Avec son affiche façon test de Rorschach et son titre évocateur on s’attendrait presque à se voir plongés dans les méandres de la psychologie freudienne.

En fait c’est plutôt un prétexte ou une excuse pour raconter une histoire d’amour à travers un personnage farfelu et attachant. En ceci, la pièce d’Ariane Mourier est très inattendue. En mêlant les genres, elle parvient à nous embarquer auprès du personnage d’Alice. Fleur bleue et rêveuse, elle est tout le contraire de sa sœur jumelle, policière terre à terre et brute de décoffrage. Au fil de ses échanges avec son psy dont les scènes sont entrecoupées de flashback, on parvient à percer le secret de cette étrange Alice qui nous réserve bien des mystères.

Chapeau bas à la comédienne Ariane Mourier qui s’illustre avec brio dans ces deux personnages que tout oppose. Ses acolytes tout aussi hilarants et justes et la mise en scène flashy font de ce spectacle un divertissement aussi surprenant qu’original.

Les lapins sont toujours en retard ! était une pièce frivole et distrayante, de quoi nous changer les idées.

C'est l'histoire d'Alice qui va chez un psy et raconte sa vie mais aussi celle de sa sœur jumelle. On suppose aisément d'après l'affiche de la pièce que cette dernière s'inspire du récit de Lewis Carroll, et malheureusement pour moi, la fin et certains effets comiques m'ont paru prévisibles. Cela ne pas pas m'empêcher de sourire et d'apprécier, mais je ne pense pas avoir un souvenir impérissable de cette pièce. Par contre j'ai trouvé que certains acteurs étaient particulièrement bons, Yannik Mazzilli arrive à passer à merveille d'un personnage grotesque à un personnage sérieux et énigmatique comme. J'ai trouvé également que Aude Mourier était très attachante et pleine de charme.

En résumé une pièce sans prétention qui nous a fait passer un bon moment.

J'avais entendu tellement de bien de cette pièce... Je m'attendais donc à quelque chose de génial. Au final, j'ai un peu souri mais cela ne va pas plus loin.

Les blagues n'ont rien d'exceptionnel, le changement incessant de tableau est perturbant, ce n'est pas forcément évident à suivre. Je n'ai pas trop saisi le pourquoi du titre. Mais cela vient peut-être de moi. Des fois, on passe à côté d'un spectacle. Il en faut pour tout le monde.

A noter cependant un petit plus pour Yannick Mazzilli qui se démarque des autres.

Une chouette comédie d’Ariane Mourier, « romantico-délirante » sur les bonnes raisons de vivre, les questions existentielles de la trentaine et les petits riens qui énervent mais vraiment quoi…

Le couple, les relations au travail, les mecs, les nanas, le désir de ne pas avoir d’enfant (ou pas) et l’amour bien sûr !... tout y passe, s'y casse et repasse.

Sur un rythme effréné, la pièce se compose de situations et de personnages bien trempés, mitraillée par des répliques adroites et ciselées qui empruntent à l’air du temps ses codes et ses questions. Nous sommes cueillis dès le début par les personnages, transbahutés de scènes en scènes dans un tourbillon où la dérision se dispute à la poésie burlesque des choses de leurs vies.

La mise en scène de David Roussel joue d’adresse et de rapidité pour permettre aux comédiens de passer d’un rôle à l’autre en surfant sur les situations avec fluidité. Ils sont drôles, attachants, tous très bons.

J'y suis allé poussé par mon fils, l'affiche ne me tentait guère.

J'en suis ressorti enchanté, avec une belle pêche. Séduit par le jeu des acteurs. Mais c'était en juillet au festival d'Avignon, et aujourd'hui, il ne me reste pas grand chose de cette comédie qui n'apporte finalement pas de message.

Bref, un bon divertissement assez original.

Les Lapins sont Toujours en Retard est une pièce divertissante mais qui ne m'a pas totalement convaincue.

