- Théâtre contemporain
- Théâtre de Poche Montparnasse
- Paris 6ème
Château en Suède

7/10
- Théâtre de Poche Montparnasse
- 75, boulevard du Montparnasse
- 75006 Paris
- Montparnasse (l.4, l.6, l.12, l.13, Trans N)
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Fraîchement débarqué de Stockholm pour séjourner chez ses cousins, Frédéric entame la conquête de la séduisante Eléonore. Il ignore que derrière les murs de l’imposant château familial prolifèrent d’inavouables secrets. L’hiver s’installe et voilà les jeunes châtelains prisonniers des neiges. Frédéric devient alors l’otage d’un jeu féroce et excentrique. Saura-t-il échapper au sort tragique qui lui est réservé ? Une comédie cruelle et irrévérencieuse, signée Sagan !
L'AVIS DE LA REDACTION : 7/10
Un air de famille .....
Montée au théâtre de l'Atelier avec Noiret et Rich, puis adaptée au cinéma par Roger Vadim et une prestigieuse distribution, cette première pièce de Françoise Sagan, écrite en 1960, trouve immédiatement son public, et reçoit le tout premier prix du Brigadier.
Réinventant le marivaudage, l'autrice manie l'humour noir dans un décor tout blanc et met en scène une famille d'aristocrates légèrement psychopathes, les Falsen, qui jouent en permanence avec la glace et le feu.
Ainsi, bigamie, inceste, et possibles cadavres sèment ils le trouble dans les esprits, aussi bien celui des visiteurs que des spectateurs.
Montée au théâtre de l'Atelier avec Noiret et Rich, puis adaptée au cinéma par Roger Vadim et une prestigieuse distribution, cette première pièce de Françoise Sagan, écrite en 1960, trouve immédiatement son public, et reçoit le tout premier prix du Brigadier.
Réinventant le marivaudage, l'autrice manie l'humour noir dans un décor tout blanc et met en scène une famille d'aristocrates légèrement psychopathes, les Falsen, qui jouent en permanence avec la glace et le feu.
Ainsi, bigamie, inceste, et possibles cadavres sèment ils le trouble dans les esprits, aussi bien celui des visiteurs que des spectateurs.
Très vite, les bizarreries s'enchaînent, les cinq personnages vivent visiblement hors du monde, ne serait-ce que par leurs habits du XVIII siècle - Très jolis costumes de Guenièvre Lafarge - jusqu'à ce qu'un cousin arrive au château.....
Après le succès d'Eurydice, Emmanuel Gaury est à nouveau aux commandes de ce classique contemporain, et met en scène, - avec Véronique Viel - cette comédie de moeurs réjouissante et faussement légère.
Nous sommes pris par l'intrigue, même si l'ensemble manque un peu d'intensité.
Les relations troubles entre les membres de la famille, les secrets, les révélations, nous questionnent et laissent la porte ouverte à notre imagination.
Le parti pris du couloir, qui laisse imaginer d'autres espaces, renforce cette impression et permet de rompre une monotonie dans les tableaux qui se déroulent toujours un peu sur le même ton.
Les personnages, plutôt bien dans leurs rôles, manquent cependant eux aussi d'un peu de consistance à certains moments.
Sébastien, frère incestueux de la maîtresse des lieux, est sans conteste le point fort de ce spectacle, aussi bien par le jeu réjouissant de Benjamin Romieux que par son côté complètement décadent.
Insolite et dépaysant !
Le parti pris du couloir, qui laisse imaginer d'autres espaces, renforce cette impression et permet de rompre une monotonie dans les tableaux qui se déroulent toujours un peu sur le même ton.
Les personnages, plutôt bien dans leurs rôles, manquent cependant eux aussi d'un peu de consistance à certains moments.
Sébastien, frère incestueux de la maîtresse des lieux, est sans conteste le point fort de ce spectacle, aussi bien par le jeu réjouissant de Benjamin Romieux que par son côté complètement décadent.
Insolite et dépaysant !
Sylvie Tuffier
1 critique
Un air de famille .....
Montée au théâtre de l'Atelier avec Noiret et Rich, puis adaptée au cinéma par Roger Vadim et une prestigieuse distribution, cette première pièce de Françoise Sagan, écrite en 1960, trouve immédiatement son public, et reçoit le tout premier prix du Brigadier.
Réinventant le marivaudage, l'autrice manie l'humour noir dans un décor tout blanc et met en scène une famille d'aristocrates légèrement psychopathes, les Falsen, qui jouent en permanence avec la glace et le feu.
Ainsi, bigamie, inceste, et possibles cadavres sèment ils le trouble dans les esprits, aussi bien celui des visiteurs que des spectateurs.
Après le succès d'Eurydice, Emmanuel Gaury est à nouveau aux commandes de ce classique contemporain, et met en scène, - avec Véronique Viel - cette comédie de moeurs réjouissante et faussement légère.
Très vite, les bizarreries s'enchaînent, les cinq personnages vivent visiblement hors du monde, ne serait-ce que par leurs habits du XVIII siècle - Très jolis costumes de Guenièvre Lafarge - jusqu'à ce qu'un cousin arrive au château.....
Nous sommes pris par l'intrigue, même si l'ensemble manque un peu d'intensité.
Le parti pris du couloir, qui laisse imaginer d'autres espaces, permet de rompre une monotonie dans les tableaux qui se déroulent toujours un peu sur le même ton.
Les personnages, plutôt bien dans leurs rôles, manquent eux aussi d'un peu de consistance à certains moments.
Sébastien, frère incestueux de la maîtresse des lieux, est sans conteste le point fort de ce spectacle, aussi bien par le jeu réjouissant de Benjamin Romieux que par son côté complètement décadent.
Insolite et dépaysant !
Montée au théâtre de l'Atelier avec Noiret et Rich, puis adaptée au cinéma par Roger Vadim et une prestigieuse distribution, cette première pièce de Françoise Sagan, écrite en 1960, trouve immédiatement son public, et reçoit le tout premier prix du Brigadier.
Réinventant le marivaudage, l'autrice manie l'humour noir dans un décor tout blanc et met en scène une famille d'aristocrates légèrement psychopathes, les Falsen, qui jouent en permanence avec la glace et le feu.
Ainsi, bigamie, inceste, et possibles cadavres sèment ils le trouble dans les esprits, aussi bien celui des visiteurs que des spectateurs.
Après le succès d'Eurydice, Emmanuel Gaury est à nouveau aux commandes de ce classique contemporain, et met en scène, - avec Véronique Viel - cette comédie de moeurs réjouissante et faussement légère.
Très vite, les bizarreries s'enchaînent, les cinq personnages vivent visiblement hors du monde, ne serait-ce que par leurs habits du XVIII siècle - Très jolis costumes de Guenièvre Lafarge - jusqu'à ce qu'un cousin arrive au château.....
Nous sommes pris par l'intrigue, même si l'ensemble manque un peu d'intensité.
Le parti pris du couloir, qui laisse imaginer d'autres espaces, permet de rompre une monotonie dans les tableaux qui se déroulent toujours un peu sur le même ton.
Les personnages, plutôt bien dans leurs rôles, manquent eux aussi d'un peu de consistance à certains moments.
Sébastien, frère incestueux de la maîtresse des lieux, est sans conteste le point fort de ce spectacle, aussi bien par le jeu réjouissant de Benjamin Romieux que par son côté complètement décadent.
Insolite et dépaysant !
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