Critiques pour l'événement Elise, Pour que tu m'aimes encore
J‘ai compris tous les mots, j’ai bien compris merci… 1995. “Pour que tu m’aimes encore” de Céline DION est numéro un du Top 50 depuis des semaines.
C’est dans ce contexte qu’Élise, 13 ans et demi (attention le demi c’est important hein), se découvre des sentiments pour Tony et se prépare avec ses copines au spectacle de fin d’année du collège où elles rendront hommage, par une chorégraphie de leur cru, à l’interprète du tube. Ah les joies de l’adolescence… Si pressé d’en sortir quand on est en plein dedans et nostalgique de retrouver son côté insouciant quand on arrive à l’âge adulte… C’est ainsi devant un public composé à 82% de femmes (si si j’ai compté) et accessoirement de quelques spécimens masculins dont je fais parti qu’Elise NOIRAUD fait son entrée sur la scène de la Comédie de Paris pour 1h30 d’une prestation sympathique et énergique mais marquée par quelques longueurs.
Dans ce seul en scène boosté aux hormones adolescentes Élise interprète une galerie de personnages (de sa mère névrosée à sa prof de sport qui n’a pas sa langue dans sa poche) avec aplomb, énergie (et un peu d’excès aussi) et aborde le quotidien d’une adolescente insouciante : préparation de la fête de fin d’années, premiers émois, voyage à l’étranger avec sa classe ou l’inévitable boom du samedi… Le quotidien de l’ado de base quand la 4G, Twitter, Périscope ou les SMS n’existaient pas.. D’où un phénomène d’identification évident de la part des spectateurs ayant connu cette époque. La prestation d’Élise NOIRAUD est remarquable : elle ne ménage pas son énergie (débordante) et chante (fort), danse (bien), court (beaucoup) et passe d’un personnage à l’autre avec aisance (même si j’ai trouvé que les transitions étaient parfois abruptes). J’ai ainsi adoré le personnage de la prof de sport vulgaire, celui de la prof geek obnubilée par son répondeur musical (une idée digne de la Foire de Paris) ou l’anaphore (hilarante) sur le milieu rural énoncée par la Conseillère Régionale, une petite pépite !
Mais si la prestation est indéniable certaines longueurs dans le spectacle viennent casser un peu le rythme au milieu du show et sur la fin (la scène avec le chien méchant par exemple n’apporte pas grand chose au propos). Peut-être aurait-il fallu resserrer d’un bon quart d’heures pour conserver un rythme effréné mais aussi pour éviter de diluer les doses de comédie. Car si le texte est bien écrit (particulièrement les passages où elle se livre à son journal intime) au final le ratio rires/durée du spectacle est plutôt faible. Le show aurait sans doute gagné à avoir des chutes un peu plus travaillées et plus nombreuses (même si en matière d’humour chacun voit midi à sa porte). J’ai aussi beaucoup apprécié la mise en scène de Baptiste RIBRAULT, précise et poétique aussi et qui permet de mettre la prestation de la comédienne en valeur.
Elise NOIRAUD est une showgirl à l’énergie débordante. Si un grand soin a été apporté à l’écriture et la définition des personnages (excentriques) l’ensemble manquait un peu d’humour d’autant que le spectacle dure près de 1h30. Dommage aussi que l’on ait pas eu le droit d’assister à l’intégralité de la chorégraphie, il y avait là à mon avis matière à mêler l’humour (d’une prestation approximative) au poétique.
Une chose est sûre : Céline n’aurait probablement pas renié cette filiation adolescente. D’ailleurs pour m’avoir mis la chanson dans la tête pendant les 3 jours suivants je ne vous remercie pas Madame Noiraud ! Un spectacle à découvrir du mardi au samedi jusqu’au 25 juin à la Comédie de Paris.
C’est dans ce contexte qu’Élise, 13 ans et demi (attention le demi c’est important hein), se découvre des sentiments pour Tony et se prépare avec ses copines au spectacle de fin d’année du collège où elles rendront hommage, par une chorégraphie de leur cru, à l’interprète du tube. Ah les joies de l’adolescence… Si pressé d’en sortir quand on est en plein dedans et nostalgique de retrouver son côté insouciant quand on arrive à l’âge adulte… C’est ainsi devant un public composé à 82% de femmes (si si j’ai compté) et accessoirement de quelques spécimens masculins dont je fais parti qu’Elise NOIRAUD fait son entrée sur la scène de la Comédie de Paris pour 1h30 d’une prestation sympathique et énergique mais marquée par quelques longueurs.
