La pièce est brillante.

Pour me faire apprécier un thème pareil alors que je suis à l'opposé des idées défendues par l'un et par l'autre, il fallait le faire, et c'est réussi. Les débats sont intéressants à suivre grâce à l'écriture remarquable, à l'humour omniprésent, à l'évolution des personnages et à l'interprétation au naturel.

Je ne regrette pas un seul instant d'être allé voir le travail de Steve Suissa et Francis Huster, encore moins d'avoir découvert Davy Sardou. Mais malgré tout, je préfère largement les voir évoluer dans un thème autre que celui de la religion !

J'ai revu avec avec plaisir cette pièce qui date d'il y a une petite vingtaine d'année (à l'époque c'est Jean Piat qui interprétait le prêtre irlandais alcoolo).
Les thématiques abordées sont toujours d'actualité, même si personnellement, j'aurais préféré qu'elles soient encore plus approfondies en remaniant le texte pour le rendre encore plus percutant avec notre actualité.

Les deux comédiens sont bons et assortis, Huster en prêtre alcoolo avec sa paroisse qui 'ronronne' et Davy Sardou en jeune séminariste fougueux qui veut révolutionner l'église s'envoient des répliques piquantes comme il faut.
Une bonne soirée donc.

Un sujet qui sort de l'ordinaire mais mal traité. Je n'ai pas aimé les lenteurs et la vision de l’Église donnée.
A ces écueils s'ajoute un Francis Huster qui surjoue et en fait des tonnes.

Une pièce qui soulève de vrais questions sur la place de l'église et son évolution à travers les siècles. J'ai été déçu par le jeu de Francis Huster qui en fait trop. C'est dommage.

Rencontre au sommet pour deux excellents acteurs. Sardou est parfait en chien fou révolté alors qu'Huster campe avec conviction un prêtre plein de sagesse. Les propos de la pièce résonnent de manière étrangement moderne et l'on se prend à suivre ce match idéologique avec un plaisir certain.