Critiques pour l'événement Les Heures Souterraines
Très bonne surprise que cette pièce sombre et désespérante.
Deux êtres malmenés par la vie se croisent sans jamais se rencontrer. Lui (Thierry Frémont), médecin urgentiste dont la vie sentimentale est un échec, témoin, bien souvent impuissant, de la misère sociale et humaine. Elle (Anne loiret) cadre dans une entreprise est victime de harcèlement moral par son patron qui l'humilie et finit par la démolir.
Un moment très fort recommandé.
Deux êtres malmenés par la vie se croisent sans jamais se rencontrer. Lui (Thierry Frémont), médecin urgentiste dont la vie sentimentale est un échec, témoin, bien souvent impuissant, de la misère sociale et humaine. Elle (Anne loiret) cadre dans une entreprise est victime de harcèlement moral par son patron qui l'humilie et finit par la démolir.
Un moment très fort recommandé.
A chaque fois que je vais voir l'adaptation d'un livre que j'ai bien aimé, je me dis que je vais être déçue... Sans surprise, c'est ce qui s'est passé avec les heures souterraines.
Déçue notamment par l'interprétation de Thierry Frémont car dans mon souvenir l'histoire de son personnage dans le bouquin est beaucoup plus captivante. Mais l'excellent jeu de Anne Loiret sauve la pièce. Il faut juste ne pas s'attendre à une adaptation fidèle du roman de Delphine De Vigan.
Déçue notamment par l'interprétation de Thierry Frémont car dans mon souvenir l'histoire de son personnage dans le bouquin est beaucoup plus captivante. Mais l'excellent jeu de Anne Loiret sauve la pièce. Il faut juste ne pas s'attendre à une adaptation fidèle du roman de Delphine De Vigan.
Au Théâtre de Paris, Anne Kessler patauge dans une adaptation lourdaude des Heures souterraines.
La double partition monologale de Delphine de Vigan, à l’écriture et à l’intérêt inégaux, offre une qualité d’interprétation variée : tandis qu’Anne Loiret emporte l’adhésion, Thierry Frémont semble plus terne et moins investi.
Un divertissement honnête mais loin d’être indispensable.
La double partition monologale de Delphine de Vigan, à l’écriture et à l’intérêt inégaux, offre une qualité d’interprétation variée : tandis qu’Anne Loiret emporte l’adhésion, Thierry Frémont semble plus terne et moins investi.
Un divertissement honnête mais loin d’être indispensable.
Une pièce grave et touchante très bien interprétée se joue sur la scène du théâtre de Paris en juin.
Pas de tentatives pour détourner le sujet du harcèlement au travail pour faire rire. Ici, la fragilité de l'être humain est exposée sans pudeur. Deux histoires croisées dont une prend très rapidement le dessus : celle d'Anne Loiret. Directrice adjointe, elle a fait l'erreur de contredire son supérieur un jour, déclanchant alors une lente chute aux enfers. La honte de se laisser faire, le désarroi face à des réactions que l'on ne comprend pas, l'isolement au travail, peu à peu... Ces thèmes sont très bien abordés par le texte. Le personnage de Thierry Frémont, de son côté, semble plus être là en appui à sa partenaire. Il ajoute du contexte, aborde le sujet du stress au travail comme l'un des phénomènes médicaux montants du XXIème siècle... Si bien que l'on s'intéresse assez peu à son propre problème : l'amour à sens unique.
Les deux acteurs sont très réalistes dans leurs personnages. La détresse est visible dans toute la gestuelle d'Anne Loiret et l'on suit ses espoirs et ses déceptions sur son visage et dans ses intonations. Thierry Frémont n'est pas en reste et nous offre un médecin désabusé très crédible.
La mise en scène, quant à elle, est très épurée. Elle met ainsi l'accent sur la fragilité des deux acteurs qui n'ont presque rien sur quoi s'appuyer. Les objets du quotidien ne leur sont plus d'aucun secours. A l'exception d'une carte de héros offerte par un enfant...
Une pièce très jolie, on aurait aimé avoir une histoire plus forte et plus claire à laquelle se raccrocher pour comprendre le personnage de Thierry Frémont.
Pas de tentatives pour détourner le sujet du harcèlement au travail pour faire rire. Ici, la fragilité de l'être humain est exposée sans pudeur. Deux histoires croisées dont une prend très rapidement le dessus : celle d'Anne Loiret. Directrice adjointe, elle a fait l'erreur de contredire son supérieur un jour, déclanchant alors une lente chute aux enfers. La honte de se laisser faire, le désarroi face à des réactions que l'on ne comprend pas, l'isolement au travail, peu à peu... Ces thèmes sont très bien abordés par le texte. Le personnage de Thierry Frémont, de son côté, semble plus être là en appui à sa partenaire. Il ajoute du contexte, aborde le sujet du stress au travail comme l'un des phénomènes médicaux montants du XXIème siècle... Si bien que l'on s'intéresse assez peu à son propre problème : l'amour à sens unique.
Les deux acteurs sont très réalistes dans leurs personnages. La détresse est visible dans toute la gestuelle d'Anne Loiret et l'on suit ses espoirs et ses déceptions sur son visage et dans ses intonations. Thierry Frémont n'est pas en reste et nous offre un médecin désabusé très crédible.
