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La grande et fabuleuse histoire du commerce
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Années 60. Franck, la vingtaine, est recruté par Michel, son oncle, pour intégrer son équipe de vendeurs, spécialistes du porte-à-porte. L’objectif des quatre hommes : former le jeune Franck à vendre, vendre à tout prix !
Et peut-être décrocher pour la seconde année consécutive, le titre de “Meilleure équipe sur le plan national”...
Avec cette pièce nourrie d’entretiens auprès de réels représentants de commerce, Joël Pommerat offre une fresque humaine et sociétale, à la fois drôle et cruelle, et interroge sur l’ambiguïté des méthodes de vente, entre sincérité et manipulation.
Toutes les critiques
Quelle déception de voir une pièce de Joël Pommerat aussi mal jouée ! On ne sait pas si le texte en vaut la peine, tellement les comédiens jouent mal.
« La grande et fabuleuse histoire du commerce » de Joël Pommerat au théâtre Clavel dans une mise en scène de Stéphane Henriot ou comment arriver à ses fins pour vendre, placer un produit.
Joël Pommerat c’est le théâtre dans le théâtre en mettant à parts égales le texte, l’espace scénique, l’ambiance sonore, l’éclairage.
Un texte qui pourrait sembler donner la part belle à l’improvisation mais qui est en réalité parfaitement écrit.
Des répliques d’un naturel dans la bouche de ces commerciaux prêts à vendre père et mère pour écouler leur produit.
Le tout placé dans le contexte de la vente à domicile, un des plus difficiles dans le monde de la vente, comme celui destiné par exemple à la grande distribution (Carrefour, Leclerc…)
Joël Pommerat, avec son titre aux allures pompeuses, situe l’action des rencontres de ses commerciaux dans des chambres d’hôtel, lieu de transit à la configuration impersonnelle, lot des V.R.P. et autres acteurs de la vente.
Séparés de leurs proches, leurs familles, ils doivent composer avec les humeurs de chacun, comparer à la soirée leurs résultats du jour et essayer tant bien que mal de consolider l’équipe pour arriver au meilleur résultat.
Ils sont d’ailleurs confrontés dans l’histoire à un challenge que l’équipe, qui brille sous nos yeux, veut absolument gagner pour la deuxième année consécutive.
Seulement voilà, les quatre vétérans de la vente soudés comme les doigts de la main doivent prendre sous leurs ailes un cinquième élément, le petit doigt qui pourrait devenir grand…
Franck, sans expérience, est recruté par son oncle qui veut l’intégrer dans l’équipe pour doper les ventes et se retrouver au même niveau que les équipes concurrentes tout en appartenant à la même entreprise.
Ce pauvre Franck va de déconvenue en déconvenue allant même jusqu’à perdre sa fiancée.
Le monde de la vente est un monde cruel où les apparences sont trompeuses. Tant que les ventes se réalisent l’entente est parfaite mais dès qu’un caillou vient bloquer les engrenages, c’est chacun pour soi.
Toutefois, il existe un esprit d’équipe dans un challenge et nos quatre vendeurs chevronnés vont tout faire pour stimuler Franck en allant même jusqu’à simuler, via des jeux de rôle, des scènes de vente, au rendu très cocasse, pour permettre à Franck de franchir la porte palière des logements : ultime rempart contre une vente.
Joël Pommerat a un spectre très large de la profession de la vente en l’examinant des années 60 à nos jours.
Deux époques complètement différentes où les méthodes ont considérablement évolué.
Si dans les années 60 la motivation passait par l’entraide, l’esprit d’équipe, de nos jours la motivation passe pour le chacun pour soi. Il ne faut surtout pas s’encombrer de parasites qui font échouer le groupe. C’est marche ou crève avec un harcèlement humain à la hauteur de l’humiliation.
Stéphane Henriot s’est attaché dans sa mise en scène à canaliser son rythme sur l’ensemble des « saynètes » que compose ce patchwork. L’homme rien que l’homme dans son comportement, de sa montée au pinacle à sa descente aux enfers.
