
L’âme slave flotte délicieusement dans les airs évoquée par les chansons de ce récital qui flatte nos oreilles.
De « Aime moi et je serai tienne » à « Varsovie s’habille de gris » en passant par « J’ai peur de dormir toute seule » ou encore « Le sexe est en moi », nous sommes suspendus aux lèvres d’Ewunia qui nous livrent aussi une évocation très raffinée de l’automne avec en point d’orgue « Les feuilles mortes ».
Le très sensible William Mesguich a rejoint ce duo pour y ajouter son grain de folie et sa passion amoureuse pour les beaux textes : un fougueux mélange entre la comédie et le chant.
Il donne de la couleur, de la lumière et de la vie à cet hymne à l’Amour, tout en construisant les passerelles qui permettent de ne pas s’ennuyer un seul instant dans les changements de lieux ou de costumes. Ajoutant de-ci de-là un accessoire renforçant le message.
Un récital éclairé par les délicates lumières de Richard Arselin qui sont comme des signes de ponctuation aux judicieuses pauses et nous voilà partis pour un voyage musical palpitant d’une heure et quart.
Laissez-vous guider dans les ruelles de Varsovie par Ewunia Adamusinska-Vouland et Yves Dupuis, vous ne serez pas déçus.
Varsovie, Pologne, deux entités meurtries par la bêtise humaine mais contées aujourd’hui dans un passé laissant respirer l’amour, sa recherche, son authenticité.
Je ne sais pas si je serai objectif, le polonais, langue des mes ancêtres qui me transporte d’émotions surtout quand elle est chantée par la sublime voix d’Ewunia.
Une présence troublante, incarnant l’âme slave dans toute sa justesse, sa poésie, dotée de ce sourire, ce visage illuminé qui vous emportent sur les pas de l’amour dans un voyage aux frontières de l’érotisme.
Des mots, des paroles, choisis avec délicatesse, témoins de ces rencontres entre l’âme seule, l’âme perdue et son sauveur où la tendresse côtoie l’ivresse de la passion.
Une évocation onirique alliant le charme et la beauté de ces inconnus voyageant dans les ruelles de Varsovie, capitale au grand cœur, bousculée par la vie, vie qui s’anime sur ses terrasses et ses cafés.
L’ancien joue avec le moderne pour se confondre dans la couleur de la renaissance.
Un choix judicieux des chansons, mises en valeur par les notes de musique frappées fougueusement par les doigts agiles d’Yves Dupuis, qui signe tous les arrangements avec une intelligence du cœur, composent ce spectacle aux images nostalgiques.
Ewunia a lié les chansons avec un texte où les deux langues, le français et le polonais se marient harmonieusement, et résonnent dans notre corps comme le battement d’un cœur épris de liberté, d’amour.
Un récit à la respiration qui libère les amants, aux souffles légers, où les baisers viennent donner vie à ces passions naissantes.
Au coin d’une rue, assis sur un banc, sous le regard bienveillant d’une mésange, ou à l’abri des œillades sur les fauteuils d’un cinéma muet, nous serons témoins de leurs rencontres, de leurs secrets.
Du marin à l’amant désespéré en passant par la vamp à la recherche de son prétendant, sur les pas d’une danse enivrée, nos amants s’étreindront jusqu’à plus soif, jusqu’à la séparation, jusqu’à la mort.
Seront-ils capables de s’aimer tout simplement, sur les notes d’une valse ou sur un rythme plus endiablé de cette symphonie aux caresses brûlantes ?
Un piano et une voix aux couleurs subtiles produisent un récital rempli d’émotions. Leur complicité portée à son paroxysme exulte ces amants de Varsovie, partageant leurs rêves, leurs passions, leurs rires.
L’âme slave flotte délicieusement dans les airs évoquée par les chansons de ce récital qui flatte nos oreilles.
De « Aime moi et je serai tienne » à « Varsovie s’habille de gris » en passant par « J’ai peur de dormir toute seule » ou encore « Le sexe est en moi », nous sommes suspendus aux lèvres d’Ewunia qui nous livrent aussi une évocation très raffinée de l’automne avec en point d’orgue « Les feuilles mortes ».
Le très sensible William Mesguich a rejoint ce duo pour y ajouter son grain de folie et sa passion amoureuse pour les beaux textes : un fougueux mélange entre la comédie et le chant.
