Critiques pour l'événement Bronx
Voir Francis Huster dans une toute petite salle et profiter de cette proximité avec son jeu d’acteur est une chance. Et il joue bien, sait très bien passer d’un rôle à l’autre.
On sent le talent et le savoir faire d’un grand comédien même si parfois l’élocution est un peu trop rapide et mal articulée. La mise en scène joue avec les lumières et la musique pour nous plonger dans les années 60 et cela fonctionne plutôt bien.
Mais j’ai été déçue... car le texte de cette pièce et l’histoire n’ont pas tellement d’intérêt. C’est une histoire sans grande originalité et je trouve qu’on sent vraiment les anglicismes dans la traduction. La meilleure partie du spectacle a sans doute été l’hommage au 6 juin 44 de Francis Huster après les applaudissements... Quel talent pour raconter une anecdote !
On sent le talent et le savoir faire d’un grand comédien même si parfois l’élocution est un peu trop rapide et mal articulée. La mise en scène joue avec les lumières et la musique pour nous plonger dans les années 60 et cela fonctionne plutôt bien.
Mais j’ai été déçue... car le texte de cette pièce et l’histoire n’ont pas tellement d’intérêt. C’est une histoire sans grande originalité et je trouve qu’on sent vraiment les anglicismes dans la traduction. La meilleure partie du spectacle a sans doute été l’hommage au 6 juin 44 de Francis Huster après les applaudissements... Quel talent pour raconter une anecdote !
Au début des années 1960, Cologio vit dans le Bronx dans le quartier de Fordham où Sunny et sa bande ont élu domicile.
Un jour Cologio est témoin d’un meurtre commis par Sunny. Interrogé par la police, Cologio restera muet.
De là va s’ensuivre une grande histoire d’amitié entre ce « mafieux » et ce « petit Italien ». Au cours d'une confession, Cologio dira de Sunny :
*Mon dieu à moi, il fait la loi dans le quartier.
Le père de Cologio, Lorenzo est un honnête ouvrier et ne voit pas cette relation d’un bon œil… L’éducation de son fils est menacée. Lorenzo place le travail et l’honnêteté en premier plan, ce sont ses valeurs et celles qu’il veut inculquer à son fils.
*le plus important dans la vie, c'est de ne pas gâcher son talent.
Cologio va s’affirmer au milieu de ses deux hommes, il fréquentera
*la bande de copains racistes du quartier malgré les avertissements de Sunny.
*le bar « repaire » de Sunny malgré les remontrances de son père.
Très beau texte où le racisme, la violence, la vengeance mais aussi l’amour, l’amitié sont omniprésents. L’histoire de ce petit garçon qui apprend à être un homme…
*donner de l'amour sans rien attendre en retour.
*accepter les autres tels qu'ils sont.
Au théâtre de poche, dans une ambiance intimiste, Francis Huster dans une gestuelle dynamique nous conte l’histoire de Cologio.
Seul en scène il donnera vie à une vingtaine de personnages tous plus pittoresques les uns que les autres. C’est une belle histoire pleine d’humanité.
Un jour Cologio est témoin d’un meurtre commis par Sunny. Interrogé par la police, Cologio restera muet.
De là va s’ensuivre une grande histoire d’amitié entre ce « mafieux » et ce « petit Italien ». Au cours d'une confession, Cologio dira de Sunny :
*Mon dieu à moi, il fait la loi dans le quartier.
Le père de Cologio, Lorenzo est un honnête ouvrier et ne voit pas cette relation d’un bon œil… L’éducation de son fils est menacée. Lorenzo place le travail et l’honnêteté en premier plan, ce sont ses valeurs et celles qu’il veut inculquer à son fils.
*le plus important dans la vie, c'est de ne pas gâcher son talent.
Cologio va s’affirmer au milieu de ses deux hommes, il fréquentera
*la bande de copains racistes du quartier malgré les avertissements de Sunny.
*le bar « repaire » de Sunny malgré les remontrances de son père.
Très beau texte où le racisme, la violence, la vengeance mais aussi l’amour, l’amitié sont omniprésents. L’histoire de ce petit garçon qui apprend à être un homme…
*donner de l'amour sans rien attendre en retour.
*accepter les autres tels qu'ils sont.
Au théâtre de poche, dans une ambiance intimiste, Francis Huster dans une gestuelle dynamique nous conte l’histoire de Cologio.
Seul en scène il donnera vie à une vingtaine de personnages tous plus pittoresques les uns que les autres. C’est une belle histoire pleine d’humanité.
Cologio, 9 ans, américain d’origine sicilienne, habite le Bronx de 1960 et assis sur une marche il décrit la vie de son quartier. C’est une période où la mafia règne sans partage. Cologio est fasciné par le chef de clan : Sunny.
Un jour, le garçon est témoin involontaire d’un meurtre perpétré par Sunny mais il ne va le dénoncer à la police alors Sunny ‘l’adopte’ bien que cela déplaise aux parents de Cologio. Et Cologio devient C…
Cette histoire peut résonner comme étant du déjà vu surtout si on aime le cinéma car c’est l’adaptation de ce roman de Chazz Palmintieri, qui a donné cette pièce créé en 2012 mais est aussi à l’origine du film ‘Il était une fois dans le Bronx’. L’adaptation est belle et réussie grâce à Alexia Perimony.
Francis Huster joue tous les protagonistes de l’histoire de Cologio qui se déroule sur une petite dizaine d’année. Il faut suivre pour ne pas perdre le fil car il parle vite (mais oui ce n’est pas une légende, les italiens parlent vite) mais on se doute bien de ce qu’il va arriver quand on met les pieds dans l’engrenage mafieux. De multiples rencontres en premières expériences, Cologia va devenir un jeune adulte.
La mise en scène de Steve Suissa est très fluide on change de lieu sans avoir à faire d’effort, tout est dans l’ambiance sonore et lumineuse, on se croirait transporté à New York dans ce quartier du Bronx.
Francis Huster joue sur toute la palette des sentiments et c’est toujours un plaisir de le voir jouer, surtout dans cette salle conviviale du Poche où nous sommes assez proches du comédien. L’expressivité de ses yeux m’a toujours fascinée.
Un jour, le garçon est témoin involontaire d’un meurtre perpétré par Sunny mais il ne va le dénoncer à la police alors Sunny ‘l’adopte’ bien que cela déplaise aux parents de Cologio. Et Cologio devient C…
Cette histoire peut résonner comme étant du déjà vu surtout si on aime le cinéma car c’est l’adaptation de ce roman de Chazz Palmintieri, qui a donné cette pièce créé en 2012 mais est aussi à l’origine du film ‘Il était une fois dans le Bronx’. L’adaptation est belle et réussie grâce à Alexia Perimony.
Francis Huster joue tous les protagonistes de l’histoire de Cologio qui se déroule sur une petite dizaine d’année. Il faut suivre pour ne pas perdre le fil car il parle vite (mais oui ce n’est pas une légende, les italiens parlent vite) mais on se doute bien de ce qu’il va arriver quand on met les pieds dans l’engrenage mafieux. De multiples rencontres en premières expériences, Cologia va devenir un jeune adulte.
La mise en scène de Steve Suissa est très fluide on change de lieu sans avoir à faire d’effort, tout est dans l’ambiance sonore et lumineuse, on se croirait transporté à New York dans ce quartier du Bronx.
Francis Huster joue sur toute la palette des sentiments et c’est toujours un plaisir de le voir jouer, surtout dans cette salle conviviale du Poche où nous sommes assez proches du comédien. L’expressivité de ses yeux m’a toujours fascinée.
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