Critiques pour l'événement Encore une journée divine
Une sacrée performance d’acteur, époustouflant François Cluzet.
Comme le texte, le décor est subtil, précis, épuré.
Le jeu d’acteur s’enchaîne, se déchaîne, l’histoire se déroule, s’enroule, nous roule dans le doute.
Folie ? Machiavélisme ?
Du vrai et grand théâtre !
Comme le texte, le décor est subtil, précis, épuré.
Le jeu d’acteur s’enchaîne, se déchaîne, l’histoire se déroule, s’enroule, nous roule dans le doute.
Folie ? Machiavélisme ?
Du vrai et grand théâtre !
Dévasté comme un champ de coquelicots après un orage de grêle !
Qui donc est Robert, enfermé dans cet d'hôpital psychiatrique ?
Un malade, un dépressif, un mythomane ?
Ce qui est certain, c'est qu'il voudrait bien sortir un peu de cet univers glacial qu'est sa chambre. Ne serait-ce que pour aller dans le parc, profiter un peu du soleil ....
Qu'a t'il donc fait de si grave pour qu'on le lui refuse ?
Emmanuel Noblet, familier des adaptations littéraires, a tout de suite vu chez François Cluzet le personnage de ce psy interné dont on découvre au fil du récit les raisons de sa présence à Ste Marthe.
Mais on ne saura jamais complètement le fin mot de l'histoire, car le roman de Denis Michelis, bâti comme une comédie-thriller psychologique, met en scène un thérapeuthe manipulateur et contestataire qui brouille les pistes en permanence, se contredit, perd la mémoire .....
Les médecins à qui il parle sont-ils réels ? Et ses colocataires, qui changent à tout bout de champ? La noyade de son frère est elle un accident ?
L'attrait de ce seul en scène a dû être puissant pour que François Cluzet quitte les caméras pour le théâtre dont il s'est tenu à l'écart pendant 25 ans.
Mais un metteur en scène inspiré tel qu'Emmanuel Noblet, un texte ciselé et corrosif, un plateau immense pour lui tout seul, forcément ça donne envie de revenir à ses premières amours, lui qui a débuté sa carrière sur les planches.
Et à la grande joie des fans de cet "intouchable", dont je fais partie, voilà notre Cluzet national sur la scène des Bouffes parisiens.
Sacré enjeu, 1H30 seul sans filet, en prise directe avec le public !
Tour à tour bougon, railleur, en colère, et dans le déni, le comédien jongle avec les élucubrations de ce psy désaxé, manipulant à la fois son médecin et le spectateur.
Pari réussi, même si la performance pourrait être encore plus puissante.
Car il y a par moments une petite monotonie de jeu qui pourrait être gommée. Oh pas grand chose, mais on attend tellement des grands comédiens.
Nous sommes intrigués dès les premières minutes, puis de plus en plus au fil du récit, chaque tableau, composé brillamment par le metteur en scène, amenant une nouvelle énigme. Jusqu'au dénouement final .....
Un des temps forts de ce début d'année qui en compte pourtant beaucoup.
Eh oui ! Encore une saison divine !
Qui donc est Robert, enfermé dans cet d'hôpital psychiatrique ?
Un malade, un dépressif, un mythomane ?
Ce qui est certain, c'est qu'il voudrait bien sortir un peu de cet univers glacial qu'est sa chambre. Ne serait-ce que pour aller dans le parc, profiter un peu du soleil ....
Qu'a t'il donc fait de si grave pour qu'on le lui refuse ?
Emmanuel Noblet, familier des adaptations littéraires, a tout de suite vu chez François Cluzet le personnage de ce psy interné dont on découvre au fil du récit les raisons de sa présence à Ste Marthe.
Mais on ne saura jamais complètement le fin mot de l'histoire, car le roman de Denis Michelis, bâti comme une comédie-thriller psychologique, met en scène un thérapeuthe manipulateur et contestataire qui brouille les pistes en permanence, se contredit, perd la mémoire .....
Les médecins à qui il parle sont-ils réels ? Et ses colocataires, qui changent à tout bout de champ? La noyade de son frère est elle un accident ?
L'attrait de ce seul en scène a dû être puissant pour que François Cluzet quitte les caméras pour le théâtre dont il s'est tenu à l'écart pendant 25 ans.
Mais un metteur en scène inspiré tel qu'Emmanuel Noblet, un texte ciselé et corrosif, un plateau immense pour lui tout seul, forcément ça donne envie de revenir à ses premières amours, lui qui a débuté sa carrière sur les planches.
Et à la grande joie des fans de cet "intouchable", dont je fais partie, voilà notre Cluzet national sur la scène des Bouffes parisiens.
Sacré enjeu, 1H30 seul sans filet, en prise directe avec le public !
Tour à tour bougon, railleur, en colère, et dans le déni, le comédien jongle avec les élucubrations de ce psy désaxé, manipulant à la fois son médecin et le spectateur.
Pari réussi, même si la performance pourrait être encore plus puissante.
Car il y a par moments une petite monotonie de jeu qui pourrait être gommée. Oh pas grand chose, mais on attend tellement des grands comédiens.
Nous sommes intrigués dès les premières minutes, puis de plus en plus au fil du récit, chaque tableau, composé brillamment par le metteur en scène, amenant une nouvelle énigme. Jusqu'au dénouement final .....
Un des temps forts de ce début d'année qui en compte pourtant beaucoup.
Eh oui ! Encore une saison divine !
J’avais aimé le livre de Denis Michelis, je n’ai donc pu m'empêcher de me précipiter voir sur les planches ce comédien talentueux François Cluzet, que j’apprécie énormément.
Il entre dans la peau d’un thérapeute interné en hôpital psychiatrique.
François Cluzet excelle par sa sensibilité à la fois exacerbée et contenue. Une alliance de fragilité et de force dosée avec subtilité pour endosser le rôle d’un homme tant en colère que névrosé.
Un espace de jeu qui lui sied à merveille. Comme une évidence.
J’ai été happée, dans mon siège tout près de la scène. J’ai reconnu les répliques du livre, car l'adaptation d’Emmanuel Noblet est remarquable de précision.
Une pièce à ne pas manquer !
Il entre dans la peau d’un thérapeute interné en hôpital psychiatrique.
François Cluzet excelle par sa sensibilité à la fois exacerbée et contenue. Une alliance de fragilité et de force dosée avec subtilité pour endosser le rôle d’un homme tant en colère que névrosé.
Un espace de jeu qui lui sied à merveille. Comme une évidence.
J’ai été happée, dans mon siège tout près de la scène. J’ai reconnu les répliques du livre, car l'adaptation d’Emmanuel Noblet est remarquable de précision.
Une pièce à ne pas manquer !
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