Dans ce seul en scène boosté aux hormones adolescentes Élise interprète une galerie de personnages (de sa mère névrosée à sa prof de sport qui n’a pas sa langue dans sa poche) avec aplomb, énergie (et un peu d’excès aussi) et aborde le quotidien d’une adolescente insouciante : préparation de la fête de fin d’années, premiers émois, voyage à l’étranger avec sa classe ou l’inévitable boom du samedi… Le quotidien de l’ado de base quand la 4G, Twitter, Périscope ou les SMS n’existaient pas.. D’où un phénomène d’identification évident de la part des spectateurs ayant connu cette époque. La prestation d’Élise NOIRAUD est remarquable : elle ne ménage pas son énergie (débordante) et chante (fort), danse (bien), court (beaucoup) et passe d’un personnage à l’autre avec aisance (même si j’ai trouvé que les transitions étaient parfois abruptes). J’ai ainsi adoré le personnage de la prof de sport vulgaire, celui de la prof geek obnubilée par son répondeur musical (une idée digne de la Foire de Paris) ou l’anaphore (hilarante) sur le milieu rural énoncée par la Conseillère Régionale, une petite pépite !
Mais si la prestation est indéniable certaines longueurs dans le spectacle viennent casser un peu le rythme au milieu du show et sur la fin (la scène avec le chien méchant par exemple n’apporte pas grand chose au propos). Peut-être aurait-il fallu resserrer d’un bon quart d’heures pour conserver un rythme effréné mais aussi pour éviter de diluer les doses de comédie. Car si le texte est bien écrit (particulièrement les passages où elle se livre à son journal intime) au final le ratio rires/durée du spectacle est plutôt faible. Le show aurait sans doute gagné à avoir des chutes un peu plus travaillées et plus nombreuses (même si en matière d’humour chacun voit midi à sa porte). J’ai aussi beaucoup apprécié la mise en scène de Baptiste RIBRAULT, précise et poétique aussi et qui permet de mettre la prestation de la comédienne en valeur.
Elise NOIRAUD est une showgirl à l’énergie débordante. Si un grand soin a été apporté à l’écriture et la définition des personnages (excentriques) l’ensemble manquait un peu d’humour d’autant que le spectacle dure près de 1h30. Dommage aussi que l’on ait pas eu le droit d’assister à l’intégralité de la chorégraphie, il y avait là à mon avis matière à mêler l’humour (d’une prestation approximative) au poétique.
Une chose est sûre : Céline n’aurait probablement pas renié cette filiation adolescente. D’ailleurs pour m’avoir mis la chanson dans la tête pendant les 3 jours suivants je ne vous remercie pas Madame Noiraud ! Un spectacle à découvrir du mardi au samedi jusqu’au 25 juin à la Comédie de Paris.
Un seul en scène original sur une thématique intéressante : l'adolescence. Elise Noiraud joue d'une touche légèrement autobiographique, en racontant les péripéties de son personnage "Elise", 13 ans (et demi) collégienne amoureuse et pleine de vie.
Elise Noiraud est pleine de dynamisme, respire la joie et la bonne humeur. Son seul en scène, malgré quelques petites longueurs, fait beaucoup rire et aborde avec finesse les méandres de l'adolescence.
Le tout sur une playlist de Céline Dion !
Elise Noiraud est pleine de dynamisme, respire la joie et la bonne humeur. Son seul en scène, malgré quelques petites longueurs, fait beaucoup rire et aborde avec finesse les méandres de l'adolescence.
Le tout sur une playlist de Céline Dion !
Après « Elise : la banane américaine » créée en 2011, Elise Noiraud revient sur scène à la Comédie de Paris.
