- Théâtre contemporain
- Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées
- Paris 8ème
Le Champ des Possibles

Avec Elise Noiraud
- Elise Noiraud
9/10
- Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées
- 2bis, Avenue Franklin D. Roosevelt
- 75008 Paris
- Franklin D. Roosevelt (l.1, l.9)
Itinéraire
Billets à 40,00 €
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A 19 ans, Elise décide de quitter son village poitou-charentais pour aller à Paris suivre des études de lettres. Elle découvre alors l’autonomie et la liberté et se pose beaucoup de questions.
A quel moment se sent-on adulte ? Comment quitter ses parents ? Quitter le terrain de son enfance ? Faire ses premiers choix ?
Interprétant plus d’une dizaine de personnages, Elise Noiraud offre une performance théâtrale explosive, noire et lumineuse, à la dimension universelle.
Toutes les critiques
Elise Noiraud continue de se raconter dans ce 3ème volet d’une trilogie très attachante. Elise a 19 ans et elle souhaite prendre son envol. C’est compter sans sa mère sympa, touchante mais aussi collante et manipulatrice qui la ramène toujours dans sa province à la fois sécurisante et effrayante.
C’est la fin de tout ce qui la rattache à son enfance et cela se fait dans la douleur mais pas sans humour.
La comédienne interprète une succession de personnages truculents, tous croqués avec soin. Ils sont insupportables et comiques mais Elise Noiraud n’est jamais méchante et les regarde toujours avec bienveillance.
Elle nous fait revivre la montée à Paris de cette provençale, naïve et un peu paumée, avec beaucoup de simplicité, de sincérité et de naturel.
C’est à la fois drôle, enlevé et émouvant. La mise en scène est efficace, vivante et cadencée. Un spectacle très humain !
C’est la fin de tout ce qui la rattache à son enfance et cela se fait dans la douleur mais pas sans humour.
La comédienne interprète une succession de personnages truculents, tous croqués avec soin. Ils sont insupportables et comiques mais Elise Noiraud n’est jamais méchante et les regarde toujours avec bienveillance.
Elle nous fait revivre la montée à Paris de cette provençale, naïve et un peu paumée, avec beaucoup de simplicité, de sincérité et de naturel.
C’est à la fois drôle, enlevé et émouvant. La mise en scène est efficace, vivante et cadencée. Un spectacle très humain !
Ceci est le troisième opus de la vie d’Élise. Je l’avais découverte il y a sept ans à l’Espace Saint-Martial dans le Off d’Avignon avec le premier volet de cette oeuvre autobiographique : « La banane américaine ». Il y eut d’abord son enfance, puis son adolescence (« Pour que tu m’aimes encore » que j’avais raté) et maintenant le passage à l’âge adulte. Elise Noiraud m’avait déjà à l’époque séduit, le genre « monologue autofictionnel » étant l’une de mes passions.
Ici, l’artiste ne fait que confirmer le bien que je pensais. L’écriture est simple et directe, la mise en scène toute aussi sobre (une chaise, un coffre, des changements de lumière, des musiques bien choisies (oui, j’ai eu aussi ma période All Saints avec « Pure Shores ») et surtout il y a une sacrée comédienne devant nous.
Si on devait faire des rapprochements, on pourrait dire qu’il y a du Philippe Caubère chez Elise Noiraud, cette façon de passer d’un personnage à l’autre, de caractériser cette mère omniprésente, toxique… « Le Champ des possibles » est d’ailleurs plus profond qu’il n’y parait. Sous des allures de « seule en scène » comique, viennent poindre progressivement des instants dramatiques, sur l’accomplissement de soi, sa place quand on devient adulte.
Le rythme y est soutenu. J’aime cette idée de se raconter par le regard d’autres personnages.
Cette pièce est réussie parce qu’Elise Noiraud parle d’elle-même. Elle nous cueille surtout quand elle se joue elle-même. Cette pièce est réussie, surtout parce que chacun s’y reconnait. Je m’y suis reconnu : l’arrivée à Paris (même si j’étais sensiblement plus vieux), le rapport à la famille, l’éloignement géographique…
Je suis Élise. (et je jette au sol mon micro)
Ici, l’artiste ne fait que confirmer le bien que je pensais. L’écriture est simple et directe, la mise en scène toute aussi sobre (une chaise, un coffre, des changements de lumière, des musiques bien choisies (oui, j’ai eu aussi ma période All Saints avec « Pure Shores ») et surtout il y a une sacrée comédienne devant nous.
Si on devait faire des rapprochements, on pourrait dire qu’il y a du Philippe Caubère chez Elise Noiraud, cette façon de passer d’un personnage à l’autre, de caractériser cette mère omniprésente, toxique… « Le Champ des possibles » est d’ailleurs plus profond qu’il n’y parait. Sous des allures de « seule en scène » comique, viennent poindre progressivement des instants dramatiques, sur l’accomplissement de soi, sa place quand on devient adulte.
Le rythme y est soutenu. J’aime cette idée de se raconter par le regard d’autres personnages.
Cette pièce est réussie parce qu’Elise Noiraud parle d’elle-même. Elle nous cueille surtout quand elle se joue elle-même. Cette pièce est réussie, surtout parce que chacun s’y reconnait. Je m’y suis reconnu : l’arrivée à Paris (même si j’étais sensiblement plus vieux), le rapport à la famille, l’éloignement géographique…
Je suis Élise. (et je jette au sol mon micro)
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