Critiques pour l'événement Mme Klein
8 octobre, 15h, Paris
Ce dimanche j'ai été voir deux spectacles :
D’abord, Mme Klein au Théâtre des Abbesses à 15h, un spectacle dans lequel les femmes sont mises à l’honneur à travers une histoire cruelle sur la relation mère-fille, en l’occurrence celle de la célèbre psychanalyste Mélanie Klein et de sa fille, analyste elle aussi, Melitta (soit la petite Mélanie) !), arbitrée par Paula, une autre psychanalyste qui éprouve vis-à-vis de la mère et de la fille des sentiments extrêmement ambivalents. Une mise en scène de la très talentueuse Brigitte Jacques-Wajeman avec trois excellentes comédiennes (Marie-Armelle Deguy, Sarah Le Picard et Clémentine Verdier). Un texte dense qui ne laisse guère de répit au spectateur : doit-on admirer la puissance de la pensée de Mélanie Klein ou s’indigner devant l’abominable mère qu’elle fut ? Melitta est-elle fondée à accuser sa mère d’avoir poussé son frère Hans au suicide ? Quelle que soit la véracité de l’accusation, le spectateur aura du mal à éprouver une quelconque compassion pour Mélanie Klein. ), même si le destin de ces trois femmes allemendes (nous sommes en 1934), exilées à Londres, évoque une histoire qui ne se réduit pas à ces pitoyables affrontements.
A Suivre ... avec Haute Surveillance au Studio Théâtre de la Comédie Française
Ce dimanche j'ai été voir deux spectacles :
D’abord, Mme Klein au Théâtre des Abbesses à 15h, un spectacle dans lequel les femmes sont mises à l’honneur à travers une histoire cruelle sur la relation mère-fille, en l’occurrence celle de la célèbre psychanalyste Mélanie Klein et de sa fille, analyste elle aussi, Melitta (soit la petite Mélanie) !), arbitrée par Paula, une autre psychanalyste qui éprouve vis-à-vis de la mère et de la fille des sentiments extrêmement ambivalents. Une mise en scène de la très talentueuse Brigitte Jacques-Wajeman avec trois excellentes comédiennes (Marie-Armelle Deguy, Sarah Le Picard et Clémentine Verdier). Un texte dense qui ne laisse guère de répit au spectateur : doit-on admirer la puissance de la pensée de Mélanie Klein ou s’indigner devant l’abominable mère qu’elle fut ? Melitta est-elle fondée à accuser sa mère d’avoir poussé son frère Hans au suicide ? Quelle que soit la véracité de l’accusation, le spectateur aura du mal à éprouver une quelconque compassion pour Mélanie Klein. ), même si le destin de ces trois femmes allemendes (nous sommes en 1934), exilées à Londres, évoque une histoire qui ne se réduit pas à ces pitoyables affrontements.
A Suivre ... avec Haute Surveillance au Studio Théâtre de la Comédie Française
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