Critiques pour l'événement Pierre Palmade, aimez-moi
Je suis allée voir Pierre Palmade ce dimanche après-midi dans une étrange salle en arc de cercle située à quelques mètres de la très animée place de Clichy.
Inauguré en 1872 sous le nom de Concert européen en raison de sa proximité avec le quartier de l'Europe, ce music-hall populaire de 600 places a rapidement été rebaptisé par abréviation l'Européen. La salle sera entièrement reconstruite dans les années 1960, se tournera vers le théâtre, et prendra le nom de Théâtre en Rond en raison de sa nouvelle forme.
En 1987, Philippe Hourdé, alors directeur de l'atelier Hourdé (année préparatoire aux écoles d'art) et de l'École supérieure des arts et techniques (ESAT), décide d'y implanter son activité, sauvant ainsi la salle de la démolition. Il lui redonne son nom d'origine et renoue avec la musique en programmant de nombreux concerts, tous genres confondus (pop-rock, variété française, musiques du monde, jazz) ainsi que des spectacles musicaux. C'est là que le groupe Chanson plus bifluorée y fera son premier enregistrement en 1991.
A cette époque Pierre Palmade avait déjà fait ses premiers pas sur des scènes parisiennes :
1989 : Ma mère aime beaucoup ce que je fais, mise en scène Sylvie Joly, au Théâtre du Point-Virgule
1990 : On se connaît ?, mise en scène Didier Long, au Palais des glaces
1991 : One man show, mise en scène Roger Louret, à l'Olympia
1992 : Passez me voir à l'occasion... , à La Cigale
Avant de partir jouer un peu partout en France et de démarrer une nouvelle pièce de François Bégaudeau avec Catherine Hiegel, intitulée Le lien, et après avoir joué quelques dates dans diverses salles, sans doute pour tester la formule, le voilà, quelque trente ans plus tard, à l'Européen, situé à un quart d'heure à pieds de la Cigale, pour reprendre une sélection de sketches qu’il a piochés parmi ses neuf one-man-shows. Pierre les a choisis parce qu'il les affectionne particulièrement mais aussi parce qu'il était curieux de voir s'ils pouvaient toujours fonctionner aujourd’hui...
Il ne lui a pas semblé utile de s'embarrasser de beaucoup d’éléments de décor. Il a retenu quelques objets fonctionnels et plutôt élégants. Il entre en sifflant, en jeans, veste bleu de Prusse, assortie à la couleur de ses yeux, immuablement très bleus.
Il ne croit pas si bien dire en disant j’estime qu'être léger, à notre époque, il faut lever le doigt pour le signaler. L'épidémie de Covid 19 n'est encore pas reconnue en France (alors qu'on comprendra dans quelques jours que le virus circule déjà pleinement).
Il prétend n'avoir pas eu davantage d'inspiration pour une chanson que ces quelques rimes : J’habite à la campagne ... sous un mât de cocagne, avec des chats, des chiens et des petits lapins, l'odeur de l'herbe verte, l'église qui nous alerte qu'il est bientôt midi, Qu’elle est belle la vie.
Je n’ai écrit que cela. Là encore tous ceux qui ont eu la chance de pouvoir se loger loin des villes vont bientôt apprécier leur bonheur. Mais pour le moment le public rit, complice, estimant que la vie parisienne est tout de même plus excitante que l'isolement en ruralité.
Et l'artiste de poursuivre en faisant allusion à son hypocondrie légendaire : Il s’est passé quelque chose de fort dans ma vie. Je suis devenu plus léger, je n'ai plus d’angoisses métaphysiques.... malgré la mort qui rôde.
Pour rôder, elle rôde ... mais on ne le sait pas. Alors on sourit encore.
Le sketch du suicide où il se dit bisexuel, celui du nouveau voisin alcoolique, sa blague au chauffeur de taxi. Tout nous plait. Y compris celui qu'il a imaginé en s'inspirant de faits réels et du bon feeling qu'il avait cru avoir avec une certaine Catherine.
J'émettrai une réserve à propos de celui du mexicain chez le dentiste, non pas particulièrement pour son racisme et sa mauvaise foi mais parce que j'aime trop le Mexique et ses habitants pour supporter la raillerie.
