Critiques pour l'événement L'oncle Arthur
Le 15/03 20h30 Paris
Comment transmettre ? Pourquoi transmettre ? Quoi transmettre ?
La question de la transmission est, en effet, au coeur de ce spectacle. Pour cela Yordan Goldwaser décide de mettre sur le plateau deux comédiens de générations différentes, Rafaël Goldwaser, son père, et Thomas Mallen. Le spectacle commence par un entretien filmé de Rafaël Goldwaser dans lequel il pose la question de l’héritage. Comment, lui, le fils de Zishe Goldwaser, comédien yiddish, peut-il perpétuer la tradition du théâtre que son père pratiquait. Puis il apparaît sur le plateau et décline son identité. Il nous raconte des souvenirs de son enfance comme la première fois qu’il est monté sur un plateau de théâtre auprès de son père. C’était à Buenos Aires dans 1 des 5 théâtres yiddish qui existaient à l’époque (dans les années 50).
Comment faire pour perpétuer ce théâtre que son père pratiquait et dans lequel il est né ? La question se pose principalement aujourd’hui puisque peu de personnes parlent encore couramment cette langue. Laquelle a été considérée, même en Israël, après la seconde guerre mondiale, comme une langue de victimes qu’il fallait oublier ! Rafaël Goldwaser quitte Israël en 1976 pour la France où il intègre l’Ecole Jacques Lecoq. C’est celui-ci qui lui permet de retrouver comme il le dit « l’humour du théâtre yiddish » La deuxième partie du spectacle est formée de passages de
L’oncle Arthur de Dani Horowitz, pièce qui parle d’un rescapé de Theresienstadt, Gabriel Dagan, décidant de remettre en scène l’arrivée des nazis devant son oncle Arthur, qui avait fui avant leur arrivée, laissant sa famille derrière lui. Gabriel Dagan a voulu transmettre à son oncle l’horreur de ce qu’il a vécu. Tentative qui échoue laissant donc place à une pièce de théâtre qui raconte son expérience. Pour représenter les amis de Dagan et son oncle Arthur, Yordan Goldwaser utilise des marionnettes réalisées par Tamaïti Torlasco et Lucie Gautrain. Celles-ci permettent utilement de garder une distance avec ce qui est montré. Un spectacle sur la transmission, le témoignage.
Comment faire pour ne pas oublier un passé, lequel nous permet de construire notre présent. C’est certainement le souvenir qui, parfois, permet éviter de refaire les mêmes erreurs !
Comment transmettre ? Pourquoi transmettre ? Quoi transmettre ?
La question de la transmission est, en effet, au coeur de ce spectacle. Pour cela Yordan Goldwaser décide de mettre sur le plateau deux comédiens de générations différentes, Rafaël Goldwaser, son père, et Thomas Mallen. Le spectacle commence par un entretien filmé de Rafaël Goldwaser dans lequel il pose la question de l’héritage. Comment, lui, le fils de Zishe Goldwaser, comédien yiddish, peut-il perpétuer la tradition du théâtre que son père pratiquait. Puis il apparaît sur le plateau et décline son identité. Il nous raconte des souvenirs de son enfance comme la première fois qu’il est monté sur un plateau de théâtre auprès de son père. C’était à Buenos Aires dans 1 des 5 théâtres yiddish qui existaient à l’époque (dans les années 50).
Comment faire pour perpétuer ce théâtre que son père pratiquait et dans lequel il est né ? La question se pose principalement aujourd’hui puisque peu de personnes parlent encore couramment cette langue. Laquelle a été considérée, même en Israël, après la seconde guerre mondiale, comme une langue de victimes qu’il fallait oublier ! Rafaël Goldwaser quitte Israël en 1976 pour la France où il intègre l’Ecole Jacques Lecoq. C’est celui-ci qui lui permet de retrouver comme il le dit « l’humour du théâtre yiddish » La deuxième partie du spectacle est formée de passages de
L’oncle Arthur de Dani Horowitz, pièce qui parle d’un rescapé de Theresienstadt, Gabriel Dagan, décidant de remettre en scène l’arrivée des nazis devant son oncle Arthur, qui avait fui avant leur arrivée, laissant sa famille derrière lui. Gabriel Dagan a voulu transmettre à son oncle l’horreur de ce qu’il a vécu. Tentative qui échoue laissant donc place à une pièce de théâtre qui raconte son expérience. Pour représenter les amis de Dagan et son oncle Arthur, Yordan Goldwaser utilise des marionnettes réalisées par Tamaïti Torlasco et Lucie Gautrain. Celles-ci permettent utilement de garder une distance avec ce qui est montré. Un spectacle sur la transmission, le témoignage.
Comment faire pour ne pas oublier un passé, lequel nous permet de construire notre présent. C’est certainement le souvenir qui, parfois, permet éviter de refaire les mêmes erreurs !
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