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Butterfly : l'envol
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Butterfly : l'envol, micropéra pour quatuor instrumental, comédienne et soprano, librement inspiré de l’œuvre Madame Butterfly de Giaccomo Puccini.
Prenant sa source dans l’opéra de Giacomo Puccini, « Butterfly : l’envol » fait le pari de la relecture de l’œuvre originelle, dans laquelle chaque artiste au plateau est tour à tour comédien.ne, chanteur.se, instrumentiste. Comme autant de différents points de vue d’un même drame. Comme autant de papillons autour d’une même flamme…
1 critique
S’inspirant du récit des mariages éphémères entre marins et jeunes femmes japonaises Leslie Menahem, auteure, propose une fiction moderne inspirée du livret de l’opéra Madame Butterfly.
Cette pièce revisite donc l’opéra de Puccini. La voix est ici donnée à Suzuki, une fidèle servante/amie qui raconte l’histoire de Cio-Cio-San (« Madame Papillon » en japonais). Son regard externe est rempli de bienveillance et de tristesse. Elle regrette de n’être pas intervenue, de ne pas avoir pu agir pour éviter cet enchainent dramatique. Mme Butterfly passionnée et convaincue de ses choix ne faillit pas et s’enlise jusqu’à l’acte fatal. Ces deux personnages féminins tiennent la pièce, l’une parle, l’autre chante (très jolie voix). Elles sont accompagnées par les apparitions fugaces des personnages masculins dont le fameux Pinkerton, officier égoïste et inconscient qui causera le malheur de Cio-Cio-San. Et surtout elles sont surtout entourées, englobées et portées par un quatuor, composé d’un violon, d’un basson, d’une contrebasse et d’une clarinette.
La musique, le texte et le chant s’enchevêtrent, et se soutiennent pour donner un résultat très agréable. C’est à la fois, doux et pur, léger et fort.
C’est un conte et le public était extrêmement concentré, à l’écoute de ce drame que l’on sent arriver et que l’on redoute.
La scénographie de Rébecca DAUTREMER est superbe, tout en clair-obscur, à la fois papier découpé et transparence, elle montre toute la beauté et la fragilité de l’héroïne. Les très beaux costumes d’Elise GUILLOU, grands kimonos de papier blanc, donnent à l’ensemble une belle unité. On saluera également la très jolie mise en lumière de Juliette LABBAYE.
Unité c’est d’ailleurs un mot qui définit bien ce spectacle. On sent beaucoup d’écoute entre les comédiens et musiciens, beaucoup de cohérence dans l’ensemble du projet, assemblage et équilibrage parfait. La mise en scène d’Arnaud Guillou est fluide et efficace.
C’est un spectacle hybride, un mélange entre une pièce, un opéra, et un concert et l’ensemble est parfaitement harmonieux. La musique prend des libertés, on passe par du Puccini, du Gabriel Fauré, mais aussi par du Gershwin et du Barbara.
Un très joli moment de théâtre. A voir !
Cette pièce revisite donc l’opéra de Puccini. La voix est ici donnée à Suzuki, une fidèle servante/amie qui raconte l’histoire de Cio-Cio-San (« Madame Papillon » en japonais). Son regard externe est rempli de bienveillance et de tristesse. Elle regrette de n’être pas intervenue, de ne pas avoir pu agir pour éviter cet enchainent dramatique. Mme Butterfly passionnée et convaincue de ses choix ne faillit pas et s’enlise jusqu’à l’acte fatal. Ces deux personnages féminins tiennent la pièce, l’une parle, l’autre chante (très jolie voix). Elles sont accompagnées par les apparitions fugaces des personnages masculins dont le fameux Pinkerton, officier égoïste et inconscient qui causera le malheur de Cio-Cio-San. Et surtout elles sont surtout entourées, englobées et portées par un quatuor, composé d’un violon, d’un basson, d’une contrebasse et d’une clarinette.
La musique, le texte et le chant s’enchevêtrent, et se soutiennent pour donner un résultat très agréable. C’est à la fois, doux et pur, léger et fort.
C’est un conte et le public était extrêmement concentré, à l’écoute de ce drame que l’on sent arriver et que l’on redoute.
La scénographie de Rébecca DAUTREMER est superbe, tout en clair-obscur, à la fois papier découpé et transparence, elle montre toute la beauté et la fragilité de l’héroïne. Les très beaux costumes d’Elise GUILLOU, grands kimonos de papier blanc, donnent à l’ensemble une belle unité. On saluera également la très jolie mise en lumière de Juliette LABBAYE.
Unité c’est d’ailleurs un mot qui définit bien ce spectacle. On sent beaucoup d’écoute entre les comédiens et musiciens, beaucoup de cohérence dans l’ensemble du projet, assemblage et équilibrage parfait. La mise en scène d’Arnaud Guillou est fluide et efficace.
C’est un spectacle hybride, un mélange entre une pièce, un opéra, et un concert et l’ensemble est parfaitement harmonieux. La musique prend des libertés, on passe par du Puccini, du Gabriel Fauré, mais aussi par du Gershwin et du Barbara.
Un très joli moment de théâtre. A voir !
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