Critiques pour l'événement Sur l'autre rive
Festen en moins bien
Vue aux Amandiers de Nanterre, la pièce reprend la double lecture de la psychologie des personnages vus de loin et de près, via la projection concommitante de vidéos filmant les acteurs en rapproché. Le procédé est astucieux et apporte de la compléxité, particulièrement lorsque, comme ici, il est déroulé au sein d'une fête. Hélas, on en avait déjà apprécié les ressorts dans Festen et son renouvellement à l'identique ne surprend plus et tourne en rond, comme du déjà-vu. On avait compris avec Festen.
Malgré un travail admirable sur la mise en scène par une circulation travaillée des personnages sur scène, celle-ci perd en fluidité en raison de la présence d'invités non professionnels, bien gentils et faisant des efforts louables (se secouer sur scène pendant toute la pièce) mais lourdauds et empesés, à faire parfois pitié.
Là-dessus, on se perd (pour ne pas dire s'ennuyer) dans l'histoire où personnellement je n'ai pas trop reconnu Platonov en raison d'une part d'un texte très coupé et dautre part, de l'attention fractionnée entre écran des plans rapprochés et la vue d'ensemble de la scène.
Malgré quelques beaux tableaux et des acteurs honnêtes, je ne suis pas rentrée dans la pièce, ligotée par une mise en scène répétitive.
Vue aux Amandiers de Nanterre, la pièce reprend la double lecture de la psychologie des personnages vus de loin et de près, via la projection concommitante de vidéos filmant les acteurs en rapproché. Le procédé est astucieux et apporte de la compléxité, particulièrement lorsque, comme ici, il est déroulé au sein d'une fête. Hélas, on en avait déjà apprécié les ressorts dans Festen et son renouvellement à l'identique ne surprend plus et tourne en rond, comme du déjà-vu. On avait compris avec Festen.
Malgré un travail admirable sur la mise en scène par une circulation travaillée des personnages sur scène, celle-ci perd en fluidité en raison de la présence d'invités non professionnels, bien gentils et faisant des efforts louables (se secouer sur scène pendant toute la pièce) mais lourdauds et empesés, à faire parfois pitié.
Là-dessus, on se perd (pour ne pas dire s'ennuyer) dans l'histoire où personnellement je n'ai pas trop reconnu Platonov en raison d'une part d'un texte très coupé et dautre part, de l'attention fractionnée entre écran des plans rapprochés et la vue d'ensemble de la scène.
Malgré quelques beaux tableaux et des acteurs honnêtes, je ne suis pas rentrée dans la pièce, ligotée par une mise en scène répétitive.
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