Critiques pour l'événement Une Folie
Le texte devait être très moderne en son temps, il a quand même vieilli depuis.
Cela reste très bien joué mais je me suis un peu ennuyé.
Le vaudeville n'est pas non plus mon registre préféré.
Cela reste très bien joué mais je me suis un peu ennuyé.
Le vaudeville n'est pas non plus mon registre préféré.
Rien à dire, sinon : pourquoi ?
Pourquoi suis-je allé voir cette pièce ? Je savais.
Je n'aime pas Guitry, Olivier Lejeune n'est pas mon acteur favori (malgré un talent certain, question de goût). C'est un spectacle de qualité pour ceux qui aiment. Je n'aime pas. Dommage.
Pourquoi suis-je allé voir cette pièce ? Je savais.
Je n'aime pas Guitry, Olivier Lejeune n'est pas mon acteur favori (malgré un talent certain, question de goût). C'est un spectacle de qualité pour ceux qui aiment. Je n'aime pas. Dommage.
Une comédie de Sacha Guitry qui a pas mal défrayé la chronique lors de sa sortie, il faut dire qu'un plaidoyer aussi fort sur le divorce à une époque où ce n'était pas dans les mœurs, ça a du effectivement choquer, d'autant que l'argument majeur est plutôt osé.
Mais reprendre la pièce de nos jours aurait mérité de revoir la mise en scène pour moderniser le propos car la première partie de pièce fait assez vieillotte et il y a même un moment où mon attention a baissé car c'est un peu mou pour amener le final. La fin, par contre, avec la longue tirade d'Olivier Lejeune, toujours aussi truculent, est un moment très sympathique et qui révèle la pensée révolutionnaire de Guitry.
Si Olivier Lejeune, son infirmière et sa tapissière font un très bon travail, j'ai eu plus de mal avec le couple Coussinay : Manuel Gélin ne semble pas à l'aise sur scène et son personnage est totalement éclipsé dès l'apparition de son épouse Lola Dewaere qui en fait un peu trop avec sa voix forte et sa stature imposante.
Cependant rien que pour la conclusion de la pièce, ça vaut le coup de s'accrocher.
Mais reprendre la pièce de nos jours aurait mérité de revoir la mise en scène pour moderniser le propos car la première partie de pièce fait assez vieillotte et il y a même un moment où mon attention a baissé car c'est un peu mou pour amener le final. La fin, par contre, avec la longue tirade d'Olivier Lejeune, toujours aussi truculent, est un moment très sympathique et qui révèle la pensée révolutionnaire de Guitry.
Si Olivier Lejeune, son infirmière et sa tapissière font un très bon travail, j'ai eu plus de mal avec le couple Coussinay : Manuel Gélin ne semble pas à l'aise sur scène et son personnage est totalement éclipsé dès l'apparition de son épouse Lola Dewaere qui en fait un peu trop avec sa voix forte et sa stature imposante.
Cependant rien que pour la conclusion de la pièce, ça vaut le coup de s'accrocher.
J'ai vu la pièce au festival de Fréjus.
Je me suis profondément ennuyée, je ne suis sûrement pas le public cible. C'est long, le sujet so 90's et la mise en scène un peu vieillotte.
Si le texte de Guitry a certainement un peu vieilli, il aurait fallu une mise en scène originale et hors du commun pour le remettre au goût du jour.
En fait, je n'ai même pas tenue jusqu'à la fin, je suis partie avant...
Je me suis profondément ennuyée, je ne suis sûrement pas le public cible. C'est long, le sujet so 90's et la mise en scène un peu vieillotte.
Si le texte de Guitry a certainement un peu vieilli, il aurait fallu une mise en scène originale et hors du commun pour le remettre au goût du jour.
En fait, je n'ai même pas tenue jusqu'à la fin, je suis partie avant...
Un guitry tout pareil mais en tous points différent.
Huster a su donner un coup de jeune, un coup de fouet à cette jolie comédie sur un thème, le divorce, qui a l'époque était sulfureux. Surtout que l'on vante les vertus du divorce !
Et aujourd'hui le thème continue de bien fonctionner parce que finalement on a peu évolué sur la question.
Les 5 acteurs sont formidables avec mention spéciale pour Olivier Lejeune et Lola Dewaere qui sont épatants ! Lui est pile dans le ton de son personnage copie conforme de Guitry. Il est drôle et joue parfaitement bien. Lola Dewaere est une découverte. Elle ensoleille la scène. Elle a du coffre mais sait rester juste. Bref, une excellente soirée et une très belle découverte d'artistes de talent. J'aimerais les voir plus souvent et dans d'autres registres. Olivier Lejeune pour lequel comme tout le monde j'avais une idée préconçue d'un acteur de seconde zone un peu vieillot et vraiment vraiment bien.
Huster a su donner un coup de jeune, un coup de fouet à cette jolie comédie sur un thème, le divorce, qui a l'époque était sulfureux. Surtout que l'on vante les vertus du divorce !
Et aujourd'hui le thème continue de bien fonctionner parce que finalement on a peu évolué sur la question.
Les 5 acteurs sont formidables avec mention spéciale pour Olivier Lejeune et Lola Dewaere qui sont épatants ! Lui est pile dans le ton de son personnage copie conforme de Guitry. Il est drôle et joue parfaitement bien. Lola Dewaere est une découverte. Elle ensoleille la scène. Elle a du coffre mais sait rester juste. Bref, une excellente soirée et une très belle découverte d'artistes de talent. J'aimerais les voir plus souvent et dans d'autres registres. Olivier Lejeune pour lequel comme tout le monde j'avais une idée préconçue d'un acteur de seconde zone un peu vieillot et vraiment vraiment bien.