Arrive fort heureusement le moment mythique de la partie de scrabble dont on ne se lassera probablement jamais, suivi du film X et du "suspense jusqu’à l’ennui". La devise de l'homme politique de "rassurer sans ennuyer", est tout à fait de circonstance en pleines municipales.
Puis ce seront la maladie de Julie, la lettre écrite par un Poilu depuis le Front et ...., juste après, la réponse à la question métaphysique de savoir ce qui se passe quand on ne tond pas un mouton. On voit bien quel type d’angoisse hallucinatoire peut inquiéter l’artiste.
ll termine en chanson, comme dans les émission de Patrick Sébastien. Il y a 30 ans j’avais 21 ans, faites le calcul, je finissais avec l’hirondelle. Aucune raison pour que ça change.
Pierre n'a rien éludé de ses errements, l'alcool, la drogue, le sexe, ni de ses angoisses même s'il affirme s'être débarrassé de la plupart. On en partage quelques unes avec lui, ce qui rend ses textes toujours autant percutants, et surtout toujours aussi drôles. On est bien dans nos pompes en face de lui et on se sent encore jeune. Pourvu que ça dure !
Inauguré en 1872 sous le nom de Concert européen en raison de sa proximité avec le quartier de l'Europe, ce music-hall populaire de 600 places a rapidement été rebaptisé par abréviation l'Européen. La salle sera entièrement reconstruite dans les années 1960, se tournera vers le théâtre, et prendra le nom de Théâtre en Rond en raison de sa nouvelle forme.
En 1987, Philippe Hourdé, alors directeur de l'atelier Hourdé (année préparatoire aux écoles d'art) et de l'École supérieure des arts et techniques (ESAT), décide d'y implanter son activité, sauvant ainsi la salle de la démolition. Il lui redonne son nom d'origine et renoue avec la musique en programmant de nombreux concerts, tous genres confondus (pop-rock, variété française, musiques du monde, jazz) ainsi que des spectacles musicaux. C'est là que le groupe Chanson plus bifluorée y fera son premier enregistrement en 1991.
A cette époque Pierre Palmade avait déjà fait ses premiers pas sur des scènes parisiennes :
1989 : Ma mère aime beaucoup ce que je fais, mise en scène Sylvie Joly, au Théâtre du Point-Virgule
1990 : On se connaît ?, mise en scène Didier Long, au Palais des glaces
1991 : One man show, mise en scène Roger Louret, à l'Olympia
1992 : Passez me voir à l'occasion... , à La Cigale
Avant de partir jouer un peu partout en France et de démarrer une nouvelle pièce de François Bégaudeau avec Catherine Hiegel, intitulée Le lien, et après avoir joué quelques dates dans diverses salles, sans doute pour tester la formule, le voilà, quelque trente ans plus tard, à l'Européen, situé à un quart d'heure à pieds de la Cigale, pour reprendre une sélection de sketches qu’il a piochés parmi ses neuf one-man-shows. Pierre les a choisis parce qu'il les affectionne particulièrement mais aussi parce qu'il était curieux de voir s'ils pouvaient toujours fonctionner aujourd’hui...
Il ne lui a pas semblé utile de s'embarrasser de beaucoup d’éléments de décor. Il a retenu quelques objets fonctionnels et plutôt élégants. Il entre en sifflant, en jeans, veste bleu de Prusse, assortie à la couleur de ses yeux, immuablement très bleus.
Il ne croit pas si bien dire en disant j’estime qu'être léger, à notre époque, il faut lever le doigt pour le signaler. L'épidémie de Covid 19 n'est encore pas reconnue en France (alors qu'on comprendra dans quelques jours que le virus circule déjà pleinement).
Il prétend n'avoir pas eu davantage d'inspiration pour une chanson que ces quelques rimes : J’habite à la campagne ... sous un mât de cocagne, avec des chats, des chiens et des petits lapins, l'odeur de l'herbe verte, l'église qui nous alerte qu'il est bientôt midi, Qu’elle est belle la vie.
