Critiques pour l'événement Dom Juan
Réjouissant, Pétulant, Drôlatique.
Dom Juan, jeune noble sicilien sans grande considération pour la gent féminine, sans vergogne, sans état d’âme, athée et libertin fuit Elvire sa dernière épouse pour repartir gaiement vers de nouvelles conquêtes.
Son valet Sganarelle est épouvanté par son cynisme et son immoralité, mais par crainte ou par affection il reste toujours à ses côtés.
Tigran Mekhitaria fait renaitre Dom Juan au milieu de nos cités d'aujourd’hui.
Le Rap, à notre grande surprise, côtoie avec harmonie la langue de Molière.
Revisitée par Tigran Mekhitaria, la célèbre pièce est enjouée, drôle, et pleine de vivacité.
Le langage ‘du bitume’ se glisse avec ingéniosité dans la langue de Molière.
Un Dom Juan de notre temps qui ne trahit point celui de Molière.
La profondeur du texte est bien présente, l'hypocrisie et la lâcheté du personnage nous évoquent bien des personnages actuels…
Une adaptation qui ne manque pas d’humour et de surprises, telle la visite d'un SDF, ou les gitans de Montreuil ...
Dans une scénographie épurée, les comédiens nous captivent et nous ravissent, qu’ils parlent ‘Molière ‘ ou ‘Racaille’.
En fond de plateau, un œil les observe…
Tigran Mekhitatian incarne avec un grand charisme un Dom Juan séducteur, plein de charme et de finesse.
Il nous séduit par ses mimiques et sa prestance.
Théo Askolovitch , merveilleux Sganarelle, malicieux, déluré, inventif, bout-en-train, nous ravit.
Arthur Gomez glisse avec aisance de Pierrot à Don Alfonse et nous régale et nous amuse beaucoup dans le rôle de Mathurine.
Marie Mahé interprète avec brio et justesse Elvire, Charlotte, ainsi que Don Carlos le frère d’Elvire avec grande conviction.
Un Dom Juan qui nous réjouit et qu’il faut faire découvrir à la jeunesse.
Dom Juan, jeune noble sicilien sans grande considération pour la gent féminine, sans vergogne, sans état d’âme, athée et libertin fuit Elvire sa dernière épouse pour repartir gaiement vers de nouvelles conquêtes.
Son valet Sganarelle est épouvanté par son cynisme et son immoralité, mais par crainte ou par affection il reste toujours à ses côtés.
Tigran Mekhitaria fait renaitre Dom Juan au milieu de nos cités d'aujourd’hui.
Le Rap, à notre grande surprise, côtoie avec harmonie la langue de Molière.
Revisitée par Tigran Mekhitaria, la célèbre pièce est enjouée, drôle, et pleine de vivacité.
Le langage ‘du bitume’ se glisse avec ingéniosité dans la langue de Molière.
Un Dom Juan de notre temps qui ne trahit point celui de Molière.
La profondeur du texte est bien présente, l'hypocrisie et la lâcheté du personnage nous évoquent bien des personnages actuels…
Une adaptation qui ne manque pas d’humour et de surprises, telle la visite d'un SDF, ou les gitans de Montreuil ...
Dans une scénographie épurée, les comédiens nous captivent et nous ravissent, qu’ils parlent ‘Molière ‘ ou ‘Racaille’.
En fond de plateau, un œil les observe…
Tigran Mekhitatian incarne avec un grand charisme un Dom Juan séducteur, plein de charme et de finesse.
Il nous séduit par ses mimiques et sa prestance.
Théo Askolovitch , merveilleux Sganarelle, malicieux, déluré, inventif, bout-en-train, nous ravit.
Arthur Gomez glisse avec aisance de Pierrot à Don Alfonse et nous régale et nous amuse beaucoup dans le rôle de Mathurine.
Marie Mahé interprète avec brio et justesse Elvire, Charlotte, ainsi que Don Carlos le frère d’Elvire avec grande conviction.
Un Dom Juan qui nous réjouit et qu’il faut faire découvrir à la jeunesse.
Un Don juan complètement dépoussiéré dans cette adaptation dynamique et étonnante.
Loin d’appauvrir le texte, cette modernisation nous fait entendre les mots de Molière d’une nouvelle manière. Si l’on sourit aux « on s’en bat les couilles » et aux « ta gueule » on écoute aussi avec plaisir la prose d’origine. Une étonnante réussite que la transformation de ce texte iconique, qui se retrouve truffé de mots et expressions du XXIème siècle sans pour autant en dénaturer l’histoire ou la beauté de la pièce.
On peut détester ce choix de parsemer un texte si noble de dialecte de banlieue et les puristes devront passer leur chemin afin de ne pas avoir les oreilles qui sifflent quand Sganarelle fait l’éloge du shit dans son premier monologue. Mais ce serait dommage car l’exercice est fait avec respect et l’objectif de faire connaitre l’auteur à un grand nombre est atteint.
J’ai vu de nombreuses adaptations de cette pièce et je me suis beaucoup amusée à voir celle-ci.
Même si la fin est moins aboutie que le reste, la morale est respectée, ce mauvais bougre de Don Juan est puni de sa vanité et de sa cruauté envers les femmes.
La scénographie est épurée, seulement composée de cette énorme toile de fond sur lequel un énorme graff représente la puissance divine, sentencieuse, oppressante et omniprésente. La mise en scène énergique de Tigran Mekhitarian est très efficace.
Les comédiens sont tous excellents, Théo Askolovitch campe un Sganarelle exceptionnel, Tigran Mekhitarian un Don Juan tout en fourberie tandis qu’Arthur Gomez et Marie Mahé se partagent tous les autres personnages avec brio.
Une version détonante revisitée avec une très belle énergie dans laquelle Rap, Slam et références contemporaines s’entrelacent efficacement avec le langage précieux de Molière.
Loin d’appauvrir le texte, cette modernisation nous fait entendre les mots de Molière d’une nouvelle manière. Si l’on sourit aux « on s’en bat les couilles » et aux « ta gueule » on écoute aussi avec plaisir la prose d’origine. Une étonnante réussite que la transformation de ce texte iconique, qui se retrouve truffé de mots et expressions du XXIème siècle sans pour autant en dénaturer l’histoire ou la beauté de la pièce.
On peut détester ce choix de parsemer un texte si noble de dialecte de banlieue et les puristes devront passer leur chemin afin de ne pas avoir les oreilles qui sifflent quand Sganarelle fait l’éloge du shit dans son premier monologue. Mais ce serait dommage car l’exercice est fait avec respect et l’objectif de faire connaitre l’auteur à un grand nombre est atteint.
J’ai vu de nombreuses adaptations de cette pièce et je me suis beaucoup amusée à voir celle-ci.
Même si la fin est moins aboutie que le reste, la morale est respectée, ce mauvais bougre de Don Juan est puni de sa vanité et de sa cruauté envers les femmes.
La scénographie est épurée, seulement composée de cette énorme toile de fond sur lequel un énorme graff représente la puissance divine, sentencieuse, oppressante et omniprésente. La mise en scène énergique de Tigran Mekhitarian est très efficace.
Les comédiens sont tous excellents, Théo Askolovitch campe un Sganarelle exceptionnel, Tigran Mekhitarian un Don Juan tout en fourberie tandis qu’Arthur Gomez et Marie Mahé se partagent tous les autres personnages avec brio.
Une version détonante revisitée avec une très belle énergie dans laquelle Rap, Slam et références contemporaines s’entrelacent efficacement avec le langage précieux de Molière.
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