Critiques pour l'événement La plus précieuse des marchandises
C’est un conte qui débute comme toutes les histoires par « il était une fois ». Comme un récit qui se raconte de génération en génération, tradition orale pour ne pas oublier.
Tout est à la fois nommé et daté sans l’être complètement, c’est volontairement flou : on ne parle pas de juifs ni de nazis même si l’on devine leurs présences, les sans-cœur et les chasseurs de sans-cœur. C’est dans un bois parmi tant d’autres bois, où passe un train comme tant d’autres trains. Une fable qui paraît hors du temps.
C’est l’histoire parmi tant d’autres histoire de cette petite marchandise et de ces bûcherons, héros malgré eux, « juste » un peu par hasard et beaucoup par amour.
C’est agréable et très doux. Pas de pathos pour ce récit qui pourrait l’être mais au contraire beaucoup de distinction, de sagesse et de mise à distance.
C’est drôle aussi et tendre.
A voir parce que l’on aime écouter des histoires et aussi pour ne pas oublier.
Tout est à la fois nommé et daté sans l’être complètement, c’est volontairement flou : on ne parle pas de juifs ni de nazis même si l’on devine leurs présences, les sans-cœur et les chasseurs de sans-cœur. C’est dans un bois parmi tant d’autres bois, où passe un train comme tant d’autres trains. Une fable qui paraît hors du temps.
C’est l’histoire parmi tant d’autres histoire de cette petite marchandise et de ces bûcherons, héros malgré eux, « juste » un peu par hasard et beaucoup par amour.
C’est agréable et très doux. Pas de pathos pour ce récit qui pourrait l’être mais au contraire beaucoup de distinction, de sagesse et de mise à distance.
C’est drôle aussi et tendre.
A voir parce que l’on aime écouter des histoires et aussi pour ne pas oublier.
... Un récit théâtral superbe où la fiction « qui n’est pas vraie » raconte la réalité inimaginable qui a existé. Un spectacle que l’on n’oubliera pas, autant nécessaire qu’agréable...
Ah ces horaires de théâtre qui permettent de vivre après, que c’est doux. Surtout quand ils vous permettent de profiter du paquet du haut des champs. Double moment culture, je flirte avec le rentable.
Et puis, les affres du COVID. Mauro m’alpague. A sa diction, je devine que son masque m’est salvateur. Il a dû être acteur. Il hésite, tâtonne Mauro.
- Mais Monsieur, vous ne portez pas le masque ?
- Non
- Vous êtes révolutionnaire ?
- Au contraire
- Mais alors, aidez-moi, je suis perdu, je me noie
- Les consignes ont changé. Votre pass vous prémunit.
- Ahhh
Ses épaules se relâchent. Sa tension s’apaise. Je le verrouille définitivement :
- C’est une soirée bas les masques
Il a la référence, me sourit. Son épouse aussi. Dans ce théâtre, on imagine que la moitié des spectateurs connaissent personnellement Mireille Dumas.
Finalement, l’ambiance est assez festive. La salle est pleine, c’est agréable. Elle annonce soit un réseau colossal de la production, soit de l’ingéniosité.
Ce sera définitivement le second point. Ah putain ! que c’est beau l’intelligence.
D’abord, il y a ce texte parfois drôle, souvent élégant. L’idée de départ en est savoureuse, celle d’un conte qui n’est pas pour enfant. Allez au théâtre pour se faire raconter une histoire. C’est l’évidence même, le nécessaire. Enfin un endroit où l’on peut prendre le temps d’écouter pleinement une histoire. Surtout quand l’exigence du texte se retrouve sur scène, dans une quête de beau qui vient soutenir le propos.
C’est une pièce ravissante et intense à la fois. Pas de ces intensités frénétiques où l’on vous martèle, pour acter votre conviction. Une intensité d’émotions, délicates et finalement précises. De celles qui nous accompagnent, nous enveloppent. Des sentiments latents.
Rire de temps en temps, la larme flirtant aussi, le cerveau vagabonde. Mes errances m’angoissaient pendant la pièce. Non pas de fin mièvre, j’avais peur. Il n’en fut rien. La chute souligne finalement la brillance du reste.
A voir, c’est à 18h30, à côté de Christo.
Pas à côté de Mauro, il postillonne.
Et puis, les affres du COVID. Mauro m’alpague. A sa diction, je devine que son masque m’est salvateur. Il a dû être acteur. Il hésite, tâtonne Mauro.
- Mais Monsieur, vous ne portez pas le masque ?
- Non
- Vous êtes révolutionnaire ?
- Au contraire
- Mais alors, aidez-moi, je suis perdu, je me noie
- Les consignes ont changé. Votre pass vous prémunit.
- Ahhh
Ses épaules se relâchent. Sa tension s’apaise. Je le verrouille définitivement :
- C’est une soirée bas les masques
Il a la référence, me sourit. Son épouse aussi. Dans ce théâtre, on imagine que la moitié des spectateurs connaissent personnellement Mireille Dumas.
Finalement, l’ambiance est assez festive. La salle est pleine, c’est agréable. Elle annonce soit un réseau colossal de la production, soit de l’ingéniosité.
Ce sera définitivement le second point. Ah putain ! que c’est beau l’intelligence.
D’abord, il y a ce texte parfois drôle, souvent élégant. L’idée de départ en est savoureuse, celle d’un conte qui n’est pas pour enfant. Allez au théâtre pour se faire raconter une histoire. C’est l’évidence même, le nécessaire. Enfin un endroit où l’on peut prendre le temps d’écouter pleinement une histoire. Surtout quand l’exigence du texte se retrouve sur scène, dans une quête de beau qui vient soutenir le propos.
C’est une pièce ravissante et intense à la fois. Pas de ces intensités frénétiques où l’on vous martèle, pour acter votre conviction. Une intensité d’émotions, délicates et finalement précises. De celles qui nous accompagnent, nous enveloppent. Des sentiments latents.
Rire de temps en temps, la larme flirtant aussi, le cerveau vagabonde. Mes errances m’angoissaient pendant la pièce. Non pas de fin mièvre, j’avais peur. Il n’en fut rien. La chute souligne finalement la brillance du reste.
A voir, c’est à 18h30, à côté de Christo.
Pas à côté de Mauro, il postillonne.
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