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Hors piste, Histoire de clowns à l'hôpital
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Une comédie chorale, bouleversante, traversée par l’humour, où cinq comédiens sont tour à tour des pères, des mères, des médecins, des infirmières, des enfants et des clowns.
Ils empruntent les moyens purs de la scène pour nous transporter au cœur de ce théâtre pas comme les autres où les spectateurs n’ont pas acheté leur place : l’hôpital pour enfants.
Quelques histoires simples diffractées en courtes scènes, tantôt cocasses, tantôt émouvantes. Quelques histoires fortes qui se croisent avec humour et tendresse. Un kaléidoscope dont les images disent le désir et la révolte des enfants, l’injustice de la maladie. Mais aussi le refus de la résignation, l’éclat de la vie.
Toutes les critiques
Depuis plus de 25 ans, l’association Le Rire Médecin envoie près de 100 clowns dans des services pédiatriques dans des hôpitaux. Cinq d’entre eux ont décidé de créer un spectacle pour parler de leur travail et des relations qu’ils créent avec les patients. Ainsi Bruno Gare, Stéphanie Liesenfeld, Margot Mc Laughlin, Doriane Moretus et Vincent Pensuet laissent leurs vêtements du quotidien au vestiaire pour se vêtir de leur tenu de travaille. Perruques, nez rouge, chaussures ou pantalons trop grands, lunettes sans verre… sans oublier un peu de maquillage et ils sont prêts à affronter l’univers blanc de l’hôpital.
Pour nous faire comprendre leur univers, les comédiens vont tour à tour devenir des pères, des mères, des infirmières, des médecins, des enfants, des clowns… Une succession de situations va prendre vie pour nous plonger au plus près des actions que ces clowns font au quotidien. Les cinq artistes y mettent toute l’intensité nécessaire pour nous faire vibrer au cœur des émotions. Insuffler de la bonne humeur n’est pas chose facile. Les patients ne sont pas toujours heureux de les voir, ni très coopératif et pourtant ils essaient encore et encore jusqu’à décrocher un sourire. La scène finale avec l’adolescent rebelle où tout part dans tous les sens montre le sens du mot combat pour donner du rire.
Patrick Dordoigne y réalise une mise en scène élégante et très maligne. Tout est blanc, du mur au plafond. On va dire que pour un hôpital, nous n’en attendions pas moins. Mais l’espace s’anime avec un siège de patient qui se déplace et l’espoir prend des couleurs chaleureuses grâce à la lumière qui dessinent les espaces. Cela accompagne à merveilles les déguisements de clowns colorés et assez bien assorties. Quelques objets descendent du plafond comme le fameux H d’hôpital et le moment de transition entre personne ordinaire et clown. Sans oublier les cercles représentant les hublots de portent permettant de voir dans les chambres. Ils arrivent au bon moment et apportent toujours une note de poésie et de douceur. Tout est vraiment bien conçu pour plonger le spectateur dans ce monde qu’il ne connaît pas. On oublie que nous sommes dans une salle, l’attention est captée sur ces moments de partages, de rêves et de tristesse, parfois. Mais les rires raisonnent et le sourire reste accroché sur les visages. D’ailleurs, presque tous le garderont en sortant de salle. Cependant avant de partir, toute la salle se lève pour applaudir une magnifique prestation et aussi le bel engagement qui est le leur.
Une comédie chorale qui insuffle de la joie de vivre avec des artistes de haut vol. Tentez l'aventure de découvrir les clowns en hors piste.
Pour nous faire comprendre leur univers, les comédiens vont tour à tour devenir des pères, des mères, des infirmières, des médecins, des enfants, des clowns… Une succession de situations va prendre vie pour nous plonger au plus près des actions que ces clowns font au quotidien. Les cinq artistes y mettent toute l’intensité nécessaire pour nous faire vibrer au cœur des émotions. Insuffler de la bonne humeur n’est pas chose facile. Les patients ne sont pas toujours heureux de les voir, ni très coopératif et pourtant ils essaient encore et encore jusqu’à décrocher un sourire. La scène finale avec l’adolescent rebelle où tout part dans tous les sens montre le sens du mot combat pour donner du rire.
