Critiques pour l'événement Ring
La pièce écrite par Léonore Confino et mise en scène par Catherine Schaub fait un tabac au Théâtre du Petit Saint-Martin et ce n'est que justice.
Salle comble. Aucun siège vacant grâce au regard scrutateur des ouvreurs. Il est plus que prudent de réserver. Mais cela vaut le coup.
D'abord parce qu'une pièce de théâtre écrite par une femme, et montée par une autre c'est rare. Ensuite parce que le sujet est formidablement traité. Enfin parce que ce n'est pas un énième spectacle sur les relations amoureuses mais une écriture résolument contemporaine, interprétée dans un décor en perpétuel remaniement, où les deux comédiens "donnent tout".
Cela commence avec Adam et Eve au paradis blanc. L'ennui s'installe. Elle éprouve un désir d'épanouissement intellectuel. il lui demande de ne plus penser. Chacun devient le ou la Camille de l'autre et c'est parti à un rythme d'enfer. L'amour occupe un espace pavé de bonnes intentions mais qui tourne au règlement de comptes au premier malentendu.
Ce n'est pas l'effet comique qui est recherché, mais on rit beaucoup, surtout par connivence avec l'un ou l'autre. Ils n'ont pas la même idée de la sexualité. De toutes façons hommes et femmes en prennent pour leur grade, un peu comme dans la vraie vie ... un peu plus on dira ... jusqu'à la fin, très poétique : Ecoute le présent, comme il est beau, et comme il a manqué à notre amour.
Entre temps nous aurons assisté à des scènes d'anthologie, comme l'échange de promesses (jure-moi, je te jure), la soirée en boite où je n'ai pas compté le nombre de gin tonic qu'ils auront avalés, un petit jeu de la vérité, et sans doute le baiser le plus long de l'histoire du théâtre.
Le tout chorégraphié sans leur laisser plus de quelques secondes de répit entre deux morceaux. Le niveau physique du jeu des comédiens empêche la caricature. Le traitement est original mais juste et on se demande au final pourquoi les hommes et les femmes continuent à être obsédés par le désir de vivre en couple alors qu'on vient de nous démontrer que l'amour est un sport de combat, ce que l'on savait d'ailleurs en arrivant puisque la chance de passer le cap d'un an de vie commune n'excède par 50%.
Salle comble. Aucun siège vacant grâce au regard scrutateur des ouvreurs. Il est plus que prudent de réserver. Mais cela vaut le coup.
D'abord parce qu'une pièce de théâtre écrite par une femme, et montée par une autre c'est rare. Ensuite parce que le sujet est formidablement traité. Enfin parce que ce n'est pas un énième spectacle sur les relations amoureuses mais une écriture résolument contemporaine, interprétée dans un décor en perpétuel remaniement, où les deux comédiens "donnent tout".
Cela commence avec Adam et Eve au paradis blanc. L'ennui s'installe. Elle éprouve un désir d'épanouissement intellectuel. il lui demande de ne plus penser. Chacun devient le ou la Camille de l'autre et c'est parti à un rythme d'enfer. L'amour occupe un espace pavé de bonnes intentions mais qui tourne au règlement de comptes au premier malentendu.
Ce n'est pas l'effet comique qui est recherché, mais on rit beaucoup, surtout par connivence avec l'un ou l'autre. Ils n'ont pas la même idée de la sexualité. De toutes façons hommes et femmes en prennent pour leur grade, un peu comme dans la vraie vie ... un peu plus on dira ... jusqu'à la fin, très poétique : Ecoute le présent, comme il est beau, et comme il a manqué à notre amour.
Entre temps nous aurons assisté à des scènes d'anthologie, comme l'échange de promesses (jure-moi, je te jure), la soirée en boite où je n'ai pas compté le nombre de gin tonic qu'ils auront avalés, un petit jeu de la vérité, et sans doute le baiser le plus long de l'histoire du théâtre.