Il donne de la couleur, de la lumière et de la vie à cet hymne à l’Amour, tout en construisant les passerelles qui permettent de ne pas s’ennuyer un seul instant dans les changements de lieux ou de costumes. Ajoutant de-ci de-là un accessoire renforçant le message.
Un récital éclairé par les délicates lumières de Richard Arselin qui sont comme des signes de ponctuation aux judicieuses pauses et nous voilà partis pour un voyage musical palpitant d’une heure et quart.
Laissez-vous guider dans les ruelles de Varsovie par Ewunia Adamusinska-Vouland et Yves Dupuis, vous ne serez pas déçus.
Dziękuję bardzo, Ewunia za tak piękne przyniesienie nam słowiańskiej i polskiej duszy !
Merci beaucoup, Ewunia, de nous évoquer de si belle façon l'âme slave et polonaise !
Dans un récital empreint de beaucoup d'émotion, Mademoiselle Ewa Adamunsinska-Vouland nous propose de nous plonger dans la beauté et la profondeur de ce qui constitue en partie la spécificité de l'identité polonaise.
L'âme slave...
Le chocolat chaud de chez Wedel, les beignets à la rose que l'on déguste chez le traiteur Blikle, la couleur grise de la ville, une mésange, Chopin, des habitants joyeux...
Voici ce que chante Ewunia dans sa première chanson, Varsovie s'habille de gris.
Bienvenue dans la capitale polonaise.
La chanteuse à la double culture franco-polonaise va nous évoquer la Varsovie qu'elle aime et qu'elle fait revivre au moyen d'un répertoire franco-polonais se situant entre les années 1925 et 1965.
Des chansons dont le mode mineur traduit parfaitement ce sentiment de vague à l'âme, de nostalgie, de joie doucement teintée de tristesse et de folle passion.
Et puis l'amour, bien entendu !
Oui, ces chansons nous parlent d'amour, des amours passionnées, contrariées, fantasmées, tarifées ou encore sans lendemain. Et puis bien entendu, il n'y a pas d'amour sans amoureux.
De sa voix chaude de mezzo à la large tessiture et au timbre clair (qui peut parfois prendre un très joli grain dans les graves), avec de subtiles et colorées nuances, Melle Ewunia nous raconte ces amours-là.
Ses chansons, ce sont des petites histoires, des petits moments de vie. La vie, avec son lot de joies, de peines, de soucis et d'espoirs.
La chanteuse a ceci de particulier de changer de personnage en un instant, le temps d'une chanson, presque instantanément. En un clin d'œil, elle devient une femme fatale, une fille de petite vertu du bord de la Vistule, une amoureuse délaissée, et même... Je n'en dis pas plus...
William Mesguich, qui la met en scène, a parfaitement su donner un caractère fluide à ce récital.
La vie est là, bien entendu dans les chansons, mais elle est avant tout sur la scène du Studio Marie-Bell.
Melle Adamunsinska-Vouland, en plus de son talent de musicienne, a étudié la comédie. Le metteur en scène a donc pu lui demander d'interpréter pleinement ces histoires.
Elle n'est jamais dans une position statique, elle vit intensément ce qu'elle nous chante.
Il a eu également la judicieuse idée d'utiliser un ou deux accessoires, pratiquement à chaque chanson, pour styliser le personnage.
Comme par exemple, un tube de rouge à lèvres, un boa en plumes rouges, une crécelle, un voile noir, un micro rétro sur pied, des bougies, des feuilles de papier, ou encore, un fil de funambule imaginaire.
Immédiatement, nous sommes à chaque fois captivés par ce que nous racontent les notes et les mots. Généralement, la traduction française commence le titre, et la version polonaise vient conclure la chanson, avec les mots un peu rocailleux et les “r” qui roulent.
Yves Dupuis est au piano. Il est beaucoup plus qu'un accompagnateur.
La complicité entre les deux musiciens est totale et parfaite.
Les accords et les lignes mélodiques viennent envelopper suavement la chanteuse.
Il me faut mentionner deux autres artistes qui ne sont pas sur scène.
Richard Arselin a créé une très jolie lumière, avec notamment des projecteurs latéraux au fin pinceau, ou encore des contres utilisés à bon escient. Ces lumières renforcent elles aussi le sentiment de vie sur le plateau.
Et puis Matthieu Gallon signe une très belle et très claire prise de son.
La voix amplifiée de Melle Ewunia est rendue avec beaucoup de détails, de profondeur et d'intensité. De la belle ouvrage !
