- Comédie Contemporaine
- Lucernaire
- Paris 6ème
Elle et lui et lui

Mis en scène par Léonard Matton
Avec Laurent Labruyère
- Laurent Labruyère
- Rebecca Goldblat
- Nicolas Saint-Georges
6,3/10
- Lucernaire
- 53, rue Notre-Dame-des-Champs
- 75006 Paris
- Notre-Dame-des-Champs (l.12)
Itinéraire
Billets de 14,00 à 32,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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Le spectacle débute par Une paire de gifles, comédie dans laquelle une femme est poursuivie par les assiduités d'un ami de son mari.
Un quiproquo advient lorsque l'amant fait croire qu'il a reçu une gifle de la femme... alors que c'est lui-même qui l'a donnée !
Dans la seconde pièce, Françoise, la femme et son amant se sont mariés. Mais lorsqu'ils apprennent que le premier mari a eu un accident et qu'il est à l'agonie, leur amour se retrouve mis à nu et à mal. La relation qui a débuté par un adultère résistera-t-elle ?
L'autopsie de l'amour par Sacha Guitry fait rire... mais pas que...
Deux pièces du rire aux larmes : la plume du brillant Sacha Guitry chatouille et pique à la fois.
Toutes les critiques
Du Guitry, c'est drôle, léger, incroyablement misogyne :) le jeu des comédiens est bon, la mise en scène simple et sobre est efficace.
Un bémol, le chant, la comédienne sait jouer mais pas du tout chanter...
Un bémol, le chant, la comédienne sait jouer mais pas du tout chanter...
Le couple a toujours inspiré de nombreux auteurs comme Feydeau, Courteline, Labiche, Guitry… De leur plume sont nés de très nombreux vaudevilles critiquant une société bourgeoise dans ces faux-semblants. De nos jours, ces pièces font encore la part belle dans les théâtres. D’ailleurs, une adaptation est jouée au Lucernaire. Et si on allait voir ?
Le Lucernaire a laissé la salle noire à la A2R Compagnie – Antre de Rêves pour qu’elle puisse interpréter deux pièces en une de Sacha Guitry sous le nom de « Elle et lui et lui ». Le nom de Sacha Guitry évoque peut-être moins le vaudeville que celui de Feydeau, et pourtant. Même s’il a été un très mauvais élève, il a toujours eu une passion pour l’écriture et pour le théâtre. Malgré une réputation de misogyne, il aimait assez les femmes puisqu’il s’est marié cinq fois. Alors en parlant de couple et maîtresse, il savait de quoi il parlait.
C’est parce que j’aime beaucoup la plume acérée de Sacha Guitry que j’ai décidé de voir ce spectacle. L’originalité est le choix de l’adaptation car la compagnie a pris deux courtes pièces en un acte pour faire un spectacle d’1h10. La première partie est une reprise d’Une paire de gifles. J’ai adoré l’histoire et la mise en scène. L’amant (Nicolas Saint-Georges) va voir la femme (Rebecca Goldblat) qu’il convoite pour l’avoir comme amante, sous le nez du mari (Laurent Labruyère). Il fait croire au mari que sa femme l’avait giflé alors que c’était l’inverse et demande réparation. Des situations de quiproquos vont alors se faire pour nous faire rire. Puis au final, réparation sera faites comme l’offense.
C’était drôle et léger puis voilà que la seconde partie commence. La femme et son amant se sont mariés. Ils allaient fêter leur année de mariage lorsqu’une terrible nouvelle leur arrive. L’ancien mari de l’épouse a fait une tentative de suicide suite au chagrin de sa séparation. Le frère du blessé grave demande si son ex-femme peut être à son chevet. Avec l’accord de son époux, elle s’y rend et découvre des choses sur son mari. Lorsqu’elle rentre, beaucoup plus tard que l’heure autorisé par son mari, une discussion va se faire et changer leur destin. Le changement de ton est brutal et l’humour a totalement disparu. On dirait que l’on passe du rire aux larmes.
La continuité entre les deux histoires se fait très bien mais le changement de ton est un peu rude. Heureusement que l’histoire est bien écrite et surtout très bien jouée. Le jeu des trois comédiens est vraiment excellent et toujours juste. Une très belle performance d’acteurs. La mise en scène est simple et efficace. Trois panneaux avec du tissus qui sont mobiles et sont bougés selon les besoins de l’histoire soit pour cloisonner un espace ou permettre un jeu de lumière. Une lumière juste derrière pour indiquer un couloir, un espace de séparation, c’est subtil et très élégant. Bravo à Yves Collet qui a réalisé la scénographie et la lumière.