Nicolas Mazzocco, dans le rôle de Franck, interprète avec conviction les deux faces opposées de cette fable en passant avec beaucoup d’aisance de l’agneau au loup.
Tout comme Gérard Lopez qui passe du gagnant au perdant en jouant au goéland.
François Rimbau, Fabien Le Mouël et Jérôme Sanchez vivent et complètent l’équipe de vente dans un regard complice et sincère.
Joël Pommerat c’est le théâtre dans le théâtre en mettant à parts égales le texte, l’espace scénique, l’ambiance sonore, l’éclairage.
Un texte qui pourrait sembler donner la part belle à l’improvisation mais qui est en réalité parfaitement écrit.
Des répliques d’un naturel dans la bouche de ces commerciaux prêts à vendre père et mère pour écouler leur produit.
Le tout placé dans le contexte de la vente à domicile, un des plus difficiles dans le monde de la vente, comme celui destiné par exemple à la grande distribution (Carrefour, Leclerc…)
Joël Pommerat, avec son titre aux allures pompeuses, situe l’action des rencontres de ses commerciaux dans des chambres d’hôtel, lieu de transit à la configuration impersonnelle, lot des V.R.P. et autres acteurs de la vente.
Séparés de leurs proches, leurs familles, ils doivent composer avec les humeurs de chacun, comparer à la soirée leurs résultats du jour et essayer tant bien que mal de consolider l’équipe pour arriver au meilleur résultat.
Ils sont d’ailleurs confrontés dans l’histoire à un challenge que l’équipe, qui brille sous nos yeux, veut absolument gagner pour la deuxième année consécutive.
Seulement voilà, les quatre vétérans de la vente soudés comme les doigts de la main doivent prendre sous leurs ailes un cinquième élément, le petit doigt qui pourrait devenir grand…
Franck, sans expérience, est recruté par son oncle qui veut l’intégrer dans l’équipe pour doper les ventes et se retrouver au même niveau que les équipes concurrentes tout en appartenant à la même entreprise.
Ce pauvre Franck va de déconvenue en déconvenue allant même jusqu’à perdre sa fiancée.
Le monde de la vente est un monde cruel où les apparences sont trompeuses. Tant que les ventes se réalisent l’entente est parfaite mais dès qu’un caillou vient bloquer les engrenages, c’est chacun pour soi.
Toutefois, il existe un esprit d’équipe dans un challenge et nos quatre vendeurs chevronnés vont tout faire pour stimuler Franck en allant même jusqu’à simuler, via des jeux de rôle, des scènes de vente, au rendu très cocasse, pour permettre à Franck de franchir la porte palière des logements : ultime rempart contre une vente.
Joël Pommerat a un spectre très large de la profession de la vente en l’examinant des années 60 à nos jours.
Deux époques complètement différentes où les méthodes ont considérablement évolué.
Si dans les années 60 la motivation passait par l’entraide, l’esprit d’équipe, de nos jours la motivation passe pour le chacun pour soi. Il ne faut surtout pas s’encombrer de parasites qui font échouer le groupe. C’est marche ou crève avec un harcèlement humain à la hauteur de l’humiliation.
Stéphane Henriot s’est attaché dans sa mise en scène à canaliser son rythme sur l’ensemble des « saynètes » que compose ce patchwork. L’homme rien que l’homme dans son comportement, de sa montée au pinacle à sa descente aux enfers.
Nicolas Mazzocco, dans le rôle de Franck, interprète avec conviction les deux faces opposées de cette fable en passant avec beaucoup d’aisance de l’agneau au loup.
Tout comme Gérard Lopez qui passe du gagnant au perdant en jouant au goéland.
François Rimbau, Fabien Le Mouël et Jérôme Sanchez vivent et complètent l’équipe de vente dans un regard complice et sincère.
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