Ne manquez donc pas cette plongée dans les délices et la fièvre de l'âme slave.
C'est un spectacle musical intense et profond, chaud et prenant, passionné et passionnant.
Vous reprendrez bien un peu de Demidoff ultra-premium bio à l'herbe de bison ?
(Avec modération, cela va de soi...)
Merci beaucoup, Ewunia, de nous évoquer de si belle façon l'âme slave et polonaise !
Dans un récital empreint de beaucoup d'émotion, Mademoiselle Ewa Adamunsinska-Vouland nous propose de nous plonger dans la beauté et la profondeur de ce qui constitue en partie la spécificité de l'identité polonaise.
L'âme slave...
Le chocolat chaud de chez Wedel, les beignets à la rose que l'on déguste chez le traiteur Blikle, la couleur grise de la ville, une mésange, Chopin, des habitants joyeux...
Voici ce que chante Ewunia dans sa première chanson, Varsovie s'habille de gris.
Bienvenue dans la capitale polonaise.
La chanteuse à la double culture franco-polonaise va nous évoquer la Varsovie qu'elle aime et qu'elle fait revivre au moyen d'un répertoire franco-polonais se situant entre les années 1925 et 1965.
Des chansons dont le mode mineur traduit parfaitement ce sentiment de vague à l'âme, de nostalgie, de joie doucement teintée de tristesse et de folle passion.
Et puis l'amour, bien entendu !
Oui, ces chansons nous parlent d'amour, des amours passionnées, contrariées, fantasmées, tarifées ou encore sans lendemain. Et puis bien entendu, il n'y a pas d'amour sans amoureux.
De sa voix chaude de mezzo à la large tessiture et au timbre clair (qui peut parfois prendre un très joli grain dans les graves), avec de subtiles et colorées nuances, Melle Ewunia nous raconte ces amours-là.
Ses chansons, ce sont des petites histoires, des petits moments de vie. La vie, avec son lot de joies, de peines, de soucis et d'espoirs.
La chanteuse a ceci de particulier de changer de personnage en un instant, le temps d'une chanson, presque instantanément. En un clin d'œil, elle devient une femme fatale, une fille de petite vertu du bord de la Vistule, une amoureuse délaissée, et même... Je n'en dis pas plus...
William Mesguich, qui la met en scène, a parfaitement su donner un caractère fluide à ce récital.
La vie est là, bien entendu dans les chansons, mais elle est avant tout sur la scène du Studio Marie-Bell.
Melle Adamunsinska-Vouland, en plus de son talent de musicienne, a étudié la comédie. Le metteur en scène a donc pu lui demander d'interpréter pleinement ces histoires.
Elle n'est jamais dans une position statique, elle vit intensément ce qu'elle nous chante.
Il a eu également la judicieuse idée d'utiliser un ou deux accessoires, pratiquement à chaque chanson, pour styliser le personnage.
Comme par exemple, un tube de rouge à lèvres, un boa en plumes rouges, une crécelle, un voile noir, un micro rétro sur pied, des bougies, des feuilles de papier, ou encore, un fil de funambule imaginaire.
Immédiatement, nous sommes à chaque fois captivés par ce que nous racontent les notes et les mots. Généralement, la traduction française commence le titre, et la version polonaise vient conclure la chanson, avec les mots un peu rocailleux et les “r” qui roulent.
Yves Dupuis est au piano. Il est beaucoup plus qu'un accompagnateur.
La complicité entre les deux musiciens est totale et parfaite.
Les accords et les lignes mélodiques viennent envelopper suavement la chanteuse.
Il me faut mentionner deux autres artistes qui ne sont pas sur scène.
Richard Arselin a créé une très jolie lumière, avec notamment des projecteurs latéraux au fin pinceau, ou encore des contres utilisés à bon escient. Ces lumières renforcent elles aussi le sentiment de vie sur le plateau.
Et puis Matthieu Gallon signe une très belle et très claire prise de son.
La voix amplifiée de Melle Ewunia est rendue avec beaucoup de détails, de profondeur et d'intensité. De la belle ouvrage !
Ne manquez donc pas cette plongée dans les délices et la fièvre de l'âme slave.
C'est un spectacle musical intense et profond, chaud et prenant, passionné et passionnant.
Vous reprendrez bien un peu de Demidoff ultra-premium bio à l'herbe de bison ?
(Avec modération, cela va de soi...)
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