- Comédie Musicale / Musique
- Théâtre La Bruyère
- Paris 9ème
24h de la vie d'une femme, musical

- Olivier Ruidavet
- Isabelle Georges
- Frederik Steenbrink
- Théâtre La Bruyère
- 5, rue La Bruyère
- 75009 Paris
- St-Georges (l.12)
Une femme, récemment veuve, se jette corps et âme dans une passion dévorante pour un jeune homme fou de jeu qui vient de tout perdre au casino.
Elle raconte cette passion fulgurante et inoubliable, cette émotion crue qui se cache sous les masques, cette histoire intemporelle d'amour et d'abandon malgré les conventions sociales.
La critique de la rédaction : 6.5/10. Un spectacle musical sympathique mais pas transcendant, à cause d’une mise en scène un peu sombre et poussiéreuse.
Trois musiciens et trois chanteurs donnent vie au roman de Stefan Zweig. L’accompagnement musical est beau, grâce à un pianiste très talentueux. Le violon et le violoncelle colorent l’histoire en accentuant son tragique, sa douceur ou le suspense.
Nous avons été moins séduits par le couple de chanteurs, qui ne nous a pas assez fait vibrer. Ils manquaient de passion, d’amour, de folie. Ils rendaient même parfois le texte terne. Heureusement que le troisième rôle était plus espiègle.
L’autre point faible de ce spectacle était pour nous les paroles des chansons. Comme si elles provenaient d’une mauvaise traduction, elles sonnaient un peu faux et les bons mots étaient trop rares pour que nous ayons envie de chanter avec eux.
Nous n’avons donc pas eu de véritable coup de cœur mais avons tout de même largement préféré cette version à celle proposée par le Théâtre Rive Gauche.
Je l'ai trouvé magnifique avec ses éclats de passion, ses coups de sang et ses rebondissements. Le spectacle, lui, m'a moins enchanté. Je n'ai pas aimé le personnage du médiateur, il surjouait et sonnait faux à mon goût. Les acteurs formant le couple jouaient plutôt bien mais étaient trop lisses, et appauvrissaient le dramatique de la pièce.
La passion que l'on devait sans doute ressentir lors de la lecture du livre ne se faisaient pas sentir ici au théâtre. Le drame n'est plus malgré la musique qui est censée accentuer le tout.
J'ai donc été très déçue de cette pâle adaptation de ce si beau texte.