Critiques pour l'événement Buffles
L’auteur catalan Pau Miró propose un texte dense, fort et sans compromis où l'on voit des traces du franquisme. Des gens disparaissaient du jour au lendemain pour la sécurité du pouvoir. Même après la déchéance du dictateur, ces disparitions restent tabous.
Y a t'il des morts utiles pour l'équilibre d'un système? La forme polyphonique nous immerge au plus proche de chaque membre de la fratrie qui se trouve confronter à des doutes, des peurs, des questionnements... Les buffles conçus fascinent autant qu'ils intriguent avec leur tête imposante, leur mufle épais et ces cornes spectaculaires. On se laisse capter par ces visages très réalistes. On se pose des questions sur la manière dont ils ont été réalisés. Leur humanité est d'autant plus valorisée avec le travail précis et plein d'entrain des cinq marionnettistes, Guillaume Clausse, Claire-Marie Daveau, Agnès Oudot, Jean-Baptiste Saunier et Pierre Tallaron. Seul ou avec les autres, avec ou sans animal entier ou partiel, ils transmettent leur énergie, leur enthousiasme, leur fragilité.
On sent leur complicité qui fait oublier les gestes de manipulation. Quand les animaux se grattent les cornes ou soufflent, c'est criant de vérité. La compagnie Arnica et Émilie Flacher arrivent grâce à une ingénieuse mise en scène et des artistes talentueux, passionné à emporter le spectateur dans un autre monde, dans une fable singulière.
Y a t'il des morts utiles pour l'équilibre d'un système? La forme polyphonique nous immerge au plus proche de chaque membre de la fratrie qui se trouve confronter à des doutes, des peurs, des questionnements... Les buffles conçus fascinent autant qu'ils intriguent avec leur tête imposante, leur mufle épais et ces cornes spectaculaires. On se laisse capter par ces visages très réalistes. On se pose des questions sur la manière dont ils ont été réalisés. Leur humanité est d'autant plus valorisée avec le travail précis et plein d'entrain des cinq marionnettistes, Guillaume Clausse, Claire-Marie Daveau, Agnès Oudot, Jean-Baptiste Saunier et Pierre Tallaron. Seul ou avec les autres, avec ou sans animal entier ou partiel, ils transmettent leur énergie, leur enthousiasme, leur fragilité.
On sent leur complicité qui fait oublier les gestes de manipulation. Quand les animaux se grattent les cornes ou soufflent, c'est criant de vérité. La compagnie Arnica et Émilie Flacher arrivent grâce à une ingénieuse mise en scène et des artistes talentueux, passionné à emporter le spectateur dans un autre monde, dans une fable singulière.
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