Le tout chorégraphié sans leur laisser plus de quelques secondes de répit entre deux morceaux. Le niveau physique du jeu des comédiens empêche la caricature. Le traitement est original mais juste et on se demande au final pourquoi les hommes et les femmes continuent à être obsédés par le désir de vivre en couple alors qu'on vient de nous démontrer que l'amour est un sport de combat, ce que l'on savait d'ailleurs en arrivant puisque la chance de passer le cap d'un an de vie commune n'excède par 50%.
C'est un duo d'acteurs qui enchaînent les scénettes sur la vie de couple.
On se laisse emporter par ce tourbillon de corps qui s'attirent ou se repoussent, dans une mise en scène moderne.
Surtout, Audrey DANA effectue un très grand travail d'interprétation.
Elle est éblouissante notamment dans une scène où elle effectue une déclaration d'amour.
On sent monter l'émotion en elle et par conséquent en nous.
On se laisse emporter par ce tourbillon de corps qui s'attirent ou se repoussent, dans une mise en scène moderne.
Surtout, Audrey DANA effectue un très grand travail d'interprétation.
Elle est éblouissante notamment dans une scène où elle effectue une déclaration d'amour.
On sent monter l'émotion en elle et par conséquent en nous.
Mon avis va dénoter mais j'assume. J'aime beaucoup l'écriture de Lenore CONFINO dont j'avais apprécié "Building", premier opus de cette trilogie. Et j'apprécie également la mise en scène de Catherine Schaub. Je trouve la première acerbe, affûtée avec juste ce qu'il faut de cynisme, et la seconde originale, leur association faisant un tout homogène. "RING" est une suite de scènes de la rencontre à la séparation, comme une lutte permanente au sein du couple dans son quotidien pour ne pas sombrer dans la monotonie et l'indifférence.
Si j'ai regretté que le rôle de Camille homme soit un peu étouffé par celui de Camille femme, j'ai tout aimé du reste : le texte, l'utilisation de la lumière et des quelques éléments de décor et surtout la prestation d'Audrey Dana. Assurément pour moi une des bonnes surprises de cette rentrée et j'attends déjà avec impatience l'opus 3 sur la famille programmé au théâtre de la Madeleine à partir de janvier 2014.
Si j'ai regretté que le rôle de Camille homme soit un peu étouffé par celui de Camille femme, j'ai tout aimé du reste : le texte, l'utilisation de la lumière et des quelques éléments de décor et surtout la prestation d'Audrey Dana. Assurément pour moi une des bonnes surprises de cette rentrée et j'attends déjà avec impatience l'opus 3 sur la famille programmé au théâtre de la Madeleine à partir de janvier 2014.
Il y a des bons spectacles que l’on conseille à ses amis et des mauvais que l’on déconseille. C’est le principe du bouche à oreille. Et il y a tous ceux dont on ne parle pas. Ring en fait partie. Il n’y a rien à dire sur ce spectacle. Ce n’est pas vraiment bon, mais ce n’est pas non plus mauvais.
Ce n’est pas une pièce de théâtre, c’est une suite de scénettes sur le thème du couple. Quelle originalité… Les comédiens font leur travail correctement. La mise en scène est plutôt originale sans être renversante. Un spectacle moyen qu’on oublie très vite. A voir si on vous offre des places et si vous n’avez rien d’autre à faire.
Ce n’est pas une pièce de théâtre, c’est une suite de scénettes sur le thème du couple. Quelle originalité… Les comédiens font leur travail correctement. La mise en scène est plutôt originale sans être renversante. Un spectacle moyen qu’on oublie très vite. A voir si on vous offre des places et si vous n’avez rien d’autre à faire.
Les pièces se cassent souvent les dents à mettre en scène les affres de la vie conjugale. C'est ainsi le cas de Ring, qui malgré deux acteurs très doués, stagne constamment dans des évidences en énonçant des clichés à tout va. On est également gênés de constater que la pièce ne se prend pas pour n'importe quoi alors qu'elle n'a tout simplement pas les moyens de ses ambitions. L'écriture et la façon de traiter un thème aussi rabattu s'illustrent par leur banalité et leur manque d'enjeu. Il est fort regrettable de voir un duo de comédiens aussi sympathiques desservis par un texte sans grand intérêt.
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