Critiques pour l'événement Un Amour de Swann
Le parti pris du metteur en scène est d'utiliser comme support un décor dépouillé mais élégant, jouant sur la transparence (chaises et tables) et les zones d'ombre (tableaux semi-opaques où le spectateur aperçoit la silhouette des différents protagonistes). Cela n'est pas anodin car tout au long de son déroulement, la pièce s'appuie beaucoup sur les faux semblants et la part d'ombre des personnages.
Charles Swann est un être mystérieux. Un dandy sur lequel on sait peu de choses, si ce n'est qu'il a ses entrées dans les ministères comme dans les milieux aristocratiques. Ce qui - on comprendra plus tard pourquoi - suscite l'intérêt d'une certaine Odette du Crécy et de son cercle d'amis. Il la trouvait quelconque. Elle est habile. Il devient son amant... Et tout le petit monde l'admire.
Seulement voilà, on comprend qu'Odette est une ancienne prostituée qui joue les femmes du monde. Et, en bonne "professionnelle", elle sait profiter de Charles et de sa naïveté. Du coup, c'est l'image de Charles qui est atteinte. Lui qui, par sa position et son mystère, inspirait naguère respect et déférence, est maintenant objet de mépris et de railleries. Comment comprendre alors qu'il poursuive une relation qui ne mènera à rien sinon à sa perte ?
La pièce est bien écrite et bien construite. Les personnages sont convenablement typés, parfois peut-être un peu caricaturés. La progression est bien rendue.
Mais les comédiens ne m'ont pas tous convaincue. Une mention pour Valerie Decobert qui interprète la perfide Odette ainsi que pour Isabelle Ferron.
Chacune a sa manière exprime les difficultés de s'élever dans la société de l'époque. Et quand on est une femme, il faut passer par les hommes. Passer par leur bon vouloir... ou savoir les utiliser.
Charles Swann est un être mystérieux. Un dandy sur lequel on sait peu de choses, si ce n'est qu'il a ses entrées dans les ministères comme dans les milieux aristocratiques. Ce qui - on comprendra plus tard pourquoi - suscite l'intérêt d'une certaine Odette du Crécy et de son cercle d'amis. Il la trouvait quelconque. Elle est habile. Il devient son amant... Et tout le petit monde l'admire.
Seulement voilà, on comprend qu'Odette est une ancienne prostituée qui joue les femmes du monde. Et, en bonne "professionnelle", elle sait profiter de Charles et de sa naïveté. Du coup, c'est l'image de Charles qui est atteinte. Lui qui, par sa position et son mystère, inspirait naguère respect et déférence, est maintenant objet de mépris et de railleries. Comment comprendre alors qu'il poursuive une relation qui ne mènera à rien sinon à sa perte ?
La pièce est bien écrite et bien construite. Les personnages sont convenablement typés, parfois peut-être un peu caricaturés. La progression est bien rendue.
Mais les comédiens ne m'ont pas tous convaincue. Une mention pour Valerie Decobert qui interprète la perfide Odette ainsi que pour Isabelle Ferron.
Chacune a sa manière exprime les difficultés de s'élever dans la société de l'époque. Et quand on est une femme, il faut passer par les hommes. Passer par leur bon vouloir... ou savoir les utiliser.
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