Critiques pour l'événement Les Raisins de la colère
Emigrer pour des raisons climatiques et jeter des populations dans la précarité a une résonance actuelle !
Dans les Etats-Unis au moment de la grande dépression, Tom Joad sort de prison pour avoir tué un homme. Il rentre dans sa famille qui a une ferme dans l’Oklahoma. En chemin, il rencontre l’ancien prêtre qui est maintenant défroqué et partent tous deux retrouver la famille. Lorsqu’ils arrivent, ils trouvent toute la famille sur le point de partir. L’Oklahoma a été dévasté par une sécheresse. Les fermes font faillite et les agriculteurs ruinés se retrouvent à partir attirés par des offres de travail en Californie. Cet espoir d’Eldorado est illusoire car l’afflux de travailleurs fait baisser les salaires et ne permettent pas des conditions de vie dignes. Toute la famille part avec Tom Joad et l’ancien prêtre. Ils traversent les Etats-Unis et découvrent la situation difficile en Californie. Ils vivront dans les Hooverville. Tom Joad devra quitter sa famille suite à une bagarre car il est sous conditionnelle et ne pouvait pas quitter l’état d’Oklahoma. Il est recherché par la Police.
Road movie, le texte de Steinbeck décrit une réalité américaine difficile. Il fait partie de la trilogie du travail et livre la réalité de travailleurs pauvres. Il décrit le système libéral qui fait que des familles perdent tout pendant que d’autres s’enrichissent du système. Les extrêmes règnent et s’exacerbent. Dans une économie libérale où les hommes ne sont pas protégés, on décrit la misère, la faim et ses terribles conséquences. Ces travailleurs itinérants sont rejetés pour venir d’un autre état, voler le travail des locaux et faire baisser les salaires. Le mécanisme classique du rejet de l’autre se met en place.
Xavier Simonin nous propose de raconter toute l’histoire accompagné de trois musiciens dans un style de musique américaine typique, country.
J’ai trouvé le pari audacieux. Il faut reconnaitre que son interprétation est juste même si le style « cow-boy » des personnages masculins m’a un peu paru stéréotypé et quelque peu fatiguée par moments. C’est bien monté. L’alternance avec la musique est agréable. L’intégration des musiciens est sympathique.
Toutefois, je reprocherais la difficulté non résolue du défi. Autant de personnages, puisque c’est une saga familiale, fait qu’on se perd dans le personnage qui parle. Un road movie statique est difficile également. La densité du texte et de l’histoire fait que cela devient long. Qu’elle est loin la Californie… Comme dit la chanson, long is the road, hard is the way.
Je n’ai pas été convaincue par cette idée de seul pour cette histoire si dense. Cela finit plus en récit de livre qu’en pièce interprétée. Pour moi, la quadrature du cercle n’a pas été faite. Par moments, on sait des liens avec le monde actuel mais ce n’est pas vraiment abouti.
En résumé, c’est bien joué, mais long et confus par moments.
Dans les Etats-Unis au moment de la grande dépression, Tom Joad sort de prison pour avoir tué un homme. Il rentre dans sa famille qui a une ferme dans l’Oklahoma. En chemin, il rencontre l’ancien prêtre qui est maintenant défroqué et partent tous deux retrouver la famille. Lorsqu’ils arrivent, ils trouvent toute la famille sur le point de partir. L’Oklahoma a été dévasté par une sécheresse. Les fermes font faillite et les agriculteurs ruinés se retrouvent à partir attirés par des offres de travail en Californie. Cet espoir d’Eldorado est illusoire car l’afflux de travailleurs fait baisser les salaires et ne permettent pas des conditions de vie dignes. Toute la famille part avec Tom Joad et l’ancien prêtre. Ils traversent les Etats-Unis et découvrent la situation difficile en Californie. Ils vivront dans les Hooverville. Tom Joad devra quitter sa famille suite à une bagarre car il est sous conditionnelle et ne pouvait pas quitter l’état d’Oklahoma. Il est recherché par la Police.
Road movie, le texte de Steinbeck décrit une réalité américaine difficile. Il fait partie de la trilogie du travail et livre la réalité de travailleurs pauvres. Il décrit le système libéral qui fait que des familles perdent tout pendant que d’autres s’enrichissent du système. Les extrêmes règnent et s’exacerbent. Dans une économie libérale où les hommes ne sont pas protégés, on décrit la misère, la faim et ses terribles conséquences. Ces travailleurs itinérants sont rejetés pour venir d’un autre état, voler le travail des locaux et faire baisser les salaires. Le mécanisme classique du rejet de l’autre se met en place.
Xavier Simonin nous propose de raconter toute l’histoire accompagné de trois musiciens dans un style de musique américaine typique, country.
J’ai trouvé le pari audacieux. Il faut reconnaitre que son interprétation est juste même si le style « cow-boy » des personnages masculins m’a un peu paru stéréotypé et quelque peu fatiguée par moments. C’est bien monté. L’alternance avec la musique est agréable. L’intégration des musiciens est sympathique.
Toutefois, je reprocherais la difficulté non résolue du défi. Autant de personnages, puisque c’est une saga familiale, fait qu’on se perd dans le personnage qui parle. Un road movie statique est difficile également. La densité du texte et de l’histoire fait que cela devient long. Qu’elle est loin la Californie… Comme dit la chanson, long is the road, hard is the way.
Je n’ai pas été convaincue par cette idée de seul pour cette histoire si dense. Cela finit plus en récit de livre qu’en pièce interprétée. Pour moi, la quadrature du cercle n’a pas été faite. Par moments, on sait des liens avec le monde actuel mais ce n’est pas vraiment abouti.
En résumé, c’est bien joué, mais long et confus par moments.
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