Patrick Dordoigne y réalise une mise en scène élégante et très maligne. Tout est blanc, du mur au plafond. On va dire que pour un hôpital, nous n’en attendions pas moins. Mais l’espace s’anime avec un siège de patient qui se déplace et l’espoir prend des couleurs chaleureuses grâce à la lumière qui dessinent les espaces. Cela accompagne à merveilles les déguisements de clowns colorés et assez bien assorties. Quelques objets descendent du plafond comme le fameux H d’hôpital et le moment de transition entre personne ordinaire et clown. Sans oublier les cercles représentant les hublots de portent permettant de voir dans les chambres. Ils arrivent au bon moment et apportent toujours une note de poésie et de douceur. Tout est vraiment bien conçu pour plonger le spectateur dans ce monde qu’il ne connaît pas. On oublie que nous sommes dans une salle, l’attention est captée sur ces moments de partages, de rêves et de tristesse, parfois. Mais les rires raisonnent et le sourire reste accroché sur les visages. D’ailleurs, presque tous le garderont en sortant de salle. Cependant avant de partir, toute la salle se lève pour applaudir une magnifique prestation et aussi le bel engagement qui est le leur.
Une comédie chorale qui insuffle de la joie de vivre avec des artistes de haut vol. Tentez l'aventure de découvrir les clowns en hors piste.
Le 13/03, 20h, Paris
A première vue, un spectacle sur des clowns en milieu hospitalier n’est pas très attrayant. Mais ma curiosité m’a poussée à aller le découvrir. Heureuse idée !
Ce spectacle est une forme de témoignage sur tout ce que les clowns peuvent faire auprès d’enfants hospitalisés. Les comédiens jouent à la fois les patients, les parents des patients, les médecins, leur clowns et eux-mêmes. Ils sont en effet réellement clowns en milieu hospitalier. Ils nous donnent à voir plusieurs courtes scènes de leur vie quotidienne auprès des enfants. On les voit se heurter à d’inévitables difficultés. Par exemple : comment faire avec un enfant qui dit « Non » ? Essayer de nouveau chaque semaine d’entrer dans la chambre de Marion, bien que cette dernière refuse systématiquement… jusqu’au jour où quelque chose se débloque.
Alors elle ne peut plus se passer d’eux. On les voit aussi jouer avec Fanny. Avec elle, ils n’ont rien besoin de faire c’est elle qui leur ordonne et ils exécutent. Comme ils le disent : « Parfois on a besoin de frein faire. On a juste besoin d’être là ». C’est bien un vrai métier. L’un des défis auxquels ils doivent faire face est de garder une distance avec les patients, pour ne pas être (dans la mesure du possible) trop affecté par la mort possible de leur patient. Mais ils doivent aussi rester clowns devant ces enfants. La question « Nez ou pas nez » peut bien entendu se poser régulièrement. Ils ont parfois envie ou même besoin de sortir de ce rôle de clown, de baisser le nez et de parler avec eux.
On traverse donc leur quotidien en 1h30 et on se rend très vite compte que les clowns en milieu hospitalier ne sont pas comme le dit un patient « des bouffon-nes professionnel-les ». Non, loin de là ! Ils sont tous absolument formidables. Un spectacle à vivement recommander !!
A première vue, un spectacle sur des clowns en milieu hospitalier n’est pas très attrayant. Mais ma curiosité m’a poussée à aller le découvrir. Heureuse idée !
Ce spectacle est une forme de témoignage sur tout ce que les clowns peuvent faire auprès d’enfants hospitalisés. Les comédiens jouent à la fois les patients, les parents des patients, les médecins, leur clowns et eux-mêmes. Ils sont en effet réellement clowns en milieu hospitalier. Ils nous donnent à voir plusieurs courtes scènes de leur vie quotidienne auprès des enfants. On les voit se heurter à d’inévitables difficultés. Par exemple : comment faire avec un enfant qui dit « Non » ? Essayer de nouveau chaque semaine d’entrer dans la chambre de Marion, bien que cette dernière refuse systématiquement… jusqu’au jour où quelque chose se débloque.
Alors elle ne peut plus se passer d’eux. On les voit aussi jouer avec Fanny. Avec elle, ils n’ont rien besoin de faire c’est elle qui leur ordonne et ils exécutent. Comme ils le disent : « Parfois on a besoin de frein faire. On a juste besoin d’être là ». C’est bien un vrai métier. L’un des défis auxquels ils doivent faire face est de garder une distance avec les patients, pour ne pas être (dans la mesure du possible) trop affecté par la mort possible de leur patient. Mais ils doivent aussi rester clowns devant ces enfants. La question « Nez ou pas nez » peut bien entendu se poser régulièrement. Ils ont parfois envie ou même besoin de sortir de ce rôle de clown, de baisser le nez et de parler avec eux.
On traverse donc leur quotidien en 1h30 et on se rend très vite compte que les clowns en milieu hospitalier ne sont pas comme le dit un patient « des bouffon-nes professionnel-les ». Non, loin de là ! Ils sont tous absolument formidables. Un spectacle à vivement recommander !!
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