Kyan Khojandi, Pulsions

Kyan Khojandi, Pulsions
De Kyan Khojandi, Bruno Muschio
Avec Kyan Khojandi
  • Kyan Khojandi
  • En tournée dans toute la France
Itinéraire
Billets de 30,00 à 45,00
Evénement plus programmé pour le moment
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Après un premier spectacle joué à guichets ouverts en 2008, Kyan revient sur scène pour partager ses sentiments et ses histoires personnelles.

Le spectacle s'appelle Pulsions Avec un " s ". Et c'est marrant.

 

"Dans "bref.", j'ai mis mes doutes, mes angoisses et mes fantasmes. On en a ri ensemble. Ça m'a fait gagner quatre ans de psychanalyse. C'était y a quatre ans. Du coup, on se voit ? "

Note rapide
7,3/10
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2 critiques
Note de 4 à 7
75%
1 critique
Note de 8 à 10
25%
Toutes les critiques
7 oct. 2016
10/10
86
Après l'avoir découvert à l'occasion de plateaux d'humour comme l'Inglorious Comedy Club au Théâtre de Dix Heures ou les 25 ans du Fieald à la Cigale, j'ai récemment assisté au spectacle de Kyan Khojandi dans un premier temps au Théâtre Montmartre Galabru, puis à L'Européen (oui, parce que j'ai tellement aimé que j'y suis retournée). Son spectacle est une vraie bonne surprise, une pépite théâtrale : un spectacle qui fait désormais partie de mes coups de coeur et que je n'hésiterais pas à revoir.

"Pulsions", c'est le spectacle de Kyan Khojandi, "le mec de Bref", qui, à 34 ans, décide de monter sur scène pour faire des blagues sur "des trucs pas marrants qui lui sont arrivés". Kyan Khojandi nous présente alors un one-man show très personnel, dans lequel il nous parle de quelques anecdotes et expériences vécues, de ses peurs, de ses doutes, et ce qu'il en a retiré, et cela avec beaucoup de sincérité et d'humanité.

Dans son spectacle, Kyan cherche également une explication à certaines de ses pulsions : la pulsion sexuelle, la pulsion de bouffe, la pulsion de colère... Pour chaque pulsion, il nous fait part de sa solution et ses méthodes pour les canaliser. Il évoque également sa théorie selon laquelle on était tout le temps heureux quand on était gamins car "on courait tout le temps, on était tout le temps défoncés", jusqu'à l'arrivée du regard des autres à l'adolescence.

Avec "Pulsions", Kyan nous parle de quelques mauvais souvenirs qu'il a vécu, et décide alors de les rendre drôles en nous les racontant. Il transforme alors ses mauvais souvenirs en bons souvenirs, en nous les partageant dans son spectacle. Il créé une véritable complicité avec les spectateurs tout au long de la représentation, à tel point qu'à la fin on aimerait bien que ça continue encore un peu.

Le spectacle de Kyan Khojandi, c'est un beau moment de partage et de rire entre l'artiste et le public, où chacun se reconnaîtra selon les situations évoquées. Voici typiquement le genre de spectacle que j'aime voir : un one-man show riche en rires, mais aussi qui m'a particulièrement touchée, notamment par la manière dont Kyan s'adresse à son public, nous raconte ses anecdotes, nous concerne. Ce one-man show, c'est un peu comme les "endorphines" : un spectacle qui provoque une sensation de bonheur et de bien-être, amené avec beaucoup de sincérité, porté par un artiste ultra généreux qui aime les gens, et avec un final aussi suprenant que magnifique.

"Pulsions" c'est un spectacle qui ne se raconte pas mais qui se vit, alors je ne peux que vous recommander de d'aller voir ce génie !

J'ai également pu découvrir en premières parties, quelques extraits prometteurs de Sugar Sammy (vu au Théâtre Montmartre Galabru) et de Roman Frayssinet (vu à L'Européen). Deux artistes que je ne manquerais pas d'aller voir en spectacle.
15 sept. 2016
5/10
43
La comparaison avec Bref, la pastille qui l'a fait connaître et à laquelle on ne cesse de le ramener, n'est pas flatteuse.

Kyan Khojandi n'est pas très charismatique, ne nous propose pas un thème original, propice à de (trop) nombreuses blagues sexo/scato (entre 2 observations pertinentes sur notre quotidien), dans une mise en scène banale…

Bref le spectacle normal d’un mec normal, est ce que c’est ce que l’on vient chercher au théâtre ?
1 avr. 2016
7/10
160
Tout commence un peu péniblement, avec quelques premiers sketchs obsolètes et dont la vulgarité n'apporte pas grand chose : un topo sur la masturbation et sur les relations de couple. Bref, du déjà-vu qui collait bien au format shortcom, mais sonne un peu dépassé dans un one-man-show.

Mais le spectacle devient vite plus personnel. Kyan Khojandi passe de l'humour un peu gras à l'humour délicat, des pulsions sexuelles aux pulsions amoureuses ou de violence. C'est un spectacle intimiste que nous livre Kyan Khojandi, qui raconte avec beaucoup de légèreté et d'autodérision la perte de son père, sa vie rêvée d'enfant de huit ans, ses galères et bons souvenirs. Le personnage devient attachant, sensible, bien loin de celui des deux premiers sketchs. Pulsions est un condensé de "trucs pas marrants qui lui sont arrivés" et dont il a voulu faire des blagues. Parce qu'avant de mourir il faut bien rire, dit-il.

A l'inverse de son ami et co-Bref auteur Bruno Muschio (alias Navo) qui assure la première partie du spectacle, Khojandi fait du stand-up et interpelle ses spectateurs avec habileté. Il évoque des souvenirs de trentenaire 3.0, parodie le wizz du MSN des années 2000, chante du Mariah Carey et imite Donald Duck à la perfection. Et ça marche bien.

Standing ovation dans la salle de l'Européen. C'est un final haut en couleur qu'il nous livre : tout son spectacle à la manière de Bref, ponctué d'infographies et d'animations, effaçant ainsi les frustrations de ceux qui ont encore du mal à mettre un nom sur celui qu'on connaît plus comme "le mec de Bref" que comme Kyan Khojandi.
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Rire
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor