Critiques pour l'événement Une année sans été
J'avais vu il y a belle lurette Les marchands de Joël Pommerat dans ce même théâtre. Dans mon imaginaire d'étudiante en fac de théâtre c'était extraordinaire, j'avais le sentiment d'avoir toutes les cartes en main pour comprendre ce fabuleux metteur en scène. C'est donc avec joie que je retournais au théâtre de la Villette pour y voir cette fois ci un texte non pas écrit de sa plume mais mis en scène par ses soins. Seulement voilà. La mise en scène ne fait pas tout et c'est rien de le dire.
Dans une luminosité extrêmement faible, les comédiens déambulent pour nous raconter une histoire pas franchement passionnante. Celle de Gérard, jeune homme, écrivain en herbe, il quitte son terreau familial pour voler de ses propres ailes et vivre de sa passion. Rien de plus. Il s'installe à Paris et rencontre un autre écrivain farfelu avec qui il semble entretenir une relation amoureuse. Il rejette la fille de son hébergeuse. Rien de bien fou.
Cela dit vous me direz qu'il ne faut pas forcément une histoire extraordinaire pour plaire, seulement là les comédiens non plus ne sont pas extraordinaires et on ne parvient jamais à s’intéresser à ce qui se passe sur scène. De plus, vaste erreur de les affubler chacun d'un micro ce qui standardise leur volume sonore et invite encore moins ni à l'écoute ni à l’intérêt, surtout sur une petit scène comme du théâtre de la Villette qui ne demande pas une logistique aussi poussée en terme d'audition.
Certes on y apprécie les jeux de lumière comme signature de Pommerat mais la pénombre permanente de la scène ne contraste pas avec le flegmatisme déjà présent dans le texte.
La pièce dure une heure vingt et donne le sentiment d'en gâcher trois. Même pas suffisamment mauvaise pour construire une critique limpide, cette pièce m'a laissé un goût cruellement fade sur ma langue.
De vipère, j'en conçois.
Ne boycottez pas pour autant les autres spectacles de Joël Pommerat qui sont divinement plus remarquables.
Dans une luminosité extrêmement faible, les comédiens déambulent pour nous raconter une histoire pas franchement passionnante. Celle de Gérard, jeune homme, écrivain en herbe, il quitte son terreau familial pour voler de ses propres ailes et vivre de sa passion. Rien de plus. Il s'installe à Paris et rencontre un autre écrivain farfelu avec qui il semble entretenir une relation amoureuse. Il rejette la fille de son hébergeuse. Rien de bien fou.
Cela dit vous me direz qu'il ne faut pas forcément une histoire extraordinaire pour plaire, seulement là les comédiens non plus ne sont pas extraordinaires et on ne parvient jamais à s’intéresser à ce qui se passe sur scène. De plus, vaste erreur de les affubler chacun d'un micro ce qui standardise leur volume sonore et invite encore moins ni à l'écoute ni à l’intérêt, surtout sur une petit scène comme du théâtre de la Villette qui ne demande pas une logistique aussi poussée en terme d'audition.
Certes on y apprécie les jeux de lumière comme signature de Pommerat mais la pénombre permanente de la scène ne contraste pas avec le flegmatisme déjà présent dans le texte.
La pièce dure une heure vingt et donne le sentiment d'en gâcher trois. Même pas suffisamment mauvaise pour construire une critique limpide, cette pièce m'a laissé un goût cruellement fade sur ma langue.
De vipère, j'en conçois.
Ne boycottez pas pour autant les autres spectacles de Joël Pommerat qui sont divinement plus remarquables.
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