Je n’ai écrit que cela. Là encore tous ceux qui ont eu la chance de pouvoir se loger loin des villes vont bientôt apprécier leur bonheur. Mais pour le moment le public rit, complice, estimant que la vie parisienne est tout de même plus excitante que l'isolement en ruralité.
Et l'artiste de poursuivre en faisant allusion à son hypocondrie légendaire : Il s’est passé quelque chose de fort dans ma vie. Je suis devenu plus léger, je n'ai plus d’angoisses métaphysiques.... malgré la mort qui rôde.
Pour rôder, elle rôde ... mais on ne le sait pas. Alors on sourit encore.
Le sketch du suicide où il se dit bisexuel, celui du nouveau voisin alcoolique, sa blague au chauffeur de taxi. Tout nous plait. Y compris celui qu'il a imaginé en s'inspirant de faits réels et du bon feeling qu'il avait cru avoir avec une certaine Catherine.
J'émettrai une réserve à propos de celui du mexicain chez le dentiste, non pas particulièrement pour son racisme et sa mauvaise foi mais parce que j'aime trop le Mexique et ses habitants pour supporter la raillerie.
Arrive fort heureusement le moment mythique de la partie de scrabble dont on ne se lassera probablement jamais, suivi du film X et du "suspense jusqu’à l’ennui". La devise de l'homme politique de "rassurer sans ennuyer", est tout à fait de circonstance en pleines municipales.
Puis ce seront la maladie de Julie, la lettre écrite par un Poilu depuis le Front et ...., juste après, la réponse à la question métaphysique de savoir ce qui se passe quand on ne tond pas un mouton. On voit bien quel type d’angoisse hallucinatoire peut inquiéter l’artiste.
ll termine en chanson, comme dans les émission de Patrick Sébastien. Il y a 30 ans j’avais 21 ans, faites le calcul, je finissais avec l’hirondelle. Aucune raison pour que ça change.
Pierre n'a rien éludé de ses errements, l'alcool, la drogue, le sexe, ni de ses angoisses même s'il affirme s'être débarrassé de la plupart. On en partage quelques unes avec lui, ce qui rend ses textes toujours autant percutants, et surtout toujours aussi drôles. On est bien dans nos pompes en face de lui et on se sent encore jeune. Pourvu que ça dure !
Nous l’avons aimé ! Comment dire ? Malgré le respect pour l’artiste et son œuvre on ne retrouve pas le Palmade brillant, rayonnant, drôle, plein d’énergie et d’humour.
A part quelques sketchs comme celui, plus vrai que nature, de l’hypocondriaque compulsif sur les médicaments ou un jour de merde et le pire du plus grave, on sourit du bout des lèvres. Pourtant on l’aime depuis 20 ans !
A part quelques sketchs comme celui, plus vrai que nature, de l’hypocondriaque compulsif sur les médicaments ou un jour de merde et le pire du plus grave, on sourit du bout des lèvres. Pourtant on l’aime depuis 20 ans !
Alors, le Palmade nouveau est-il arrivé ?
C'est vrai quoi, la question mérite d'être posée, parce que ça faisait quand même sept années qu'on attendait ce seul-en-scène, qu'on ne l'avait pas revu en solo, le Pierre !
Alors, est-il revenu, le Palmade que l'on connaît ?
Non et oui...
Non, parce que nous retrouvons pour notre plus grand plaisir ce qui constitue les marques de fabriques de son écriture et de son jeu de scène, tout ce qui a été copié, plagié, pillé par tellement de ses « pseudos-confrères ».
La première de ces marques de fabrique, c'est cette capacité à nous décrire le plus naturellement du monde, le plus naïvement et ingénument même, des situations complètement surréalistes, qu'il parvient à rendre totalement crédibles et drôles. Ses postures corporelles un peu "cassées", le corps un peu "tordu", tout ceci contribue encore et toujours à renforcer ce sentiment de décalage.
Le premier sketch (que je ne vous révélerai pas, bien entendu), est à cet égard emblématique d'une situation vraiment surréaliste virant à l'hilarité générale.
C'est énorme, on y croit et on hurle de rire.
Deuxième caractéristique palmadesque, c'est sa facilité à s'adresser à un autre, comme s'il était en face de lui.
