Critiques pour l'événement J'ai bien fait ?
J'ai passé un si bon moment à découvrir cette pièce surprenante qui sort des standards habituels, aussi j'ai été entraîné entre éclats de rire et agréables stupéfactions de par un texte hautement provocateur qui a amplifié le plaisir ressenti à travers les questions existentielles qu'il fait ressurgir, autant sur l'individu que la société d'aujourd'hui tout en laissant apparaître le rôle de plus en plus difficile de l'éducation dans une société qui évolue à grands pas. Cette pièce témoigne d'un système éducatif souvent dépassée de par les missions qui lui sont confiées en grande dichotomie avec la vie réelle !
Les acteurs sont tous excellents dont la prof qui brille particulièrement, idem sur la mise en scène, le texte aux petits oignons, bien relevé comme je l'aime, et les effets décalés entre les personnages, peaufiné par des apartés envers le public complète le plaisir jouissif que j'ai éprouvé !
Les acteurs sont tous excellents dont la prof qui brille particulièrement, idem sur la mise en scène, le texte aux petits oignons, bien relevé comme je l'aime, et les effets décalés entre les personnages, peaufiné par des apartés envers le public complète le plaisir jouissif que j'ai éprouvé !
Dans la famille, pièce ‘dense’, je demande ‘j’ai bien fait ?’
Valentine, prof de Normandie en sortie avec ses élèves à Paris, arrive échevelée chez son frère qu’elle ne voit que fort peu. Mais que s’est-il passé ? Où sont les élèves ?
Voilà une pièce contemporaine créé et mise en scène par Pauline Sales qui nous propose une réflexion sur notre mode de vie et de rapport à l'autre. Une excellente étude des rapports humains dans leur complexité...
L’efficacité de la mise en scène et l'excellence du jeu des quatre comédiens captent l'attention des spectateurs de bout en bout. Le spectateur peut aisément s'identifier à cette réflexion introspective tant elle est vaste et l'accepter car il est stimulé par les comédiens qui se tournent fréquemment vers le public. Ces quatre-là sont super et à suivre : Olivia Chatain, Hélène Vivès, Anthony Poupard et Gauthier Baillot.
La pièce soulève d'une façon à la fois directe et subtile la question de savoir pourquoi le monde n'avance pas.
Valentine, prof de Normandie en sortie avec ses élèves à Paris, arrive échevelée chez son frère qu’elle ne voit que fort peu. Mais que s’est-il passé ? Où sont les élèves ?
Voilà une pièce contemporaine créé et mise en scène par Pauline Sales qui nous propose une réflexion sur notre mode de vie et de rapport à l'autre. Une excellente étude des rapports humains dans leur complexité...
L’efficacité de la mise en scène et l'excellence du jeu des quatre comédiens captent l'attention des spectateurs de bout en bout. Le spectateur peut aisément s'identifier à cette réflexion introspective tant elle est vaste et l'accepter car il est stimulé par les comédiens qui se tournent fréquemment vers le public. Ces quatre-là sont super et à suivre : Olivia Chatain, Hélène Vivès, Anthony Poupard et Gauthier Baillot.
La pièce soulève d'une façon à la fois directe et subtile la question de savoir pourquoi le monde n'avance pas.
Un atelier ou un garage, le sol est jonché de … traversins, c’est une œuvre d’art à ne pas s’y tromper.
Valentine a l’air surexcitée et discute avec son frère Paul, le plasticien des traversins. Elle, chignon serré, habillée maronnasse-beigeasse-grisouille, pas une once de féminité, de couleurs gaies.
Paul, fait ce qu’il peut, comprend parfaitement qu’on soit insensible à son art, ne comprend pas sa sœur, encore moins leurs parents. Ils se disputent à leur sujet.
Valentine lui demande de l’aide, c’est bien la première fois depuis des années, ils ne s’entendent pas beaucoup. Elle a fait quelque chose d’absurde, d’insensé, mais ça on le saura plus tard…
Puis intervient Sven, son mari, scientifique rasoir, qui n’a plus beaucoup d’attirance envers sa femme, leurs enfants sont grands. Sven a des mots très durs sur sa femme, en résumé, elle est inodore et sans saveur.
Intervient Manhattan, drôle de prénom pour cette jeune paumée, ancienne élève de Valentine, et maîtresse de Paul, elle fait le ménage, elle vivote.
Ces quatre là parlent mais n’échangent pas, Valentine est la plus fragile, elle reprend les phrases cruelles de sa fille, qui lui reproche d’être là, alors qu’au Bataclan c’est la jeunesse qui a été frappée.
Mais au fait que sont devenus les élèves de Valentine, qu’elle avait accompagnés à Paris pour une sortie éducative…
La pièce est intéressante, énigmatique, la fin est surprenante, on se perd un peu dans le labyrinthe de leurs pensées, de leurs réflexions, tout y est, les migrants, l’acceptation de l’autre, l’art contemporain, l’éducation.
Valentine a l’air surexcitée et discute avec son frère Paul, le plasticien des traversins. Elle, chignon serré, habillée maronnasse-beigeasse-grisouille, pas une once de féminité, de couleurs gaies.
Paul, fait ce qu’il peut, comprend parfaitement qu’on soit insensible à son art, ne comprend pas sa sœur, encore moins leurs parents. Ils se disputent à leur sujet.
Valentine lui demande de l’aide, c’est bien la première fois depuis des années, ils ne s’entendent pas beaucoup. Elle a fait quelque chose d’absurde, d’insensé, mais ça on le saura plus tard…
Puis intervient Sven, son mari, scientifique rasoir, qui n’a plus beaucoup d’attirance envers sa femme, leurs enfants sont grands. Sven a des mots très durs sur sa femme, en résumé, elle est inodore et sans saveur.
Intervient Manhattan, drôle de prénom pour cette jeune paumée, ancienne élève de Valentine, et maîtresse de Paul, elle fait le ménage, elle vivote.
Ces quatre là parlent mais n’échangent pas, Valentine est la plus fragile, elle reprend les phrases cruelles de sa fille, qui lui reproche d’être là, alors qu’au Bataclan c’est la jeunesse qui a été frappée.
Mais au fait que sont devenus les élèves de Valentine, qu’elle avait accompagnés à Paris pour une sortie éducative…
La pièce est intéressante, énigmatique, la fin est surprenante, on se perd un peu dans le labyrinthe de leurs pensées, de leurs réflexions, tout y est, les migrants, l’acceptation de l’autre, l’art contemporain, l’éducation.
... Un spectacle intelligent et plein d’humour, fort et subtil de ses interrogations partagées sur le sens de l’acte et la notion d’humanité. Un perle théâtrale à ne surtout pas manquer.
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