Critiques pour l'événement Vie et mort d'un chien
L'auteur puise dans son histoire personnelle pour explorer l'absence de l'autre et les névroses que cela engendre.
Pour cela, il décide de créer une ambiance assez étrange. Sur la grande scène, juste un piano, un pot de peinture et une grande toile. Il n'en faut pas plus pour construire le récit avec des allées retours dans le temps. Au cas où vous vous inquiétez de rater quelque chose, la chronologie sera inscrite à même le sol. La nature aura même sa place, déjà par l'odeur d'herbe qui va vous chatouiller les narines à votre arrivée. Puis on observe avec curiosité la mousse qui pousse sur le piano et autour de la scène, la nature, se voit et s'entend. Mais ce dernier espace se fait derrière un rideau qui se montre avec des jeux de lumières. Rien n'est laissé au hasard.
Ce qui permet de créer la tension, de montrer le désordre sentimental est l'investissement des comédiens. Alice Allwright, Guarani Feitosa, Romain Francisco, William Lebghil, Laurent Lévy et Nadine Marcovici mettent leur fougue, leur énergie et leur talent dans leurs personnages. Impossible de douter de leur authenticité et de leur implication. On rentre en empathie face à leur détresse qu'elle soit lié au comportement exagéré du frère/fils ou à sa mort. Quand un hurlement est poussé, il fait vibrer les murs. Comment ne pas croire à cette souffrance directe? Comment ne pas croire en leur sincérité et en leur douleur? Rien n'est omis, ni le ton, l'intonation, l'expression corporelle. La complicité entre les comédiens permet de donner vie à cet homogénéité dans la distance/proximité. Même le rôle du chien n'est pas omis. Je n'ai jamais vu quelqu'un interpréter avec crédibilité avec toutes les mimiques propres à l'animal.
L'ensemble est un travail de haute couture qui nous plonge au coeur du désarroi. En s'en prend plein les émotions et nous ne sortons pas indemne de cette claque affective.
Pour cela, il décide de créer une ambiance assez étrange. Sur la grande scène, juste un piano, un pot de peinture et une grande toile. Il n'en faut pas plus pour construire le récit avec des allées retours dans le temps. Au cas où vous vous inquiétez de rater quelque chose, la chronologie sera inscrite à même le sol. La nature aura même sa place, déjà par l'odeur d'herbe qui va vous chatouiller les narines à votre arrivée. Puis on observe avec curiosité la mousse qui pousse sur le piano et autour de la scène, la nature, se voit et s'entend. Mais ce dernier espace se fait derrière un rideau qui se montre avec des jeux de lumières. Rien n'est laissé au hasard.
Ce qui permet de créer la tension, de montrer le désordre sentimental est l'investissement des comédiens. Alice Allwright, Guarani Feitosa, Romain Francisco, William Lebghil, Laurent Lévy et Nadine Marcovici mettent leur fougue, leur énergie et leur talent dans leurs personnages. Impossible de douter de leur authenticité et de leur implication. On rentre en empathie face à leur détresse qu'elle soit lié au comportement exagéré du frère/fils ou à sa mort. Quand un hurlement est poussé, il fait vibrer les murs. Comment ne pas croire à cette souffrance directe? Comment ne pas croire en leur sincérité et en leur douleur? Rien n'est omis, ni le ton, l'intonation, l'expression corporelle. La complicité entre les comédiens permet de donner vie à cet homogénéité dans la distance/proximité. Même le rôle du chien n'est pas omis. Je n'ai jamais vu quelqu'un interpréter avec crédibilité avec toutes les mimiques propres à l'animal.
L'ensemble est un travail de haute couture qui nous plonge au coeur du désarroi. En s'en prend plein les émotions et nous ne sortons pas indemne de cette claque affective.
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