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Arletty un coeur très occupé

Arletty un coeur très occupé
  • La Scène Parisienne
  • 34 rue Richer
  • 75009 Paris
  • Cadet (l.7)
Itinéraire
À l'affiche du :
8 janvier 2026 au 29 mars 2026
Jours et horaires
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l m m j v s d
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Une passion irrésistible, une correspondance foisonnante et inédite entre Arletty et un officier allemand. Il est son « Faune » elle est sa « Biche ». Une passion irrésistible. Une correspondance foisonnante et inédite. Plus de 600 lettres intimes.

Arletty, 43 ans, actrice la plus adulée du cinéma français de l’époque, rencontre, en début d’année 1941, un officier allemand Hans Jürgen Soehring. Coup de foudre, pendant cette guerre qu’ils semblent vouloir ignorer. Ils ne se quittent plus. Leur échange épistolaire est intense et passionné, s’écrivant parfois jusqu’à deux lettres par jour. Une passion dévorante, irrésistible, interdite. Leur amour est sans frontière. Une fenêtre pleine d’émotions sur l’horreur de cette période historique. La scène se passe en Juillet I970. Quand un jeune journaliste (séduisant, trop sûr de lui) force Arletty (furieuse), après avoir forcé (malicieusement) sa porte, à relire son courrier échangé pendant la guerre avec son bel officier Allemand (de 10 ans de moins qu’elle).

 L’évolution de leurs rapports durant cette rencontre étonnera le spectateur par tous ses rebondissements, ses révélations et ses nouvelles émotions, mettant à jour ces instants historiques aussi intimes et particuliers que la légende et la presse ont trop souvent fâcheusement falsifiés.

 Le scoop final deviendra alors un coup de théâtre surprenant.

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L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10

« Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »

Voici la réaction que vous devriez obtenir de nos jours en évoquant Arletty.
Léonie Bathiat, de son vrai nom, ne se résume pourtant pas à ces répliques tirées de films en noir et blanc avec son phrasé emblématique. Au-delà d’une star de cinéma, c’était une femme de caractère et avant toutes choses, une femme.

Parmi les épisodes de la série très romanesque qu’a pu être sa vie, Jean-Luc Voulfow nous parle dans cette pièce de sa correspondance amoureuse avec un officier allemand, Hans Jürgen Soehring.
Un texte original inspiré d’un ensemble de lettres authentiques. Une passion incroyable au milieu de la grande Histoire qui vaudra de nombreux problèmes à Arletty à la libération.

La mise en scène de François Nambot nous plonge dans l’intimité de cet échange de lettres émouvant avec subtilité et finesse. En incarnant un journaliste faisant irruption dans le quotidien d’une Arletty déjà âgée, il nous met nous, spectateurs, dans un rôle d’enquêteur curieux. On découvre avec lui ces lettres qui défilent jour après jour et qui se font les traces d’un amour sans autre ambition que le bonheur qu’il procurait à Arletty et à son amant. Un amour qui ne s’embrassait ni de la guerre ni des qu’en-dira-t-on.

Béatrice Constantini nous présente une Arletty plus vraie que nature, avec le sens de la répartie et la gouaille qui ont fait le charme de cette femme exceptionnelle. Son jeu est toujours juste et elle sait nous toucher lorsqu’elle lit avec émotion depuis sa mémoire les mots qu’elle a écrits pour son amant. Sa complicité est délicieuse avec son partenaire qui interprète un jeune journaliste se présentant d’abord comme ingénu, mais qui en sait plus qu’il n’en dit. On se laisse porter par leur récital d’abord timide puis de plus en plus aventureux, entrecoupé de piques et d’habiles digressions sur le passé de « biche » et de son « faune ». Si le grand nombre de noms cités peut parfois donner le tournis au profane, on ressort avec le plaisir d’avoir plongé avec les deux personnages dans les coulisses de cette passion hors du commun.

Un beau moment de sincérité.

Thomas Benatar

Note rapide
7,5/10
pour 3 notes et 2 critiques
0 critique
Note de 1 à 3
0%
0 critique
Note de 4 à 7
33%
2 critiques
Note de 8 à 10
67%
Toutes les critiques
5 févr. 2025
10/10
2
J'ai adoré cette pièce, l'ambiance, l'humour, l'émotion, tout y est pour passer un bon moment. Pour ceux des jeunes générations qui ne la connaissent pas, c'est l'occasion de la découvrir une bonne trentaine d'années après son décès et peut être leur donner envie de voir ses films qui comptent parmi les grands classiques du cinéma français. Bravo aux acteurs pour la justesse de leur jeu, ils sont excellents.

À voir absolument !
25 oct. 2024
8,5/10
11
« Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »

Voici la réaction que vous devriez obtenir de nos jours en évoquant Arletty.
Léonie Bathiat, de son vrai nom, ne se résume pourtant pas à ces répliques tirées de films en noir et blanc avec son phrasé emblématique. Au-delà d’une star de cinéma, c’était une femme de caractère et avant toutes choses, une femme.

Parmi les épisodes de la série très romanesque qu’a pu être sa vie, Jean-Luc Voulfow nous parle dans cette pièce de sa correspondance amoureuse avec un officier allemand, Hans Jürgen Soehring.
Un texte original inspiré d’un ensemble de lettres authentiques. Une passion incroyable au milieu de la grande Histoire qui vaudra de nombreux problèmes à Arletty à la libération.

La mise en scène de François Nambot nous plonge dans l’intimité de cet échange de lettres émouvant avec subtilité et finesse. En incarnant un journaliste faisant irruption dans le quotidien d’une Arletty déjà âgée, il nous met nous, spectateurs, dans un rôle d’enquêteur curieux. On découvre avec lui ces lettres qui défilent jour après jour et qui se font les traces d’un amour sans autre ambition que le bonheur qu’il procurait à Arletty et à son amant. Un amour qui ne s’embrassait ni de la guerre ni des qu’en-dira-t-on.

Béatrice Constantini nous présente une Arletty plus vraie que nature, avec le sens de la répartie et la gouaille qui ont fait le charme de cette femme exceptionnelle. Son jeu est toujours juste et elle sait nous toucher lorsqu’elle lit avec émotion depuis sa mémoire les mots qu’elle a écrits pour son amant. Sa complicité est délicieuse avec son partenaire qui interprète un jeune journaliste se présentant d’abord comme ingénu, mais qui en sait plus qu’il n’en dit. On se laisse porter par leur récital d’abord timide puis de plus en plus aventureux, entrecoupé de piques et d’habiles digressions sur le passé de « biche » et de son « faune ». Si le grand nombre de noms cités peut parfois donner le tournis au profane, on ressort avec le plaisir d’avoir plongé avec les deux personnages dans les coulisses de cette passion hors du commun.

Un beau moment de sincérité.
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Rire
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor