Critiques pour l'événement Das Weisse vom Ei (Une île flottante)
Une pièce de Marthaler qui vous laisse.... décontenancé. On reste sur notre faim, la pièce n'ayant aucun autre but précis que l'absurdité.
Le mélange des langues, entre français et allemand, aurait pu créer du rythme et rajouter un élément de comique en instaurant une certaine incompréhension entre les personnages (en plus du quiproquo). Mais rien ne se passe, le rythme est désespérément lent et répétitif et contrairement à ce que peut affirmer Bergson dans Le Rire, la répétition mécanique (la même phrase avec la même intonation et les mêmes mimiques) fait rire un petit peu au début, mais désespère le spectateur peu à peu car celle-ci n'amène à rien et n'a d'autre but que sa propre absurdité.
Les décors, les sons et les costumes, très chatoyants et chaleureux, auraient pu créer une atmosphère propre à la comédie : en effet, la longue jupe d'Emmeline qui laisse entrevoir ces portes jarretelles dessous, ou l'amoncellement d'objets et de bibelots ridicules sur les tables, la chaise percée.... Mais là encore, je pense que cela a été mal utilisé, ou trop utilisé juste pour le fait lui même et non pour servir un but.
La pièce dure encore et toujours si bien qu'on pense plus à la façon dont on est assis qu'à ce qui se passe sur scène, et la fin, tout aussi désespérante en longueur, vient clore ce tableau absurde sans nous donner de réponse.
Le seul point à retenir, et qui reste véritablement drôle, est la performance du valet qui récite le poème de Lewis Caroll, Le Jabberwocky, ainsi qu'une comptine en anglais en forçant les grimaces à excès : un véritable tour de force au niveau du rythme, et du véritable "déballage des mots", si je puis dire, qu'il fait en disant son texte.
Marthaler a voulu faire un théâtre de l'absurde avec une pièce de Labiche, il a voulu faire du comique absurde avec quelque chose de tout à fait signifiant, matériel et ancré dans le réel : le mariage, et les quiproquos entre les familles. Mais malheureusement pour lui cela ne marche pas, et on a plutôt de l'anti-comique qui n'aboutie à aucune conclusion plausible hormis sa propre absurdité.
Et c'est bien dommage.
Le mélange des langues, entre français et allemand, aurait pu créer du rythme et rajouter un élément de comique en instaurant une certaine incompréhension entre les personnages (en plus du quiproquo). Mais rien ne se passe, le rythme est désespérément lent et répétitif et contrairement à ce que peut affirmer Bergson dans Le Rire, la répétition mécanique (la même phrase avec la même intonation et les mêmes mimiques) fait rire un petit peu au début, mais désespère le spectateur peu à peu car celle-ci n'amène à rien et n'a d'autre but que sa propre absurdité.
Les décors, les sons et les costumes, très chatoyants et chaleureux, auraient pu créer une atmosphère propre à la comédie : en effet, la longue jupe d'Emmeline qui laisse entrevoir ces portes jarretelles dessous, ou l'amoncellement d'objets et de bibelots ridicules sur les tables, la chaise percée.... Mais là encore, je pense que cela a été mal utilisé, ou trop utilisé juste pour le fait lui même et non pour servir un but.
La pièce dure encore et toujours si bien qu'on pense plus à la façon dont on est assis qu'à ce qui se passe sur scène, et la fin, tout aussi désespérante en longueur, vient clore ce tableau absurde sans nous donner de réponse.
Le seul point à retenir, et qui reste véritablement drôle, est la performance du valet qui récite le poème de Lewis Caroll, Le Jabberwocky, ainsi qu'une comptine en anglais en forçant les grimaces à excès : un véritable tour de force au niveau du rythme, et du véritable "déballage des mots", si je puis dire, qu'il fait en disant son texte.
Marthaler a voulu faire un théâtre de l'absurde avec une pièce de Labiche, il a voulu faire du comique absurde avec quelque chose de tout à fait signifiant, matériel et ancré dans le réel : le mariage, et les quiproquos entre les familles. Mais malheureusement pour lui cela ne marche pas, et on a plutôt de l'anti-comique qui n'aboutie à aucune conclusion plausible hormis sa propre absurdité.
Et c'est bien dommage.
Une pièce d'Eugène Labiche vue façon théâtre subventionné c'est... une véritable catastrophe !
C'est long. La première scène dure 20 interminables minutes avec seulement quelques phrases échangées.
On s'ennuie, on regarde sa montre.
2h20 avec de rares moments drôles, des comiques de situation bouffons et complètement idiots.
Cette version revisitée est remplie de passages très absurdes, bizarres, pour faire intello.
Le théâtre public se prend trop au sérieux pour monter des comédies, ça fait un flop pathétique.
C'est long. La première scène dure 20 interminables minutes avec seulement quelques phrases échangées.
On s'ennuie, on regarde sa montre.
2h20 avec de rares moments drôles, des comiques de situation bouffons et complètement idiots.
Cette version revisitée est remplie de passages très absurdes, bizarres, pour faire intello.
Le théâtre public se prend trop au sérieux pour monter des comédies, ça fait un flop pathétique.
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