Critiques pour l'événement La serva amorosa
Quel modernisme dans ce texte si ancien !
Décors superbes, dans une mise en scène très intelligente dans l'occupation des espaces.
Les acteurs sont très bons également.
J'ai juste du mal avec le rôle d'Arlequin, mais c'est général à tous les arlequins.
Je n'y trouve jamais un intérêt quelconque.
Décors superbes, dans une mise en scène très intelligente dans l'occupation des espaces.
Les acteurs sont très bons également.
J'ai juste du mal avec le rôle d'Arlequin, mais c'est général à tous les arlequins.
Je n'y trouve jamais un intérêt quelconque.
La revanche d'une femme !
Nous sommes en Italie, au XVIIIe siècle dans une maison bourgeoise.
Autant dire que les conditions ne sont pas très favorables à l'émancipation d'une servante, veuve de surcroît.
Et pourtant .....
Coraline, domestique au grand coeur qui regorge d'intelligence, mène tout son petit monde à la baguette pour sauver son maître tombé en disgrâce.
Tour à tour enjoleuse et rusée, séduisante et calculatrice, n'hésitant pas à recourir au mensonge, elle manie l'intrigue comme personne pour arriver à ses fins.
Goldoni était un fervent admirateur de Molière, et certaines scènes rappellent en particulier le "Malade imaginaire", et l'on entendrait presque Toinette intriguer, et le célèbre "drelin drelin" d'Argan.
Dans ce grand rôle féministe Isabelle Carré fait merveille.
Avec sa façon bien à elle d'interpréter son personnage, elle nous captive tout le long de cette comédie délectable. Son jeu, ses changements d'humeurs, sa fausse ingénuité, tout est parfait !
Il faut dire qu'elle est bien entourée : Jackie Berroyer, savoureux en vieil homme chevrotant, Hélène Babu piquante maîtresse femme, Tom Pezier, fils idiot mais touchant dont chaque apparition est un régal.
Sans oublier Jérôme Pouly, irréprochable notable, Jérémy Lewin, parfaitement élastique dans le costume d'Arlequin, et la très savoureuse Ombeline Guillem.
Habituée de cette grande scène de la Porte St Martin, Catherine Hiegel a réussi haut la main son pari, elle qui jouait le rôle titre il y a quelques 30 ans.
Menant son équipe avec le talent qu'on lui connaît, s'appuyant sur des décors somptueux, elle dirige avec virtuosité ses comédiens, somptueusement vêtus, et le résultat est époustouflant !
Un moment inratable hors du temps !
Nous sommes en Italie, au XVIIIe siècle dans une maison bourgeoise.
Autant dire que les conditions ne sont pas très favorables à l'émancipation d'une servante, veuve de surcroît.
Et pourtant .....
Coraline, domestique au grand coeur qui regorge d'intelligence, mène tout son petit monde à la baguette pour sauver son maître tombé en disgrâce.
Tour à tour enjoleuse et rusée, séduisante et calculatrice, n'hésitant pas à recourir au mensonge, elle manie l'intrigue comme personne pour arriver à ses fins.
Goldoni était un fervent admirateur de Molière, et certaines scènes rappellent en particulier le "Malade imaginaire", et l'on entendrait presque Toinette intriguer, et le célèbre "drelin drelin" d'Argan.
Dans ce grand rôle féministe Isabelle Carré fait merveille.
Avec sa façon bien à elle d'interpréter son personnage, elle nous captive tout le long de cette comédie délectable. Son jeu, ses changements d'humeurs, sa fausse ingénuité, tout est parfait !
Il faut dire qu'elle est bien entourée : Jackie Berroyer, savoureux en vieil homme chevrotant, Hélène Babu piquante maîtresse femme, Tom Pezier, fils idiot mais touchant dont chaque apparition est un régal.
Sans oublier Jérôme Pouly, irréprochable notable, Jérémy Lewin, parfaitement élastique dans le costume d'Arlequin, et la très savoureuse Ombeline Guillem.
Habituée de cette grande scène de la Porte St Martin, Catherine Hiegel a réussi haut la main son pari, elle qui jouait le rôle titre il y a quelques 30 ans.
Menant son équipe avec le talent qu'on lui connaît, s'appuyant sur des décors somptueux, elle dirige avec virtuosité ses comédiens, somptueusement vêtus, et le résultat est époustouflant !
Un moment inratable hors du temps !
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