Son personnage, Elise, a grandi et a aujourd’hui 13 ans et demi, cet « et demi » tellement essentiel à l’âge où toutes les étapes de la vie semblent des montagnes infranchissables et leur dépassement des victoires sur le monde, la vie et les adultes. Nous retrouvons donc Elise, sa mère, sa professeur de danse, ses copines, Tony dont elle est secrètement amoureuse, Tony qui l’invite à sa boum…
Sur fond de Céline Dion en boucle, Elise Noiraud interprète tous les personnages : la mère envahissante, la jeune fille timide et mal dans sa peau, la prof, les amis… Elle passe d’un personnage à l’autre avec une belle aisance, semble à l’aise dans ce va et vient continuel et virevoltant. Pour autant, le tout semble caricatural et manque à mes yeux de finesse et de subtilité. Elise Noiraud gagnerait à canaliser son énergie débordante qui la pousse à crier parfois plus que dire, à se tempérer pour suggérer plutôt qu’asséner la psychologie de des personnages.
Elle a en elle ce qu’il faut de sincérité et de finesse, j’en veux pour preuve ce passage où la professeur de danse cache difficilement l’émotion qui l’étreint subitement : son visage et son expression se transforment par stades, on sent l’émotion et les yeux qui se brouillent, la voix qui vacille… Un vrai moment de grâce dans le jeu de la comédienne, malheureusement noyé dans une interprétation globale trop en force.
Si le texte et son intention peuvent être touchants, j’ai souvent eu l’impression d’entendre une enfant de 10 ans (et demi) plutôt que 13. Est-ce parce que l’intrigue se déroule en milieu rural ? Parce que de nos jours les ados n’écoutent pas plus Céline Dion que Francis Cabrel ? Qu’Elise Noiraud cite une numéro de téléphone à 8 chiffres et non pas 10 ? Qu’Elise la jeune fille n’a pas de portable, de SMS, de réseaux sociaux ?
Bref j’ai eu l’impression d’être transportée il y a 20 ans en arrière : nos ados d’aujourd’hui auront peut-être du mal à s’y reconnaître. La mienne en tous cas ne s’y est pas retrouvée. Pour ma part, je n’y ai pas trouvé suffisamment de richesse ou de nostalgie pour éprouver un intérêt à ce retour en arrière. C’est dommage, car Elise Noiraud a une vraie présence et une belle sensibilité à explorer : davantage de subtilité et de poésie dans ses textes lui donneront certainement la possibilité d’exprimer un évident talent sous-jacent.
Son personnage, Elise, a grandi et a aujourd’hui 13 ans et demi, cet « et demi » tellement essentiel à l’âge où toutes les étapes de la vie semblent des montagnes infranchissables et leur dépassement des victoires sur le monde, la vie et les adultes. Nous retrouvons donc Elise, sa mère, sa professeur de danse, ses copines, Tony dont elle est secrètement amoureuse, Tony qui l’invite à sa boum…
Sur fond de Céline Dion en boucle, Elise Noiraud interprète tous les personnages : la mère envahissante, la jeune fille timide et mal dans sa peau, la prof, les amis… Elle passe d’un personnage à l’autre avec une belle aisance, semble à l’aise dans ce va et vient continuel et virevoltant. Pour autant, le tout semble caricatural et manque à mes yeux de finesse et de subtilité. Elise Noiraud gagnerait à canaliser son énergie débordante qui la pousse à crier parfois plus que dire, à se tempérer pour suggérer plutôt qu’asséner la psychologie de des personnages.
Elle a en elle ce qu’il faut de sincérité et de finesse, j’en veux pour preuve ce passage où la professeur de danse cache difficilement l’émotion qui l’étreint subitement : son visage et son expression se transforment par stades, on sent l’émotion et les yeux qui se brouillent, la voix qui vacille… Un vrai moment de grâce dans le jeu de la comédienne, malheureusement noyé dans une interprétation globale trop en force.
Si le texte et son intention peuvent être touchants, j’ai souvent eu l’impression d’entendre une enfant de 10 ans (et demi) plutôt que 13. Est-ce parce que l’intrigue se déroule en milieu rural ? Parce que de nos jours les ados n’écoutent pas plus Céline Dion que Francis Cabrel ? Qu’Elise Noiraud cite une numéro de téléphone à 8 chiffres et non pas 10 ? Qu’Elise la jeune fille n’a pas de portable, de SMS, de réseaux sociaux ?
