- Théâtre contemporain
- Théâtre de la Contrescarpe
- Paris 5ème
Jacques de Bascher
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"J'ai été le compagnon de Karl Lagerfeld et l'amant d'Yves Saint-Laurent... Mais de moi que reste-t-il ?"
1984, Jacques De Bascher, le prince des nuits parisiennes, apprend qu’il est positif au VIH. Paris lui tourne le dos, il se retrouve seul dans son appartement.
Il redécouvre ses enregistrements qu’il a faits tout au long de sa vie à l’aide de son magnétophone. Cet appartement, qui a connu de grandes soirées, devient un antre plein de souvenirs, de ses petites réussites mondaines à ses grandes défaites personnelles.
Durant cette soirée, Jacques de Bascher enregistre une dernière cassette pour son compagnon Karl Lagerfeld.
Jacques revit ses années Palace alcoolisées, ses rencontres secrètes avec Yves Saint-Laurent, sa passion tumultueuse avec Karl Lagerfeld et évoque tous ses projets avortés mais soigneusement conservés.
Aux côtés de Jacques de Bascher, le spectateur sera invité à revivre les décennies 70 et 80 dans tout ce qu’elles avaient de merveilleux et de décadent.
Une plongée dans l'intimité des deux plus grands génies de la mode.
L'âge minimum conseillé pour assister à ce spectacle est de 16 ans.
Pièce autobiographique vue cet été au théâtre de la Contrescarpe. Seul en scène, brillamment interprété par le comédien Gabriel Marc. On plonge dans le monde de la mode, du bon mot, du désir. Cela permet aussi d'introduire un sujet un peu moins glamour : le début du sida. Jacques de Bascher, qui avait la beauté du diable, était par ailleurs un grand séducteur, ne se fixant aucune limite. Il aura été l'amant et le compagnon de Karl Lagerfeld jusqu'à ce que le sida ne le rattrape mais aussi celui d'Yves Saint Laurent. Le spectacle s'adresse à un public averti mais il a le mérite de rendre un hommage à cet homme, dont peu se souvienne et qui aura marqué son époque. C'est très bien interprété et cela restitue très bien les décennies 70 et 80. Nous le recommandons.
Un travail d’écriture et d’acteur parfait avec énormément de complexité et de finesse.
Les névroses de cet homme, Jacques de Bascher, nous rappellent la cruelle quête de sens de nos vies et notre désir irrémédiable d’être aimé.
Un acteur tout en nuances, une pièce efficace et qui fait se sentir bien.
Merci !
Le succès de la pièce fait que celle-ci a été prolongée au théatre de la Contrescarpe. Le texte peut être cru à certains moments mais il faut se rappeler qu'en 1984, Jacques de Bascher faisait partie des nuits parisiennes passant d'une conquête à une autre par goût, par perversité aussi.
Il fut rattrapé par le sida et lui, dont le charme et la beauté avaient fait tant de victimes, eut à se résigner à la fin de sa vie à vivre en retrait - tel un paria - alors que la lumière était si importante pour lui et son ego.