- Théâtre contemporain
- Théo Théâtre
- Paris 15ème
Cinquième étage
Lyon, France, 1943. Armande, Claire, Solange et Marthe sont des résistantes engagées, courageuses et efficaces. Inconditionnelles de la liberté, elles sont prêtes à tout pour sauver la France de l'occupant qui l'étouffe.
AVIS DE LA REDACTION: 8/10.
Ce sont quatre femmes qui ne se seraient jamais rencontrées sans la guerre, s'il n'y avait pas eu un combat plus grand qu'elles à mener. Elles n'ont pas le même âge, ne viennent pas des mêmes milieux sociaux, n'ont pas le même passé, pas les mêmes aptitudes, mais elles ont choisies de dire non. Non à l'Occupation nazie, à la privation de liberté, à l'injustice qui frappe les Juifs.
Alors dans cet appartement Lyonnais dont les occupants ont été déportés, au cinquième étage, Armande, tireuse d'élite au langage fleuri, Claire, mécanicienne préparant des bombes, Solange, à la radio, son casque vissé sur les oreilles et Marthe, l'aînée, cheffe du groupe, préparent leurs missions, cohabitent, s'engueulent parfois et se réconfortent. Un jour un message intercepté leur donne l'occasion d'accomplir la mission ultime qui mettra un point final à la guerre.
Le tour dystopique que prend alors la pièce peut désarçonner mais il pose la question du sens de l'action, faut-il tenter quelque chose quitte à se tromper, ou regarder le mal se faire sans réagir ? Cette pièce montre l'union sacrée de femmes contre la barbarie, au-delà de leurs différences, elles ont reconnu et nommé le mal, de façon instinctive, viscérale. Humaine. Elle parle aussi de cette sororité dans la mixité sociale si bien racontée par Charlotte Delbo dans Auschwitz et Après.
Les quatre comédiennes, fort bien dirigées par Olivier Courbier, sont excellentes. Je connaissais déjà le talent de Frédérique Sayagh (Armande) et Pascale Durand (Solange), Mireille Joffre (Marthe) et la jeune Aude Canaud (Claire) sont de jolies découvertes.
A voir.
Nathalie Trégouët
Alors dans cet appartement Lyonnais dont les occupants ont été déportés, au cinquième étage, Armande, tireuse d'élite au langage fleuri, Claire, mécanicienne préparant des bombes, Solange, à la radio, son casque vissé sur les oreilles et Marthe, l'aînée, cheffe du groupe, préparent leurs missions, cohabitent, s'engueulent parfois et se réconfortent.
Un jour un message intercepté leur donne l'occasion d'accomplir la mission ultime qui mettra un point final à la guerre.
Le tour dystopique que prend alors la pièce peut désarçonner mais il pose la question du sens de l'action, faut-il tenter quelque chose quitte à se tromper, ou regarder le mal se faire sans réagir ?
Cette pièce montre l'union sacrée de femmes contre la barbarie, au-delà de leurs différences, elles ont reconnu et nommé le mal, de façon instinctive, viscérale. Humaine. Elle parle aussi de cette sororité dans la mixité sociale si bien racontée par Charlotte Delbo dans Auschwitz et Après.
Les quatre comédiennes, fort bien dirigées par Olivier Courbier, sont excellentes. Je connaissais déjà le talent de Frédérique Sayagh (Armande) et Pascale Durand (Solange), Mireille Joffre (Marthe) et la jeune Aude Canaud (Claire) sont de jolies découvertes.
A voir.
Nathalie Trégouët