Bref j’ai eu l’impression d’être transportée il y a 20 ans en arrière : nos ados d’aujourd’hui auront peut-être du mal à s’y reconnaître. La mienne en tous cas ne s’y est pas retrouvée. Pour ma part, je n’y ai pas trouvé suffisamment de richesse ou de nostalgie pour éprouver un intérêt à ce retour en arrière. C’est dommage, car Elise Noiraud a une vraie présence et une belle sensibilité à explorer : davantage de subtilité et de poésie dans ses textes lui donneront certainement la possibilité d’exprimer un évident talent sous-jacent.
Pour que tu m'Aimes Encore est un touchant seule en scène d'Elise Noiraud. Nous est contée les histoires d'amour, scolaires et familiales d'une adolescente de 13 ans et demi.
L'histoire est très touchante et de nombreux sujets fondamentaux de l'adolescence sont développés. Les premières histoires d'amour, la découverte du monde, la vie en société. C'est à ces âges là que l'on passe de l'enfance au monde adulte. C'est une période transitoire phare de notre personnalité et ô combien importante.
On découvre alors Elise dans son quotidien, dans ses rires et ses pleurs. Cerise sur le gâteau, la bande son exceptionnelle qui permet d'écouter Céline Dion sans culpabiliser.
Mini bémol, le spectacle est un petit peu trop long. Des scènes mériteraient d'être coupées, mais je pense que le rodage va le faire tout seul.
L'histoire est très touchante et de nombreux sujets fondamentaux de l'adolescence sont développés. Les premières histoires d'amour, la découverte du monde, la vie en société. C'est à ces âges là que l'on passe de l'enfance au monde adulte. C'est une période transitoire phare de notre personnalité et ô combien importante.
On découvre alors Elise dans son quotidien, dans ses rires et ses pleurs. Cerise sur le gâteau, la bande son exceptionnelle qui permet d'écouter Céline Dion sans culpabiliser.
Mini bémol, le spectacle est un petit peu trop long. Des scènes mériteraient d'être coupées, mais je pense que le rodage va le faire tout seul.
Je crois qu'il faut que j'arrête d'aller en aveugle à des seuls en scène car ce week end, j'ai vu deux seuls en scène, et ce sont deux déceptions même si celui ci est moins décevant que celui vu la veille. Pourtant, je suis rarement déçue par mes découvertes.
Je n'ai pas accroché alors que le thème de l'adolescence me plaisait bien. J'ai ri à plusieurs reprises (la prof de gym est particulièrement fun) mais trop peu vu la longueur du spectacle et j'ai trouvé que la salle riait peu aussi : Rien dans ma rangée de 6 places, j'ai compté 3 endormis et un qui jouait avec son téléphone...
C'est long 1h25, on se perd au milieu et c'est le drame de ce spectacle, on décroche à ce moment là.
Je n'ai pas accroché alors que le thème de l'adolescence me plaisait bien. J'ai ri à plusieurs reprises (la prof de gym est particulièrement fun) mais trop peu vu la longueur du spectacle et j'ai trouvé que la salle riait peu aussi : Rien dans ma rangée de 6 places, j'ai compté 3 endormis et un qui jouait avec son téléphone...
C'est long 1h25, on se perd au milieu et c'est le drame de ce spectacle, on décroche à ce moment là.
Elise Noiraud avait présenté les Fils de la Terre en octobre dernier qu’elle avait mis en scène au Théâtre 13 mais il n’est pas nécessaire de l’avoir vu pour apprécier Pour que tu m’aimes encore, en référence à la chanson de Céline Dion qui sera la toile de fond de la choré du spectacle de fin d’année du collège.
C'est ce qu'on appelle un seule-en-scène, avec le même parti pris que pour le précédent, une absence de décor, un justaucorps noir, les pieds nus, une chaise et une malle dont la comédienne sort quelques accessoires. Tout repose donc sur le jeu et à ce jeu-là Elise est spécialiste. Le spectacle est drôle, à la fois tendre et cruel.
Son texte pourrait se dilater en 3 heures de spectacle mais elle le condense en moins de la moitié, parlant à une vitesse qui coupe le souffle du spectateur.
