Critiques pour l'événement Ogres
26 septembre, 19h, Paris
Un spectacle qui propose une plongée au coeur de l’homophobie à travers le monde. Il est constitué d’un enchaînement de scènes qui soulignent le rejet dont sont victimes les homosexuel(le)s. Yann Verburgh mêle dans son texte des scènes avec des homophones et d'autres soutenant la cause LGBT, et les situent aux quatre coins du monde. Ainsi, les mêmes comédiens sont conduits à interpréter des personnages aux idéaux tout à fait contradictoires, souvent en passant d’une scène à l’autre, ce qui souligne l’absurdité de l’homophobie. Car en effet comme le chante Aznavour dans « Comme ils disent » : « Nul n'a le droit en vérité de me blâmer, de me juger, et je précise que c'est bien la nature qui, est seule responsable si je suis un homo. Comme ils disent. »
Le spectacle s’ouvre sur l’histoire de Benjamin à Rouen en septembre 2009. Le jeune homme a été tabassé dans un bois en Normandie et laissé pour mort. Nous suivons son histoire à differents moments de son évolution, de la honte à la volonté de retrouver goût à la vie.
L’histoire de Benjamin est entrecoupée de scènes situées dans le monde entier et qui parlent des victimes comme des bourreaux, en passant par la petite fille de Séoul en Corée du Nord qui demande pourquoi la définition du mot « Amour » a changé. Celle-ci est passée de « un sentiment d’affection entre deux personnes » à « un sentiment d’affection entre un homme et une femme », ce à quoi la mère répond que « c’est le progrès » qui est à l'origine de cette évolution Cette histoire ne se déroule pas sur le plateau, nous entendons des voix enregistrées.
Des intermèdes musicaux sont proposés par le metteur en scène, Eugen Jebeleanu. Nous pouvons regretter que les trois chansons interprétées par une des comédiennes soient en anglais. Je trouve que la langue anglaise, qui n’est pas celle du spectacle, introduit une distance avec le propos des chansons et donc du spectacle.
Mais seul ce détail est regrettable. Il ne fait pas oublier que tout est superbement orchestré : l'ensemble s’enchaîne comme une partition de musique à plusieurs niveaux.
Un spectacle poignant plus que jamais nécessaire ! A voir !
Un spectacle qui propose une plongée au coeur de l’homophobie à travers le monde. Il est constitué d’un enchaînement de scènes qui soulignent le rejet dont sont victimes les homosexuel(le)s. Yann Verburgh mêle dans son texte des scènes avec des homophones et d'autres soutenant la cause LGBT, et les situent aux quatre coins du monde. Ainsi, les mêmes comédiens sont conduits à interpréter des personnages aux idéaux tout à fait contradictoires, souvent en passant d’une scène à l’autre, ce qui souligne l’absurdité de l’homophobie. Car en effet comme le chante Aznavour dans « Comme ils disent » : « Nul n'a le droit en vérité de me blâmer, de me juger, et je précise que c'est bien la nature qui, est seule responsable si je suis un homo. Comme ils disent. »
Le spectacle s’ouvre sur l’histoire de Benjamin à Rouen en septembre 2009. Le jeune homme a été tabassé dans un bois en Normandie et laissé pour mort. Nous suivons son histoire à differents moments de son évolution, de la honte à la volonté de retrouver goût à la vie.
L’histoire de Benjamin est entrecoupée de scènes situées dans le monde entier et qui parlent des victimes comme des bourreaux, en passant par la petite fille de Séoul en Corée du Nord qui demande pourquoi la définition du mot « Amour » a changé. Celle-ci est passée de « un sentiment d’affection entre deux personnes » à « un sentiment d’affection entre un homme et une femme », ce à quoi la mère répond que « c’est le progrès » qui est à l'origine de cette évolution Cette histoire ne se déroule pas sur le plateau, nous entendons des voix enregistrées.
Des intermèdes musicaux sont proposés par le metteur en scène, Eugen Jebeleanu. Nous pouvons regretter que les trois chansons interprétées par une des comédiennes soient en anglais. Je trouve que la langue anglaise, qui n’est pas celle du spectacle, introduit une distance avec le propos des chansons et donc du spectacle.
Mais seul ce détail est regrettable. Il ne fait pas oublier que tout est superbement orchestré : l'ensemble s’enchaîne comme une partition de musique à plusieurs niveaux.
Un spectacle poignant plus que jamais nécessaire ! A voir !
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