Critiques pour l'événement Après la pluie
Fumer fait de la fumée
La terrasse, au 49eme étage du siège d’une multinationale, est le théâtre singulier où tous les salariés, de la secrétaire au directeur, viennent pour fumer la cigarette prohibée. La pause clope est alors l’occasion de parler de tout et de rien, d’affaires de famille, de cœur, de cul, d’affaires tout court. Et la pluie qui ne vient pas déchaine un grain de folie dans ce microcosme.
« Secrétaire Blonde : Ah non ? Vous dîtes de ces choses. Ecoutez, maintenant, je vais être franche : un cadeau... un cadeau c'est... un cadeau, ça signifie... ça veut dire qu'entre celui qui le fait et celui qui le reçoit, celle qui le reçoit, je veux dire quand une personne offre quelque chose à une autre, et pire encore ou mieux, quand il lui offre quelque chose d'aussi personnel qu'une robe ..... .../... ...... je veux dire qu'entre celui qui dépense son argent et moi qui reçoit le cadeau, eh bien la chose la plus naturelle, c'est qu'entre eux ou entre lui et moi il y ait, comment dire, voilà que maintenant je ne trouve plus les mots, hi hi hi, ben quoi, je crois qu'il doit y avoir une relation un peu plus, un tout petit peu, comment dire, voyons, un peu plus étroite, je veux dire un peu plus comme ça quoi ? Beaucoup plus comme ça, beaucoup plus que ce qu'il peut y avoir entre une secrétaire, tout efficace et intelligente qu'elle est, et son chose, son chef, non ? Je veux dire... »
Sergi Belbel a écrit cette comédie acerbe et cocasse sur le monde de l’entreprise, il y a 25 ans, époque radieuse selon ses dires, pour dénoncer « la bassesse, la mesquinerie et la misère qui caractérisent les rapports entre les individus lorsqu’ils cohabitent au sein d’un même espace, d’une même entreprise anonyme à l’environnement dépersonnalisé ».
Lilo Baur par sa mise en scène a parfaitement su recréer cette atmosphère troublante et troublée, par les fumées des cigarettes, les errements des acteurs, le vertige du décor. Aucun comédien n’est à renvoyer non plus. Anna Cervinka en secrétaire blonde stupide mérite une fois de plus le titre de meilleure « employée » de l’année.
Par contre je n’ai pas pu rire aux éclats comme mon voisin car cette bassesse, cette apathie, je l’a subit actuellement et ne voit pas de pluie salvatrice à l’horizon.
La terrasse, au 49eme étage du siège d’une multinationale, est le théâtre singulier où tous les salariés, de la secrétaire au directeur, viennent pour fumer la cigarette prohibée. La pause clope est alors l’occasion de parler de tout et de rien, d’affaires de famille, de cœur, de cul, d’affaires tout court. Et la pluie qui ne vient pas déchaine un grain de folie dans ce microcosme.
« Secrétaire Blonde : Ah non ? Vous dîtes de ces choses. Ecoutez, maintenant, je vais être franche : un cadeau... un cadeau c'est... un cadeau, ça signifie... ça veut dire qu'entre celui qui le fait et celui qui le reçoit, celle qui le reçoit, je veux dire quand une personne offre quelque chose à une autre, et pire encore ou mieux, quand il lui offre quelque chose d'aussi personnel qu'une robe ..... .../... ...... je veux dire qu'entre celui qui dépense son argent et moi qui reçoit le cadeau, eh bien la chose la plus naturelle, c'est qu'entre eux ou entre lui et moi il y ait, comment dire, voilà que maintenant je ne trouve plus les mots, hi hi hi, ben quoi, je crois qu'il doit y avoir une relation un peu plus, un tout petit peu, comment dire, voyons, un peu plus étroite, je veux dire un peu plus comme ça quoi ? Beaucoup plus comme ça, beaucoup plus que ce qu'il peut y avoir entre une secrétaire, tout efficace et intelligente qu'elle est, et son chose, son chef, non ? Je veux dire... »
Sergi Belbel a écrit cette comédie acerbe et cocasse sur le monde de l’entreprise, il y a 25 ans, époque radieuse selon ses dires, pour dénoncer « la bassesse, la mesquinerie et la misère qui caractérisent les rapports entre les individus lorsqu’ils cohabitent au sein d’un même espace, d’une même entreprise anonyme à l’environnement dépersonnalisé ».
Lilo Baur par sa mise en scène a parfaitement su recréer cette atmosphère troublante et troublée, par les fumées des cigarettes, les errements des acteurs, le vertige du décor. Aucun comédien n’est à renvoyer non plus. Anna Cervinka en secrétaire blonde stupide mérite une fois de plus le titre de meilleure « employée » de l’année.
Par contre je n’ai pas pu rire aux éclats comme mon voisin car cette bassesse, cette apathie, je l’a subit actuellement et ne voit pas de pluie salvatrice à l’horizon.
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