Critiques pour l'événement Diktat
Une scène toute petite, un auteur inconnu (du moins, que je ne connaissais pas du tout), deux personnages sur scène, une histoire de séparation : des ingrédients qui ne nous préparent sûrement pas à la puissance que dégage la pièce Diktat.
Deux demi-frères se retrouvent dans un endroit incongru après 25 ans d’absence. Dans ce laps de temps, une guerre meurtrière et traumatisante pour les deux personnages.
L’un, Piet, est psychiatre renommé, futur ministre de la santé : il s’est battu du côté des Traces, pour que ceux-ci retrouvent leur « terre » et leurs « droits ». L’autre, Val, est Tribe et enseigne l’Histoire en France.
L’un a gagné la guerre, l’autre l’a perdu mais a perdu bien plus que cela, en commençant par son enfance et son innocence. Ils sont demi-frères et viennent de la même mère ; pourtant ils se sont battus dans deux camps différents, et se sont trahis.
On s’attend à un règlement de compte, à des explications plus ou moins convaincantes de la part des deux personnages, à des larmes, à des cris de désespoir et des envies de vengeance. Ces éléments sont bien présents mais ils ne font que le tiers du spectacle : celui-ci possède un cheminement de pensée plus complexe, et je dois dire, bien plus intéressant.
A travers les paroles des deux personnages, nous écoutons le parcours de deux vies, et de deux modes de réflexion dissemblables et qui vont néanmoins se rejoindre. A mesure que ce cheminement de pensée se fait, l’action déroule son cours, nous tenant en haleine autant par les émotions que par l’esprit. Jusqu’à une fin des plus surprenantes mais cependant parfaite conclusion d’une évolution des discours des deux protagonistes mise en œuvre dès le début de la pièce.
Une mise en scène simple, épurée, qui met en valeur le merveilleux texte de Diktat. Deux acteurs justes, tout ce qu’il y a de plus juste et donc de plus vrai : pas une fausse note dans chacune de leurs paroles, dans chacun de leurs gestes. Bien plus qu’une histoire de guerre, et de ruines provoquées par celle-ci, Diktat nous raconte deux HISTOIRES, deux contes contemporains qui touchent pourtant une vérité bien plus réelle que n’importe quel témoignage authentique.
Deux demi-frères se retrouvent dans un endroit incongru après 25 ans d’absence. Dans ce laps de temps, une guerre meurtrière et traumatisante pour les deux personnages.
L’un, Piet, est psychiatre renommé, futur ministre de la santé : il s’est battu du côté des Traces, pour que ceux-ci retrouvent leur « terre » et leurs « droits ». L’autre, Val, est Tribe et enseigne l’Histoire en France.
L’un a gagné la guerre, l’autre l’a perdu mais a perdu bien plus que cela, en commençant par son enfance et son innocence. Ils sont demi-frères et viennent de la même mère ; pourtant ils se sont battus dans deux camps différents, et se sont trahis.
On s’attend à un règlement de compte, à des explications plus ou moins convaincantes de la part des deux personnages, à des larmes, à des cris de désespoir et des envies de vengeance. Ces éléments sont bien présents mais ils ne font que le tiers du spectacle : celui-ci possède un cheminement de pensée plus complexe, et je dois dire, bien plus intéressant.
A travers les paroles des deux personnages, nous écoutons le parcours de deux vies, et de deux modes de réflexion dissemblables et qui vont néanmoins se rejoindre. A mesure que ce cheminement de pensée se fait, l’action déroule son cours, nous tenant en haleine autant par les émotions que par l’esprit. Jusqu’à une fin des plus surprenantes mais cependant parfaite conclusion d’une évolution des discours des deux protagonistes mise en œuvre dès le début de la pièce.
Une mise en scène simple, épurée, qui met en valeur le merveilleux texte de Diktat. Deux acteurs justes, tout ce qu’il y a de plus juste et donc de plus vrai : pas une fausse note dans chacune de leurs paroles, dans chacun de leurs gestes. Bien plus qu’une histoire de guerre, et de ruines provoquées par celle-ci, Diktat nous raconte deux HISTOIRES, deux contes contemporains qui touchent pourtant une vérité bien plus réelle que n’importe quel témoignage authentique.
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