Peu de gens le savent mais une folie est une maison de villégiature construite par l'aristocratie ou la bourgeoisie à partir du XVIII° siècle en périphérie des villes. C'est aussi, peintes en rouge comme le fond de l'affiche, des pavillons en bordure du canal de l'Ourcq du Parc de la Villette (qui sont actuellement en rénovation).
C'est enfin la résidence parisienne que le docteur Flache s'apprête à vendre avant de prendre sa retraite dans le Sud.
L'homme est psychiatre et il côtoie quotidiennement des personnes dont le trouble du jugement ou du comportement est qualifié de folie. Chacun de ses patients estime que c'est l'autre qui est atteint, évidemment. Le couple que forment Jean-Louis et Missia n'échappe pas à la règle. Chacun lui demande d’examiner son conjoint, qu’il croit devenu fou…
Le médecin, plutôt habile, trouvera en Jean-Pierre le futur acquéreur de son joli pavillon qu'il fera la folie d'offrir à sa désormais épouse en cadeau ... de rupture. Une vraie folie en somme !
Ecrite en 1934 par Sacha Guitry, la pièce aborde un sujet alors tabou, celui du divorce. Et c'est dans cet état d'esprit qu'il faut aller la voir. Un fauteuil comme ceux qui marquent la place du réalisateur sur un plateau de cinéma est disposé coté cour, témoignant de la présence même occulte du grand auteur.
L'hommage que lui rend le metteur en scène Francis Huster est justifié. Cet homme était exceptionnel, capable de composer un Impromptu pour célébrer le mariage du prince Rainier de Monaco avec Grace Kelly en avril 1956 alors qu'il prônait par ailleurs le divorce. Vous me direz qu'avant de se séparer ... il faut s'unir et c'est bien le fil rouge qui se déroule sur la scène du théâtre Rive Gauche. Bénir la rupture, l'idée est drôle.
La mise en scène est resserrée. Le texte est suffisamment puissant pour ne pas avoir besoin d'être appuyé et les comédiens le servent très bien, surtout Olivier Lejeune qui semble une réincarnation de l'auteur, en restituant sur scène son humour et son ironie optimiste.
Sacha Guitry avait le sens de la "petite phrase" et beaucoup sont passées à la postérité. Il ne s'est jamais privé de critiquer le mariage. Il disait avec dérision que deux personnes mariées peuvent fort bien s'aimer, à condition de ne pas être mariées ensemble.
Dans la pièce qui est à l'affiche il dénonce cette manie que les gens ont de vivre deux par deux. Ce qui ne l'empêche pas de doter son personnage principal masculin de talent de séducteur qui "tranquillise" toutes les femmes qui sont sur sa route.
Les rebondissements s'enchainent et je ne vous dirai pas quels sont les "bons" conseils très subversifs que le psy donne à sa clientèle. Ce serait gâcher le plaisir ...
C'est enfin la résidence parisienne que le docteur Flache s'apprête à vendre avant de prendre sa retraite dans le Sud.
L'homme est psychiatre et il côtoie quotidiennement des personnes dont le trouble du jugement ou du comportement est qualifié de folie. Chacun de ses patients estime que c'est l'autre qui est atteint, évidemment. Le couple que forment Jean-Louis et Missia n'échappe pas à la règle. Chacun lui demande d’examiner son conjoint, qu’il croit devenu fou…
Le médecin, plutôt habile, trouvera en Jean-Pierre le futur acquéreur de son joli pavillon qu'il fera la folie d'offrir à sa désormais épouse en cadeau ... de rupture. Une vraie folie en somme !
Ecrite en 1934 par Sacha Guitry, la pièce aborde un sujet alors tabou, celui du divorce. Et c'est dans cet état d'esprit qu'il faut aller la voir. Un fauteuil comme ceux qui marquent la place du réalisateur sur un plateau de cinéma est disposé coté cour, témoignant de la présence même occulte du grand auteur.
L'hommage que lui rend le metteur en scène Francis Huster est justifié. Cet homme était exceptionnel, capable de composer un Impromptu pour célébrer le mariage du prince Rainier de Monaco avec Grace Kelly en avril 1956 alors qu'il prônait par ailleurs le divorce. Vous me direz qu'avant de se séparer ... il faut s'unir et c'est bien le fil rouge qui se déroule sur la scène du théâtre Rive Gauche. Bénir la rupture, l'idée est drôle.
La mise en scène est resserrée. Le texte est suffisamment puissant pour ne pas avoir besoin d'être appuyé et les comédiens le servent très bien, surtout Olivier Lejeune qui semble une réincarnation de l'auteur, en restituant sur scène son humour et son ironie optimiste.
Sacha Guitry avait le sens de la "petite phrase" et beaucoup sont passées à la postérité. Il ne s'est jamais privé de critiquer le mariage. Il disait avec dérision que deux personnes mariées peuvent fort bien s'aimer, à condition de ne pas être mariées ensemble.
Dans la pièce qui est à l'affiche il dénonce cette manie que les gens ont de vivre deux par deux. Ce qui ne l'empêche pas de doter son personnage principal masculin de talent de séducteur qui "tranquillise" toutes les femmes qui sont sur sa route.
Les rebondissements s'enchainent et je ne vous dirai pas quels sont les "bons" conseils très subversifs que le psy donne à sa clientèle. Ce serait gâcher le plaisir ...
Dans le même genre
Les avis de la rédaction