Critiques pour l'événement Kyan Khojandi, Pulsions
La comparaison avec Bref, la pastille qui l'a fait connaître et à laquelle on ne cesse de le ramener, n'est pas flatteuse.
Kyan Khojandi n'est pas très charismatique, ne nous propose pas un thème original, propice à de (trop) nombreuses blagues sexo/scato (entre 2 observations pertinentes sur notre quotidien), dans une mise en scène banale…
Bref le spectacle normal d’un mec normal, est ce que c’est ce que l’on vient chercher au théâtre ?
Kyan Khojandi n'est pas très charismatique, ne nous propose pas un thème original, propice à de (trop) nombreuses blagues sexo/scato (entre 2 observations pertinentes sur notre quotidien), dans une mise en scène banale…
Bref le spectacle normal d’un mec normal, est ce que c’est ce que l’on vient chercher au théâtre ?
Tout commence un peu péniblement, avec quelques premiers sketchs obsolètes et dont la vulgarité n'apporte pas grand chose : un topo sur la masturbation et sur les relations de couple. Bref, du déjà-vu qui collait bien au format shortcom, mais sonne un peu dépassé dans un one-man-show.
Mais le spectacle devient vite plus personnel. Kyan Khojandi passe de l'humour un peu gras à l'humour délicat, des pulsions sexuelles aux pulsions amoureuses ou de violence. C'est un spectacle intimiste que nous livre Kyan Khojandi, qui raconte avec beaucoup de légèreté et d'autodérision la perte de son père, sa vie rêvée d'enfant de huit ans, ses galères et bons souvenirs. Le personnage devient attachant, sensible, bien loin de celui des deux premiers sketchs. Pulsions est un condensé de "trucs pas marrants qui lui sont arrivés" et dont il a voulu faire des blagues. Parce qu'avant de mourir il faut bien rire, dit-il.
A l'inverse de son ami et co-Bref auteur Bruno Muschio (alias Navo) qui assure la première partie du spectacle, Khojandi fait du stand-up et interpelle ses spectateurs avec habileté. Il évoque des souvenirs de trentenaire 3.0, parodie le wizz du MSN des années 2000, chante du Mariah Carey et imite Donald Duck à la perfection. Et ça marche bien.
Standing ovation dans la salle de l'Européen. C'est un final haut en couleur qu'il nous livre : tout son spectacle à la manière de Bref, ponctué d'infographies et d'animations, effaçant ainsi les frustrations de ceux qui ont encore du mal à mettre un nom sur celui qu'on connaît plus comme "le mec de Bref" que comme Kyan Khojandi.
Mais le spectacle devient vite plus personnel. Kyan Khojandi passe de l'humour un peu gras à l'humour délicat, des pulsions sexuelles aux pulsions amoureuses ou de violence. C'est un spectacle intimiste que nous livre Kyan Khojandi, qui raconte avec beaucoup de légèreté et d'autodérision la perte de son père, sa vie rêvée d'enfant de huit ans, ses galères et bons souvenirs. Le personnage devient attachant, sensible, bien loin de celui des deux premiers sketchs. Pulsions est un condensé de "trucs pas marrants qui lui sont arrivés" et dont il a voulu faire des blagues. Parce qu'avant de mourir il faut bien rire, dit-il.
A l'inverse de son ami et co-Bref auteur Bruno Muschio (alias Navo) qui assure la première partie du spectacle, Khojandi fait du stand-up et interpelle ses spectateurs avec habileté. Il évoque des souvenirs de trentenaire 3.0, parodie le wizz du MSN des années 2000, chante du Mariah Carey et imite Donald Duck à la perfection. Et ça marche bien.
Standing ovation dans la salle de l'Européen. C'est un final haut en couleur qu'il nous livre : tout son spectacle à la manière de Bref, ponctué d'infographies et d'animations, effaçant ainsi les frustrations de ceux qui ont encore du mal à mettre un nom sur celui qu'on connaît plus comme "le mec de Bref" que comme Kyan Khojandi.