- Théâtre contemporain
- Théâtre de Belleville
- Paris 11ème
Juste la fin du monde

6/10
- Théâtre de Belleville
- 94, rue Faubourg du Temple
- 75011 Paris
- Goncourt (l.11)
Itinéraire
Billets à 25,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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Juste la fin du monde propose d’être le témoin du retour de Louis dans la maison familiale, après des années d'absence, pour annoncer sa mort prochaine et irrémédiable.
Mais les retrouvailles se transforment rapidement en une confrontation tendue, voire violente.
S'impose alors un véritable théâtre de l’urgence, profondément physique, engageant et engagé, au cœur même de la complexité des rapports humains, et familiaux.
1 critique
« Famille je vous hais ». La lumière capture Louis face à son micro, en fond de scène.
Il annonce très vite la couleur : sa mort imminente, programmée. Il répète l’annonce prochaine de sa mort prochaine à sa famille qu’il n’a pas visitée depuis des lustres. A tel point qu’il ne connaît pas sa belle-sœur Catherine, ni ses neveux de 6 et 8 ans – logique : il n’était même pas au mariage de son frère Antoine.
Dans la maison de son enfance, Louis retrouve également sa mère et sa petite sœur Suzanne, qui vit encore là, comme si son rôle était de combler la place laissée par le père disparu. Louis retrouve donc tout ce petit monde, le temps d’un déjeuner, d’une visite surprise, de retrouvailles imprévues. Très vite, le malaise s’installe. Eux ne comprennent pas pourquoi il est venu. Lui ne trouve pas les mots pour dire pourquoi il est là. Alors on se souvient, on s’engueule, on crie, on pleure : bref, on fait ce qu’on fait lorsqu’on se retrouve en famille, on règle ses comptes.
Dans cette mise en scène les comptes sont réglés à vitesse grand V, les monologues succèdent aux confrontations en duo, trio ou au jeu du « qui hurlera le plus fort ».
Aucune nuance dans le jeu : résultat le public n’est absolument pas touché par cette / ces histoires. Même lorsque les comédiens ont le visage trempé de larmes (oui, on pleure beaucoup sur la scène du Belleville) on ne ressent aucune émotion.
Alors on sort, on se rue sur le film, et l’on est rassuré : on n’est pas devenu insensible, on peut encore être touché par la pièce de Lagarce. N’est pas Xavier Dolan qui veut…
Il annonce très vite la couleur : sa mort imminente, programmée. Il répète l’annonce prochaine de sa mort prochaine à sa famille qu’il n’a pas visitée depuis des lustres. A tel point qu’il ne connaît pas sa belle-sœur Catherine, ni ses neveux de 6 et 8 ans – logique : il n’était même pas au mariage de son frère Antoine.
Dans la maison de son enfance, Louis retrouve également sa mère et sa petite sœur Suzanne, qui vit encore là, comme si son rôle était de combler la place laissée par le père disparu. Louis retrouve donc tout ce petit monde, le temps d’un déjeuner, d’une visite surprise, de retrouvailles imprévues. Très vite, le malaise s’installe. Eux ne comprennent pas pourquoi il est venu. Lui ne trouve pas les mots pour dire pourquoi il est là. Alors on se souvient, on s’engueule, on crie, on pleure : bref, on fait ce qu’on fait lorsqu’on se retrouve en famille, on règle ses comptes.
Dans cette mise en scène les comptes sont réglés à vitesse grand V, les monologues succèdent aux confrontations en duo, trio ou au jeu du « qui hurlera le plus fort ».
Aucune nuance dans le jeu : résultat le public n’est absolument pas touché par cette / ces histoires. Même lorsque les comédiens ont le visage trempé de larmes (oui, on pleure beaucoup sur la scène du Belleville) on ne ressent aucune émotion.
Alors on sort, on se rue sur le film, et l’on est rassuré : on n’est pas devenu insensible, on peut encore être touché par la pièce de Lagarce. N’est pas Xavier Dolan qui veut…
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