Critiques pour l'événement Les Amoureux de Goldoni
Goldoni écrit cette pièce en 1759, reprenant les thèmes qui lui sont chers et qui fondent les comédies italiennes et françaises de cette période classique. Nous y retrouvons ici la fougue des approches amoureuses, le calcul des mariages arrangés, l’autorité parentale implacable et liberticide des vieux parents, oncles ou tuteurs opprimant les jeunes gens, les tromperies et autres duperies, les arlequinades et les pantalonnades.
Chez nos jeunes amants, du caprice à la posture, le lien est ténu. Nous ne savons pas si Eugénie joue avec Fulgence comme avec son ours en peluche ou si elle ressent vraiment la jalousie qu’elle invoque avec la même sincérité des sentiments amoureux qui semblent les lier tous les deux. Une vraie tête à claque en face d’une vraie tête de mule, voilà nos amoureux. Heureusement, la sœur de l’une et l’ami de l’autre vont agir prestement pour camoufler les risques, déjouer les calculs du tuteur et les velléités d’un comte aux abois.
Voici un Goldoni au burlesque appuyé jusqu’au désopilant aux allures de fantaisie théâtrale actualisée dans les années sixties avec moult clins d’œil musicaux et dansés.
L‘adaptation et la mise en scène de Marco Pisano privilégie la farce au chapon, le rire au sourire, le visuel à la réplique, nous faisant penser au théâtre de tréteaux voire à la Commedia dell’arte.
L’ensemble fonctionne plutôt bien malgré plusieurs ruptures de rythmes dans les enchainements de situations et quelques monologues un peu lourds et trop lents. Mais la farandole de gags et d’astuces scéniques bienvenues, jouée savoureusement par une distribution enthousiaste, est entraînée par les remarquables Benoit Solès, Yoann Sover et Sophie Nicollas, qui, reconnaissons-le, sauvent la mise.
Les rires parsèment le spectacle au fil des surprises farcesques et des situations délicieusement jouées. Le plaisir du théâtre malin et joyeux de Goldoni est bien rendu.
Chez nos jeunes amants, du caprice à la posture, le lien est ténu. Nous ne savons pas si Eugénie joue avec Fulgence comme avec son ours en peluche ou si elle ressent vraiment la jalousie qu’elle invoque avec la même sincérité des sentiments amoureux qui semblent les lier tous les deux. Une vraie tête à claque en face d’une vraie tête de mule, voilà nos amoureux. Heureusement, la sœur de l’une et l’ami de l’autre vont agir prestement pour camoufler les risques, déjouer les calculs du tuteur et les velléités d’un comte aux abois.
Voici un Goldoni au burlesque appuyé jusqu’au désopilant aux allures de fantaisie théâtrale actualisée dans les années sixties avec moult clins d’œil musicaux et dansés.
L‘adaptation et la mise en scène de Marco Pisano privilégie la farce au chapon, le rire au sourire, le visuel à la réplique, nous faisant penser au théâtre de tréteaux voire à la Commedia dell’arte.
L’ensemble fonctionne plutôt bien malgré plusieurs ruptures de rythmes dans les enchainements de situations et quelques monologues un peu lourds et trop lents. Mais la farandole de gags et d’astuces scéniques bienvenues, jouée savoureusement par une distribution enthousiaste, est entraînée par les remarquables Benoit Solès, Yoann Sover et Sophie Nicollas, qui, reconnaissons-le, sauvent la mise.
Les rires parsèment le spectacle au fil des surprises farcesques et des situations délicieusement jouées. Le plaisir du théâtre malin et joyeux de Goldoni est bien rendu.
La performance de Benoît Solès (Fulgance) mérite à elle seule d'aller voir cette pièce.
Son jeu de corps et ses expressions faciales dégagent une telle énergie. Il pousse loin son jeu mais il reste juste. Les personnages masculin sont une réussite. David Halevim incarne un parfait oncle fantasque et sans le sou. Yoann Sover est parfait dans cette interprétation très 60s du meilleur ami de Fulgance.
Je suis moins enthousiaste vis à vis des personnages féminins qui ne m'ont pas réellement charmé.
Une histoire assez banale, pas trop longue et pas prise de tête (pour les spectateurs), qui permet de passer une agréable soirée.
Son jeu de corps et ses expressions faciales dégagent une telle énergie. Il pousse loin son jeu mais il reste juste. Les personnages masculin sont une réussite. David Halevim incarne un parfait oncle fantasque et sans le sou. Yoann Sover est parfait dans cette interprétation très 60s du meilleur ami de Fulgance.
Je suis moins enthousiaste vis à vis des personnages féminins qui ne m'ont pas réellement charmé.
Une histoire assez banale, pas trop longue et pas prise de tête (pour les spectateurs), qui permet de passer une agréable soirée.
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