Critiques pour l'événement Les suppliques
Le Birgit Ensemble s’attaque au régime de Vichy et à ses crimes antisémites.
Le Birgit Ensemble reprend un travail de courriers adressés au Commissariat général aux questions juives. Ceux-ci sont envoyés lors du gouvernement de Vichy par des citoyens spoliés, subissant injustement des discriminations ou des proches plaidant en faveur de personnes arrêtées. Des réponses ont été apportées par le Commissariat.
Six histoires familiales nous sont racontées. Les histoires sont remises en scène devant nous. Des recherches complémentaires ont été faites dans d’autres documentations. Certains seront déportés, envoyés en camps de détention. L’histoire de ces familles a été reconstituée.
Ces histoires montrent la proactivité et la complicité d’un gouvernement. Elles posent le problème de la responsabilité. Des détails sur un fonctionnaire ayant travaillé à répondre à ces courriers sont donnés. La responsabilité n’existe pas puisqu’on répond au nom de l’état. La responsabilité morale reste en cause bien entendu. Le ton de ces courriers est paradoxalement extrêmement aimable, débordant de formules de politesse et m’a personnellement encore plus révolté puisqu’on parle de la vie des personnes. Ces histoires difficiles sont entrecoupées d’annonces radio qui donnent au fil des années les mesures anti-juives du gouvernement de Pétain. Ce sont des réalités historiques livrées à l’état brut. Le but est de dire clairement les faits, les livrer, les rappeler. Rappeler l’histoire d’un génocide.
La scène est au centre du public pour nous projeter encore plus dans cette réalité historique. Le décor est évidemment de l’époque.
J’ai trouvé l’interprétation assez inégale. Le texte est volontairement très factuel, cela le rend moins puissant et l’interprétation inégale lui fait perdre de la puissance. J’ai été déçue sur cet aspect. Je trouve que cela manquait de force. On peut apprécier que le Birgit Ensemble s’en tienne aux faits comme à son habitude.
L’intérêt didactique de la pièce est évidemment son point fort.
Le Birgit Ensemble reprend un travail de courriers adressés au Commissariat général aux questions juives. Ceux-ci sont envoyés lors du gouvernement de Vichy par des citoyens spoliés, subissant injustement des discriminations ou des proches plaidant en faveur de personnes arrêtées. Des réponses ont été apportées par le Commissariat.
Six histoires familiales nous sont racontées. Les histoires sont remises en scène devant nous. Des recherches complémentaires ont été faites dans d’autres documentations. Certains seront déportés, envoyés en camps de détention. L’histoire de ces familles a été reconstituée.
Ces histoires montrent la proactivité et la complicité d’un gouvernement. Elles posent le problème de la responsabilité. Des détails sur un fonctionnaire ayant travaillé à répondre à ces courriers sont donnés. La responsabilité n’existe pas puisqu’on répond au nom de l’état. La responsabilité morale reste en cause bien entendu. Le ton de ces courriers est paradoxalement extrêmement aimable, débordant de formules de politesse et m’a personnellement encore plus révolté puisqu’on parle de la vie des personnes. Ces histoires difficiles sont entrecoupées d’annonces radio qui donnent au fil des années les mesures anti-juives du gouvernement de Pétain. Ce sont des réalités historiques livrées à l’état brut. Le but est de dire clairement les faits, les livrer, les rappeler. Rappeler l’histoire d’un génocide.
La scène est au centre du public pour nous projeter encore plus dans cette réalité historique. Le décor est évidemment de l’époque.
J’ai trouvé l’interprétation assez inégale. Le texte est volontairement très factuel, cela le rend moins puissant et l’interprétation inégale lui fait perdre de la puissance. J’ai été déçue sur cet aspect. Je trouve que cela manquait de force. On peut apprécier que le Birgit Ensemble s’en tienne aux faits comme à son habitude.
L’intérêt didactique de la pièce est évidemment son point fort.
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