Puis il y a la musique qui a sa place, même si cela reste discret. Rebecca Goldblat, en tenu année 70, pantalon rouge taille haute et chemise à motif, prend le micro et chante. Lèvres rouge foncé, elle nous présente l’histoire, nous donne des informations. Je ne dirais pas que c’est original puisque beaucoup de compagnie le pratique, notamment dans les murs du Lucernaire. Mais cela ajoute un côté un peu plus moderne à l’histoire. En tout cas, cela reste cohérent et très plaisant.
Malgré de très bons comédiens, une sympathique scénographie, il aurait été plaisant de rester sur le ton de l’humour pendant tout le spectacle. Le choc du rire aux larmes a été un peu rude, dommage lorsqu’on s’attend à une comédie.
Le Lucernaire a laissé la salle noire à la A2R Compagnie – Antre de Rêves pour qu’elle puisse interpréter deux pièces en une de Sacha Guitry sous le nom de « Elle et lui et lui ». Le nom de Sacha Guitry évoque peut-être moins le vaudeville que celui de Feydeau, et pourtant. Même s’il a été un très mauvais élève, il a toujours eu une passion pour l’écriture et pour le théâtre. Malgré une réputation de misogyne, il aimait assez les femmes puisqu’il s’est marié cinq fois. Alors en parlant de couple et maîtresse, il savait de quoi il parlait.
C’est parce que j’aime beaucoup la plume acérée de Sacha Guitry que j’ai décidé de voir ce spectacle. L’originalité est le choix de l’adaptation car la compagnie a pris deux courtes pièces en un acte pour faire un spectacle d’1h10. La première partie est une reprise d’Une paire de gifles. J’ai adoré l’histoire et la mise en scène. L’amant (Nicolas Saint-Georges) va voir la femme (Rebecca Goldblat) qu’il convoite pour l’avoir comme amante, sous le nez du mari (Laurent Labruyère). Il fait croire au mari que sa femme l’avait giflé alors que c’était l’inverse et demande réparation. Des situations de quiproquos vont alors se faire pour nous faire rire. Puis au final, réparation sera faites comme l’offense.
C’était drôle et léger puis voilà que la seconde partie commence. La femme et son amant se sont mariés. Ils allaient fêter leur année de mariage lorsqu’une terrible nouvelle leur arrive. L’ancien mari de l’épouse a fait une tentative de suicide suite au chagrin de sa séparation. Le frère du blessé grave demande si son ex-femme peut être à son chevet. Avec l’accord de son époux, elle s’y rend et découvre des choses sur son mari. Lorsqu’elle rentre, beaucoup plus tard que l’heure autorisé par son mari, une discussion va se faire et changer leur destin. Le changement de ton est brutal et l’humour a totalement disparu. On dirait que l’on passe du rire aux larmes.
La continuité entre les deux histoires se fait très bien mais le changement de ton est un peu rude. Heureusement que l’histoire est bien écrite et surtout très bien jouée. Le jeu des trois comédiens est vraiment excellent et toujours juste. Une très belle performance d’acteurs. La mise en scène est simple et efficace. Trois panneaux avec du tissus qui sont mobiles et sont bougés selon les besoins de l’histoire soit pour cloisonner un espace ou permettre un jeu de lumière. Une lumière juste derrière pour indiquer un couloir, un espace de séparation, c’est subtil et très élégant. Bravo à Yves Collet qui a réalisé la scénographie et la lumière.
Puis il y a la musique qui a sa place, même si cela reste discret. Rebecca Goldblat, en tenu année 70, pantalon rouge taille haute et chemise à motif, prend le micro et chante. Lèvres rouge foncé, elle nous présente l’histoire, nous donne des informations. Je ne dirais pas que c’est original puisque beaucoup de compagnie le pratique, notamment dans les murs du Lucernaire. Mais cela ajoute un côté un peu plus moderne à l’histoire. En tout cas, cela reste cohérent et très plaisant.
Malgré de très bons comédiens, une sympathique scénographie, il aurait été plaisant de rester sur le ton de l’humour pendant tout le spectacle. Le choc du rire aux larmes a été un peu rude, dommage lorsqu’on s’attend à une comédie.
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