Critiques pour l'événement Les Fantômes de la Rue Papillon
Un banc, un réverbère et c’est tout. Un décor simple et dépouillé suffit largement pour l’histoire qui va se dérouler sous nos yeux.
Sur le banc, il y a Joseph qui attend depuis 75 ans, il est rejoint par le jeune Haïssa qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Ces deux-là sont des fantômes, ils sont morts tous les deux devant le 4 de la rue Papillon. Oui des fantômes, ça existe ! Ils ne peuvent s’éloigner de l’endroit de leur mort et sont isolés du monde, ils n’entendent pas les vivants qui passent devant eux. Pour s’informer, Joseph essaye de lire le journal par-dessus les épaules des passants qui sont à proximité, l’arrivée d’Haïssa va l’affranchir sur les nouvelles technologies et l’Histoire…
Les deux compères vont se découvrir, non sans difficulté mais au final, ils découvrent qu’ils sont morts pour la même raison : la peur (puis la haine) de l’autre.
Michel Jonasz est émouvant quand son personnage s’acharne pour savoir ce qui est arrivé au reste de sa famille, il n’a aucun conscience d’avoir été au cœur de la Shoah, la révélation est terrible et Haïssa (un Eddy Moniot brillant) qui connait l’Histoire peine à lui dire la vérité et ma foi, je n’aurais pas aimé être à sa place.
La pièce a une résonnance avec notre actualité et rien que pour ça, elle est nécessaire.
Sur le banc, il y a Joseph qui attend depuis 75 ans, il est rejoint par le jeune Haïssa qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Ces deux-là sont des fantômes, ils sont morts tous les deux devant le 4 de la rue Papillon. Oui des fantômes, ça existe ! Ils ne peuvent s’éloigner de l’endroit de leur mort et sont isolés du monde, ils n’entendent pas les vivants qui passent devant eux. Pour s’informer, Joseph essaye de lire le journal par-dessus les épaules des passants qui sont à proximité, l’arrivée d’Haïssa va l’affranchir sur les nouvelles technologies et l’Histoire…
Les deux compères vont se découvrir, non sans difficulté mais au final, ils découvrent qu’ils sont morts pour la même raison : la peur (puis la haine) de l’autre.
Michel Jonasz est émouvant quand son personnage s’acharne pour savoir ce qui est arrivé au reste de sa famille, il n’a aucun conscience d’avoir été au cœur de la Shoah, la révélation est terrible et Haïssa (un Eddy Moniot brillant) qui connait l’Histoire peine à lui dire la vérité et ma foi, je n’aurais pas aimé être à sa place.
La pièce a une résonnance avec notre actualité et rien que pour ça, elle est nécessaire.
L'histoire n'est-elle qu'un éternel recommencement (n'est ce pas Thucydide ?) ou bien l'Homme peut-il influencer son destin en apprenant de ses expériences ?
Tel pourrait être le point de départ de cette pièce.
Une vaste question à laquelle elle ne propose pas forcément de réponse (du reste en existe-t-il vraiment une ?), mais provoque indiscutablement une réflexion chez le spectateur. Et en ces temps troublés, cela n'est pas forcément une mauvaise chose.
Plantons le décor : un banc, deux fantômes, deux histoires, deux époques et un dialogue qui s'instaure. Si au début, ce dernier se focalise sur la mort du jeune Haïssa, très vite l'histoire devient plus profonde et emporte le public plus loin dans le passé (mais pour mieux le ramener vers son présent et le pousser à s'interroger sur son avenir. Ingénieux !)
Servi par deux bons comédiens, le texte fait habilement côtoyer émotion et humour. Une alliance bienvenue qui permet de ne pas rendre l'atmosphère trop lourde ou la transformer en véritable leçon de morale.
Certes quelques longueurs sont à déplorer, mais globalement cette pièce est une découverte intéressante.
Tel pourrait être le point de départ de cette pièce.
Une vaste question à laquelle elle ne propose pas forcément de réponse (du reste en existe-t-il vraiment une ?), mais provoque indiscutablement une réflexion chez le spectateur. Et en ces temps troublés, cela n'est pas forcément une mauvaise chose.
Plantons le décor : un banc, deux fantômes, deux histoires, deux époques et un dialogue qui s'instaure. Si au début, ce dernier se focalise sur la mort du jeune Haïssa, très vite l'histoire devient plus profonde et emporte le public plus loin dans le passé (mais pour mieux le ramener vers son présent et le pousser à s'interroger sur son avenir. Ingénieux !)
Servi par deux bons comédiens, le texte fait habilement côtoyer émotion et humour. Une alliance bienvenue qui permet de ne pas rendre l'atmosphère trop lourde ou la transformer en véritable leçon de morale.
Certes quelques longueurs sont à déplorer, mais globalement cette pièce est une découverte intéressante.
Deux interprètes se partagent ce scénario lourd en intentions.
Certes l'émotion est bien présente quand on parle de génocide et de morts tragiques et injustes.
J'aurais juste attendu plus de spiritualité avec ces deux âmes en suspens.
Ce jeune défunt qui retourne auprès des vivants pour en rapporter des outils informatiques, m'a laissé quelque peu perplexe !
Un spectacle néanmoins intéressant si l'on fait abstraction de ce qui m’apparaît comme une incohérence.
Certes l'émotion est bien présente quand on parle de génocide et de morts tragiques et injustes.
J'aurais juste attendu plus de spiritualité avec ces deux âmes en suspens.
Ce jeune défunt qui retourne auprès des vivants pour en rapporter des outils informatiques, m'a laissé quelque peu perplexe !
Un spectacle néanmoins intéressant si l'on fait abstraction de ce qui m’apparaît comme une incohérence.
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