Critiques pour l'événement Britannicus
Une pièce sans âme, sans nerf.
Néron, Laurent Stocker, n'y a rien d'inquiétant, son jeu est d'une neutralité qui ni n'effraie ni n'intéresse. Agrippine, Dominique Blanc, récite de façon appuyée, chaque virgule, et on croit entendre tous les rôles de tragédienne qu'elle a déjà joués, sans qu'elle joue celui-ci vraiment. Junie est tout simplement inaudible, elle minaude, pleurniche, entre la midinette et la mijaurée. Britannicus essaie de mettre un peu de fièvre.
Rien ne sauve la pièce, pas même sa mise en scène : un conseil d'administration d'une entreprise, des hommes en cravate. On cherche la profondeur. On cherche la tragédie. On tente d'entendre Racine.
Quel mauvais spectacle qu'offre là la Comédie française.
Néron, Laurent Stocker, n'y a rien d'inquiétant, son jeu est d'une neutralité qui ni n'effraie ni n'intéresse. Agrippine, Dominique Blanc, récite de façon appuyée, chaque virgule, et on croit entendre tous les rôles de tragédienne qu'elle a déjà joués, sans qu'elle joue celui-ci vraiment. Junie est tout simplement inaudible, elle minaude, pleurniche, entre la midinette et la mijaurée. Britannicus essaie de mettre un peu de fièvre.
Rien ne sauve la pièce, pas même sa mise en scène : un conseil d'administration d'une entreprise, des hommes en cravate. On cherche la profondeur. On cherche la tragédie. On tente d'entendre Racine.
Quel mauvais spectacle qu'offre là la Comédie française.
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