Critiques pour l'événement La Maladie de la mort
J'ai découvert Duras par ce spectacle et je ne le regrette en rien. La mise en scène intelligente de Muriel Mayette-Holtz et Matthias Langhoff fait appel à la vidéo, projetée sans interruption durant tout le spectacle, derrière un Alexandre Pavloff excellent, donnant à entendre avec brio la langue de Duras. Un spectacle, un auteur, et un acteur à découvrir au plus vite, pour ceux qui ne les connaitraient pas.
La Maladie de la mort, long poème en prose écrit lors d'une période de souffrance intense par Marguerite Duras en 1982, décortique l'absence de désir et la difficulté pour l'homme de comprendre le fonctionnement de la psyché féminine.
Duras, dans une réflexion fine, rend hommage au mystère de la femme, à son savoir et à son humilité. La transposition théâtrale de ce court chef-d'œuvre sur le manque d'aimer n'allait pas de soi et pourtant, l'administratrice générale du Français assistée de Matthias Langhoff donne à entendre la langue durassienne avec un désespoir amusé et une sensualité textuelle troublante. Tout repose sur les épaules solides d'un Alexandre Pavloff impérial, tout en contradictions et en nuances. Un superbe moment de théâtre qui prend aux tripes
Duras, dans une réflexion fine, rend hommage au mystère de la femme, à son savoir et à son humilité. La transposition théâtrale de ce court chef-d'œuvre sur le manque d'aimer n'allait pas de soi et pourtant, l'administratrice générale du Français assistée de Matthias Langhoff donne à entendre la langue durassienne avec un désespoir amusé et une sensualité textuelle troublante. Tout repose sur les épaules solides d'un Alexandre Pavloff impérial, tout en contradictions et en nuances. Un superbe moment de théâtre qui prend aux tripes
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