On se demande où va aller l'histoire pendant toute la pièce et on se rend compte de son fil rouge qu'au dernier moment.
Normalement j'aime ce genre de pièce, me demander où elle va, rassembles les pièces du puzzle et enfin attendre avec impatience la chute qui me donnera les clés. Mais ici, même en me donnant les clés, je n'ai pas trouvé le trésor fabuleux.

C'est comme si à la fin on se disait "ah ! c'est donc ça". Et puis rien de plus. On n'y réfléchit pas. En somme c'est un petit peu creux.
C'est une comédie sympathique, voilà tout.
Détrompez-vous j'ai quand même aimé cette pièce. Les acteurs étaient bons et j'ai particulièrement apprécié Loïc Legendre.
Les décors étaient surprenants dans leur ingéniosité. On passait d'un univers à un autre en quelques secondes.

C'est une pièce distrayante qui est bien dans la veine du Théâtre des Béliers, mais j'étais déçu car j'adore et je suis exigeante avec ce genre.

Cette pièce surprend d'abord dans sa construction. La première scène démarre chez un psychothérapeute.

On y découvre une jeune femme hésitante, peu sûre d'elle, ayant du mal à formuler ses réponses. Pourquoi nous fait on assister à cette séance ? Surtout ne pas prendre cette scène pour quelque chose d'anodin. C'est l'élément clé de la pièce, son fil rouge. En effet, si l'auteur nous conte ensuite par le menu l'histoire de deux soeurs jumelles diamétralement opposées l'une de l'autre et ayant coupé tout contact l'une avec l'autre, c'est pour mieux nous surprendre par sa scène finale. Il prend en effet un malin plaisir à nous balader jusqu'à ce que l'on comprenne que les deux soeurs dont il a choisi de nous raconter l'histoire, ne sont finalement pas si opposées que cela. Je ne compte pas dévoiler ici la clé de l'énigme, ni sa fin mais encore une fois, le spectateur doit s'interroger sur la présence de ce psy ? A quoi sert il ?

Les comédiens qui sont amenés à jouer différents rôles à la fois font preuve de talent et enchaînent les costumes différents ainsi que les décors à un rythme élevé. Cela donne une nouvelle dynamique à la pièce. Mention spéciale pour la comédienne qui interprète le rôle de Colette, la confidente l'une des soeurs. Ses scènes sont absolument géniales et elle fait passer énormément de choses alors que son personnage pouvait laisser penser l'inverse. Les changements de décor sont bluffants avec une grande économie de moyens.

Bref, c'est une pièce très intéressante dans son intention mais les dialogues ne servent pas toujours bien l'histoire. Je comprends que l'on puisse être emballé par cette pièce mais il m'a manqué quelque chose. Scènes inégales, Sensation d'assister à des sketchs ?

Difficile à exprimer. Mais je suis restée sur ma faim. Jolie découverte néanmoins.

Quelle jolie surprise !

Cette pièce est un petit bijou de mise en scène et de performance scénique. Sur un fond musical, les scènes s’enchaînent à une vitesse impressionnante. Les comédiens vont et viennent avec plusieurs casquettes, ils changent de chemise comme de personnages !

Une pièce qui en plus d'être très bien orchestrée, est très drôle !

J'ai adoré ! Et à en croire l'engouement dans la salle, je n'étais pas la seule ;)

Une pièce qui démarre par une variation du thème de ‘Thunderstruck’ d’AC/DC ne peut pas être mauvaise.
Les lapins sont toujours en retard, ne déroge pas à la règle. On y trouve des hamsters et un perroquet aussi…

Sous couvert d’une fable burlesque, on finit par découvrir une problématique inattendue que je ne dévoilerai pas pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découvrir par vous-même.

On passe un bon moment, beaucoup de rires mais aussi des réflexions plus profondes et des dialogues dont certaines parties mériteraient de devenir cultes (surtout quand on parle des hamsters !)

Les comédiens sont très bons, pas de sur-jeu. J’ai adoré les changements de costumes, l’ambiance sonore et la mise en scène astucieuse qui permet de se déplacer dans de nombreux lieux.

La pièce a plu à toute la famille : grands parents et ados ont aussi adoré.