Palmade, c'est un dialogue permanent à lui tout seul.
Soit il formule les réponses, soit il nous les fait comprendre, ce qui est encore plus brillant.
Cette forme narrative de la pseudo-conversation est un style qu'il maîtrise à la perfection.
Puis, des runing-gags, des personnages récurrents tout au long du spectacle (Ah ! Ce Jacques Michelin, qui n'a rien à voir avec les pneus...) font que l'on sait où l'on se trouve.
En revanche, il y a le « nouveau » Palmade, qui revient paradoxalement à celui des débuts.
Durant cette heure et demie, il parlera beaucoup plus des autres que de lui-même, ce qui n'était pas le cas dans les précédents spectacles.
Un personnage plus grave, par moments, et qui assume totalement le fait de ne pas faire forcément rire.
Il y a notamment une fin de « sketch-confession » qui plonge la salle Renaud-Barrault dans un silence des plus assourdissants.
Le moment du spectacle intitulé « Le pire du plus grave » , s'il fait énormément rire, m'a ensuite entraîné dans une étrange expectative.
Avec matière à beaucoup de réflexions...
C'est en cela que le comédien a changé, trouvé-je...
Benjamin Guillard est à la mise en scène.
Il parvient à ne pas isoler l'acteur dans l'immense plateau de cette salle.
Il a fait installer sur scène des sortes de mini-hlm, avec quelques fenêtre éclairées, côté jardin. C'est là que M. Palmade se « réfugie » par moments.
Deux petits meubles (il sera aussi beaucoup question de meubles...), deux petits sièges télécommandés fournissent des moments assis à différents endroits de la scène.
L'un de ces parallélépipèdes télécommandés sera même utilisé pour un bel effet dramaturgique.
Il y a ainsi beaucoup de mouvements dans ce seul-en-scène.
On l'aura compris, ces quatre-vingts-dix minutes sont donc une sacrée source d'éclats de rire, mais aussi d'une certaine gravité.
Je suis ressorti du Rond-Point vraiment emballé.
« Aimez-moi », nous demande Pierre Palmade.
Qu'il se rassure, on continue.
C'est vrai quoi, la question mérite d'être posée, parce que ça faisait quand même sept années qu'on attendait ce seul-en-scène, qu'on ne l'avait pas revu en solo, le Pierre !
Alors, est-il revenu, le Palmade que l'on connaît ?
Non et oui...
Non, parce que nous retrouvons pour notre plus grand plaisir ce qui constitue les marques de fabriques de son écriture et de son jeu de scène, tout ce qui a été copié, plagié, pillé par tellement de ses « pseudos-confrères ».
La première de ces marques de fabrique, c'est cette capacité à nous décrire le plus naturellement du monde, le plus naïvement et ingénument même, des situations complètement surréalistes, qu'il parvient à rendre totalement crédibles et drôles. Ses postures corporelles un peu "cassées", le corps un peu "tordu", tout ceci contribue encore et toujours à renforcer ce sentiment de décalage.
Le premier sketch (que je ne vous révélerai pas, bien entendu), est à cet égard emblématique d'une situation vraiment surréaliste virant à l'hilarité générale.
C'est énorme, on y croit et on hurle de rire.
Deuxième caractéristique palmadesque, c'est sa facilité à s'adresser à un autre, comme s'il était en face de lui.
Palmade, c'est un dialogue permanent à lui tout seul.
Soit il formule les réponses, soit il nous les fait comprendre, ce qui est encore plus brillant.
Cette forme narrative de la pseudo-conversation est un style qu'il maîtrise à la perfection.
Puis, des runing-gags, des personnages récurrents tout au long du spectacle (Ah ! Ce Jacques Michelin, qui n'a rien à voir avec les pneus...) font que l'on sait où l'on se trouve.
En revanche, il y a le « nouveau » Palmade, qui revient paradoxalement à celui des débuts.
Durant cette heure et demie, il parlera beaucoup plus des autres que de lui-même, ce qui n'était pas le cas dans les précédents spectacles.
Un personnage plus grave, par moments, et qui assume totalement le fait de ne pas faire forcément rire.
