Critiques pour l'événement Sombre Rivière
Bataclan, attentats, le poète Lazare fait le point sur la nature humaine, sur son histoire.
J'ai plus l'impression d'assister à une séance d'analyse qu'à une pièce de théâtre, même si les acteurs sont bons. Le « moi, je, personnellement » nous épuisent.
Fatiguées, nous suivons le mouvement et quittons la salle.
J'ai plus l'impression d'assister à une séance d'analyse qu'à une pièce de théâtre, même si les acteurs sont bons. Le « moi, je, personnellement » nous épuisent.
Fatiguées, nous suivons le mouvement et quittons la salle.
(vu le 4 avril 2017 au Nouveau Théâtre de Montreuil, dans le cadre du "Hors les murs" de la MC93 de Bobigny et critique écrite dans la foulée... la pièce a dû, je l'espère, bouger depuis)
Alors oui, le tout est dynamique, ça chante, ça danse, ça parle de la société, les comédiens ont une belle énergie, comme on dit. Mais on a envie de dire : Vous pourriez baisser le son ? Ou au moins, moduler, varier. Tout se joue au même volume, ça crie, ça éructe. Le problème, c’est qu’on n’est pas chez Macaigne. C’est quoi l’intérêt ?
Ce qui pourrait énerver également, et je ne vais pas parler de l’égocentrisme de l’auteur et metteur en scène qui fait jouer à trois acteurs ses alter-egos (« oui, je m’inspire de Fernando Pessoa… »), c’est ce goût de la plainte : les directeurs de théâtre n’y comprennent rien, les programmateurs ne font aucun effort : « Mec, regarde où tu joues (nouveau théâtre de Montreuil), où tu as joué (théâtre des Abbesses, festival d’Avignon), t’es artiste associé à Strasbourg, c’est moi qui ne comprends pas ». Enfin j’ai regretté de ne pas avoir vu la relation avec la mère un peu plus développée, cela aurait pu faire gagner le spectacle en délicatesse. Quant à Claude Régy, j’ai dû faire une micro-sieste, je n’en ai pas entendu parler, malgré la promesse dans la note d’intention. Dommage.
Ps : Apparemment, dans le nouveau résumé, ce n'est plus Claude Régy mais un ami dramaturge... Soit.
Alors oui, le tout est dynamique, ça chante, ça danse, ça parle de la société, les comédiens ont une belle énergie, comme on dit. Mais on a envie de dire : Vous pourriez baisser le son ? Ou au moins, moduler, varier. Tout se joue au même volume, ça crie, ça éructe. Le problème, c’est qu’on n’est pas chez Macaigne. C’est quoi l’intérêt ?
Ce qui pourrait énerver également, et je ne vais pas parler de l’égocentrisme de l’auteur et metteur en scène qui fait jouer à trois acteurs ses alter-egos (« oui, je m’inspire de Fernando Pessoa… »), c’est ce goût de la plainte : les directeurs de théâtre n’y comprennent rien, les programmateurs ne font aucun effort : « Mec, regarde où tu joues (nouveau théâtre de Montreuil), où tu as joué (théâtre des Abbesses, festival d’Avignon), t’es artiste associé à Strasbourg, c’est moi qui ne comprends pas ». Enfin j’ai regretté de ne pas avoir vu la relation avec la mère un peu plus développée, cela aurait pu faire gagner le spectacle en délicatesse. Quant à Claude Régy, j’ai dû faire une micro-sieste, je n’en ai pas entendu parler, malgré la promesse dans la note d’intention. Dommage.
Ps : Apparemment, dans le nouveau résumé, ce n'est plus Claude Régy mais un ami dramaturge... Soit.
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