Les rires s’enchaînent en cascades dans une salle qui est immédiatement en empathie avec cette adolescente aux prises avec son mal-être et ses premiers émois amoureux. Elle mime à la perfection l’animatrice enthousiaste d’un jeu radiophonique, Mumu l’enseignante d’éducation physique un peu (beaucoup) ordurière et bien entendu la mère, limite maltraitante qui justifie avec mauvaise foi ses brimades de remarques assassines : on ne peut plus rire de rien ! ou mielleuses : Tu vois c’est pas à sens unique les relations parents-enfants …pour provoquer le compliment, tu es la meilleure maman du monde.
La trame est inspirée de faits réels mais Elise n’a pas subi tous ces déboires dans sa vraie vie. Cela reste une œuvre fictionnelle. Certes les rapports mère-fille ont sans doute évolué. Il n’y avait pas de textos, de messages FB et assimilés dans sa jeunesse.
L’influence des réseaux sociaux a du furieusement compliquer les relations familiales des pré-ados. Mais ce que nous offre Elise Noiraud est déjà si savoureux que l’on ne peut s’empêcher de suggérer la totale, avec les deux chapitres enchaînés au cours d’une même soirée, même si ce serait une performance physiquement éprouvante pour la comédienne.
Un chapitre maintenant vaut mieux que deux tu l’auras (peut-être) plus tard. Le Théâtre de Belleville a donc accordé 6 dates à Elise Noiraud pour lui permettre de convaincre les programmateurs de lui faire confiance. C’est ce qu’on appelle dans le jargon un show case.
Le dispositif a réussi puisque la Comédie de Paris va exploiter Pour que tu m’aimes encore sur une longue durée. Le spectacle sera réellement créé dans cet établissement. Vous pourrez le voir du 1er avril au 25 juin 2016, … et plus si succès, ce que j’imagine très bien.
C'est ce qu'on appelle un seule-en-scène, avec le même parti pris que pour le précédent, une absence de décor, un justaucorps noir, les pieds nus, une chaise et une malle dont la comédienne sort quelques accessoires. Tout repose donc sur le jeu et à ce jeu-là Elise est spécialiste. Le spectacle est drôle, à la fois tendre et cruel.
Son texte pourrait se dilater en 3 heures de spectacle mais elle le condense en moins de la moitié, parlant à une vitesse qui coupe le souffle du spectateur.
Les rires s’enchaînent en cascades dans une salle qui est immédiatement en empathie avec cette adolescente aux prises avec son mal-être et ses premiers émois amoureux. Elle mime à la perfection l’animatrice enthousiaste d’un jeu radiophonique, Mumu l’enseignante d’éducation physique un peu (beaucoup) ordurière et bien entendu la mère, limite maltraitante qui justifie avec mauvaise foi ses brimades de remarques assassines : on ne peut plus rire de rien ! ou mielleuses : Tu vois c’est pas à sens unique les relations parents-enfants …pour provoquer le compliment, tu es la meilleure maman du monde.
La trame est inspirée de faits réels mais Elise n’a pas subi tous ces déboires dans sa vraie vie. Cela reste une œuvre fictionnelle. Certes les rapports mère-fille ont sans doute évolué. Il n’y avait pas de textos, de messages FB et assimilés dans sa jeunesse.
L’influence des réseaux sociaux a du furieusement compliquer les relations familiales des pré-ados. Mais ce que nous offre Elise Noiraud est déjà si savoureux que l’on ne peut s’empêcher de suggérer la totale, avec les deux chapitres enchaînés au cours d’une même soirée, même si ce serait une performance physiquement éprouvante pour la comédienne.
Un chapitre maintenant vaut mieux que deux tu l’auras (peut-être) plus tard. Le Théâtre de Belleville a donc accordé 6 dates à Elise Noiraud pour lui permettre de convaincre les programmateurs de lui faire confiance. C’est ce qu’on appelle dans le jargon un show case.
Le dispositif a réussi puisque la Comédie de Paris va exploiter Pour que tu m’aimes encore sur une longue durée. Le spectacle sera réellement créé dans cet établissement. Vous pourrez le voir du 1er avril au 25 juin 2016, … et plus si succès, ce que j’imagine très bien.
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