La mise en scène, quant à elle, est très épurée. Elle met ainsi l'accent sur la fragilité des deux acteurs qui n'ont presque rien sur quoi s'appuyer. Les objets du quotidien ne leur sont plus d'aucun secours. A l'exception d'une carte de héros offerte par un enfant...
Une pièce très jolie, on aurait aimé avoir une histoire plus forte et plus claire à laquelle se raccrocher pour comprendre le personnage de Thierry Frémont.
Emballée par le sujet ( le harcèlement au travail ) qui n'avait jamais été abordé jusque là au théâtre mais aussi sur la solitude et la difficulté de rencontrer l'âme sœur dans une grande ville telle que Paris, j'ai particulièrement accroché à cette pièce.
Anne Loiret y est magnifique de bout en bout. Elle décrit bien les petites perfidies dont elle fait l'objet du jour au lendemain alors même que jusqu'à ce moment fatidique elle entretenait de très bonnes relations avec son N+1. Le décor et la façon dont se croisent les personnages au fur et à mesure que la pièce progresse servent bien la pièce. Beau final également avec un choix musical particulièrement bien senti avec ce morceau des Pink Floyd.
Thierry Frémont n'est pas en reste mais il y a plus de place pour le personnage féminin dans cette pièce que pour celui joué par cet acteur. Le troisième personnage, toujours suggéré mais jamais montré, étant le patron de cette femme qui passe par tous les états. Heureusement qu'elle peut s'en remettre à la carte magique que lui a remis son fils.
Jolie surprise donc.
Anne Loiret y est magnifique de bout en bout. Elle décrit bien les petites perfidies dont elle fait l'objet du jour au lendemain alors même que jusqu'à ce moment fatidique elle entretenait de très bonnes relations avec son N+1. Le décor et la façon dont se croisent les personnages au fur et à mesure que la pièce progresse servent bien la pièce. Beau final également avec un choix musical particulièrement bien senti avec ce morceau des Pink Floyd.
Thierry Frémont n'est pas en reste mais il y a plus de place pour le personnage féminin dans cette pièce que pour celui joué par cet acteur. Le troisième personnage, toujours suggéré mais jamais montré, étant le patron de cette femme qui passe par tous les états. Heureusement qu'elle peut s'en remettre à la carte magique que lui a remis son fils.
Jolie surprise donc.
Une pièce grave pour un sujet rare au théâtre : explorons le coté obscur du monde du travail.
Deux parcours professionnels très différents mais on n'accroche qu'avec celui d'Adeline Loiret qui nous fait partager la descente aux enfers d'une cadre dirigeante progressivement mise au placard, c'est très efficace et terriblement réaliste.
Pour Thierry Frémont, médecin urgentiste confronté à la détresse et à la misère des autres, on n'accroche moins car il expose sa relation amoureuse non réciproque au premier plan, au lieu de focaliser sur ses patients.
Autre point : la pièce est basée sur l'introspection donc le rythme est assez lent et cela peut faire décrocher les spectateurs.
Bref, un sentiment mitigé au final et une certaine frustration.
Deux parcours professionnels très différents mais on n'accroche qu'avec celui d'Adeline Loiret qui nous fait partager la descente aux enfers d'une cadre dirigeante progressivement mise au placard, c'est très efficace et terriblement réaliste.
Pour Thierry Frémont, médecin urgentiste confronté à la détresse et à la misère des autres, on n'accroche moins car il expose sa relation amoureuse non réciproque au premier plan, au lieu de focaliser sur ses patients.
Autre point : la pièce est basée sur l'introspection donc le rythme est assez lent et cela peut faire décrocher les spectateurs.
Bref, un sentiment mitigé au final et une certaine frustration.
Le théâtre de Paris a clairement fait le choix de mettre à l'honneur un thème que l'on voit peu : le travail.
Mais Les heures souterraines, se distinguent d'Open Space par sa gravité. Le thème n'est pas un travail joyeux mais celui insidieux, celui qui fait souffrir. Les deux comédiens nous racontent deux histoires: Thierry Frémont en médecin à domicile qui perçoit la souffrance et la solitude des autres et Anne Loiret en vice présidente rejetée, mise au placard par son patron. Une des deux est largement au-dessus, celle d'Adeline Loiret qui arrive à nous faire percevoir les doutes, les interrogations et la détresse de sa situation.
La mise en scène est plutôt bien mais pas extraordinaire et la fin nous laisse un peu frustré.
La pièce est bien mais sans plus.
Mais Les heures souterraines, se distinguent d'Open Space par sa gravité. Le thème n'est pas un travail joyeux mais celui insidieux, celui qui fait souffrir. Les deux comédiens nous racontent deux histoires: Thierry Frémont en médecin à domicile qui perçoit la souffrance et la solitude des autres et Anne Loiret en vice présidente rejetée, mise au placard par son patron. Une des deux est largement au-dessus, celle d'Adeline Loiret qui arrive à nous faire percevoir les doutes, les interrogations et la détresse de sa situation.
La mise en scène est plutôt bien mais pas extraordinaire et la fin nous laisse un peu frustré.
La pièce est bien mais sans plus.
Les avis de la rédaction