Il y a notamment une fin de « sketch-confession » qui plonge la salle Renaud-Barrault dans un silence des plus assourdissants.
Le moment du spectacle intitulé « Le pire du plus grave » , s'il fait énormément rire, m'a ensuite entraîné dans une étrange expectative.
Avec matière à beaucoup de réflexions...
C'est en cela que le comédien a changé, trouvé-je...
Benjamin Guillard est à la mise en scène.
Il parvient à ne pas isoler l'acteur dans l'immense plateau de cette salle.
Il a fait installer sur scène des sortes de mini-hlm, avec quelques fenêtre éclairées, côté jardin. C'est là que M. Palmade se « réfugie » par moments.
Deux petits meubles (il sera aussi beaucoup question de meubles...), deux petits sièges télécommandés fournissent des moments assis à différents endroits de la scène.
L'un de ces parallélépipèdes télécommandés sera même utilisé pour un bel effet dramaturgique.
Il y a ainsi beaucoup de mouvements dans ce seul-en-scène.
On l'aura compris, ces quatre-vingts-dix minutes sont donc une sacrée source d'éclats de rire, mais aussi d'une certaine gravité.
Je suis ressorti du Rond-Point vraiment emballé.
« Aimez-moi », nous demande Pierre Palmade.
Qu'il se rassure, on continue.
Spectacle drôle et touchant. On passe un bon moment, on sourit (beaucoup), on rigole (souvent) et on ne peut pas s’empêcher d’être touché par les thèmes abordés. Un vrai plaisir de voir Pierre Palmade jouer ses différents rôles. Mention spéciale pour le sketch du chanteur/médium qui m'a beaucoup fait rire.
C'est dommage que le spectacle soit un peu brouillon. Les sketch s’enchaînent sans vraiment de continuité. On a eu parfois du mal à suivre.
C'est dommage que le spectacle soit un peu brouillon. Les sketch s’enchaînent sans vraiment de continuité. On a eu parfois du mal à suivre.
Pierre Palmade revient sur scène en nous présentant un nouveau spectacle drôle et quelque peu personnel. C’est plaisant. Les sketchs sur l’alcoolique, le chanteur médium, le pire du plus grave sont excellents. J’ai ri sûrement moins que je ne l’aurai voulu, toutefois j’ai passé un bon moment.
Cette succession d'une douzaine de sketches m'a plu : j'ai trouvé l'ensemble dynamique, un fil conducteur et la récurrence de personnages plaisante et originale.
Le décor est composé de 7 ou 8 gratte-ciels, éclairés de façons diverses.
J'ai peut-être souri plus souvent que ri, mais suis contente d'avoir vu ce spectacle.
Le décor est composé de 7 ou 8 gratte-ciels, éclairés de façons diverses.
J'ai peut-être souri plus souvent que ri, mais suis contente d'avoir vu ce spectacle.
Pierre Palmade raconte des histoires avec cette voix si particulière qui a une petite intonation ingénue qui me plait toujours mais j'ai moins accroché à ce nouveau spectacle qu'à des précédents. Nous suivons au travers d'1h30 de sketches les aventures d'un papy fan de chansons françaises (la maladie d'amour m'a bien fait rire), d'un adulte qui raconte son enfance parmis les aigles (là j'avoue, j'ai eu du mal à rire et j'ai même perdu mon voisin qui s'est endormi), l'histoire d'un nouveau voisin alcoolique (mon préféré), un couple gay (pas très gaie cette histoire), un chanteur médium...
J'ai bien aimé la scénographie et la mise en lumière. Le rythme des sketches est bien adapté, il n'y a pas de baisse de rythme.
Pourtant une légère déception en sortant du spectacle, ce qui me faisait rire avant chez lui semble moins efficace maintenant pour nous. Est ce la faute du temps qui passe ?
J'ai bien aimé la scénographie et la mise en lumière. Le rythme des sketches est bien adapté, il n'y a pas de baisse de rythme.
Pourtant une légère déception en sortant du spectacle, ce qui me faisait rire avant chez lui semble moins efficace maintenant pour nous. Est ce la faute du temps qui passe ?
Les avis de la rédaction