Critiques pour l'événement Les Palmiers Sauvages
16 déc. 2018
7,5/10
27
Tout feu tout drame !

Que l'on aime ou pas ce genre de théâtre, on ne peut qu'être ébranlé par ce qui se passe sur l'immense scène du Montfort.
On ne peut qu'être admiratif devant la performance de ces deux comédiens.
On ne peut qu'être secoué par la mise en scène qui choisit le chaos comme miroir de la passion.

Cette -trop- longue descente aux enfers nous tient en haleine jusqu'au bout !

Ils s'étaient dit "pas nous" et pourtant...
19 juin 2016
4,5/10
133
Je n'aime pas le théâtre sonorisé, j'en suis désormais sure.

La pièce présente une succession d'épisodes dans la vie d'un couple en perpétuel mouvement (physique et émotionnel). La sonorisation m'a complètement exclue de leur intimité, de leur confidence, autant que leur jeu. J'étais souvent impressionnée par la mise en scène, mais rarement touchée. Il me manquait un but commun : où va-t-on, pourquoi ces épisodes à la suite, a priori sans sens ?

Différents décors sont répartis partout sur le plateau et seront petit à petit saccagés jusqu'au plein feu final. C'est intéressant voire impressionnant, mais comme la relation des deux personnages, cela m'a laissée de marbre.

Une pièce qu'il faut voir pour apprécier les effets visuels (mélange de jeu et de projections, jeux de lumières avec stroboscope pour créer des "flashs") et tout de même le texte de Faulkner, mais cela reste un style de théâtre qui ne me plaît ni ne me touche pas.
6 juin 2016
6/10
152
Ma première pièce déconseillée au moins de 16 ans et pour cause, les deux comédiens passent les trois quart de la pièce tout nus ou presque mais à la limite ce n'est pas ça le plus gênant c'est plutôt la violence de leur passion qui peut déranger les âmes sensibles.

Personnellement ce n'est pas ça qui m'a agressé les yeux, c'est la mise en scène et l'ambiance sonore : projections en fond de scène qui pour la plupart ne servent pas à grand chose, luminosité de la scène soit très sombre, soit violemment éclairée, bruitage très fort et voix des comédiens passant par un micro HF qui nous coupe de l'émotion dégagée par la pièce (en plus c'est assez laid la grosse ceinture autour de la taille).

J'ai eu du mal aussi avec le personnage féminin ne me sentant pas en phase avec le coté superficiel dégagé mais c'est aussi du au micro je pense.

Par contre, les interrogations métaphysiques et les déchirements sur leur passion sonnent très justes et on peut s'y retrouver. Et puis il y a Laurent Papot et là en toute subjectivité (au moins je le reconnais) je vous annonce qu' il est vraiment fabuleux, c'est lui qui porte la pièce sinon je me serais peut être endormie entre deux flashs lumineux.