Critiques pour l'événement A ma place, vous Ferrier quoi ?
Pour une fois, Julie Ferrier n'est pas seule en scène. Pour son cabaret foutraque elle s'entoure d'hommes haut en couleurs.
En alternance, Massimiliano Bensilto, Mikaël Fau, Arnaud Maillard, Matthieu Pillard et Kova Rea donnent leur corps et de leur folie. Ils ne s'interdisent absolument rien. Ils sont somptueux aussi bien en tenu d'homnimal (moitié homme moitié animal), en robe de mariée avec du tulle et de la boue, en robe de danseuse... Comment oublier la fameuse scène qui fait un clin d'oeil au clip de Queen avec "I want to break free" qui glisse sur un style à la Britney Spears. Ils maîtrisent à la perfection cette chorégraphie mise en scène par Julie Ferrier.
Pas de temps mort pour donner le pouvoir à l'imagination et l'humour décalé. Tout va vite et surprend le spectateur qui en redemande.
D'autant plus, elle n'oublie pas de parler de l'histoire du théâtre comme le fameux Charles Dullin. Et elle va même jusqu'à interpréter un directeur fictif qui est choqué d'un tel spectacle. A sa place vous Ferrier quoi ? Vous en redemanderez car l'esprit singulier tels les 26 000 couverts ou des Chiche Capon redonnent du baume au coeur et c'est déjà beaucoup.
En alternance, Massimiliano Bensilto, Mikaël Fau, Arnaud Maillard, Matthieu Pillard et Kova Rea donnent leur corps et de leur folie. Ils ne s'interdisent absolument rien. Ils sont somptueux aussi bien en tenu d'homnimal (moitié homme moitié animal), en robe de mariée avec du tulle et de la boue, en robe de danseuse... Comment oublier la fameuse scène qui fait un clin d'oeil au clip de Queen avec "I want to break free" qui glisse sur un style à la Britney Spears. Ils maîtrisent à la perfection cette chorégraphie mise en scène par Julie Ferrier.
Pas de temps mort pour donner le pouvoir à l'imagination et l'humour décalé. Tout va vite et surprend le spectateur qui en redemande.
D'autant plus, elle n'oublie pas de parler de l'histoire du théâtre comme le fameux Charles Dullin. Et elle va même jusqu'à interpréter un directeur fictif qui est choqué d'un tel spectacle. A sa place vous Ferrier quoi ? Vous en redemanderez car l'esprit singulier tels les 26 000 couverts ou des Chiche Capon redonnent du baume au coeur et c'est déjà beaucoup.
Julie Ferrier a l'art de créer la connivence avec son public par toutes sortes de trouvailles. Tantôt, elle va au contact des spectateurs devant le théâtre, dans la file d'attente. Tantôt, comme cette fois, elle apparaît en ouvreuse - un peu agitée - pendant que les gens s'installent. Tantôt elle joue les démonstratrices en faisant coulisser, à l'aide d'une télécommande, le toit ouvrant du théâtre (comme dans une voiture !). Une façon donc de nous connecter à elle et à son univers.
Ici, le spectacle se veut différent des autres car Julie n'est plus seule sur scène. Elle s'est entourée de quatre comparses, tantôt danseurs, tantôt comédiens.
Le démarrage du spectacle, à proprement parler, c'est à dire une fois les lumières éteintes, ne nous a pas vraiment emballés. Le défilé de mode de Magda nous a paru beaucoup trop long et ne nous a pas fait rire. Pas plus que le sketch du cowboy. Il faut donc attendre Barbie et Ken pour se dire que le spectacle décolle enfin. Impression confirmée avec le sketch de la starlette américaine, façon Britney Spears, et sa chute. On se dit alors que Julie Ferrier est une très fine observatrice. Elle creuse ses personnages et sait aussi bien surjouer le côté starlette made in US que la cagole marseillaise.
Mais on l'a compris, le spectacle reste inégal. Dommage, car le talent de Julie Ferrier, et en particulier sa capacité à jongler avec l'absurde, nous laissent toujours admiratifs.
Ici, le spectacle se veut différent des autres car Julie n'est plus seule sur scène. Elle s'est entourée de quatre comparses, tantôt danseurs, tantôt comédiens.
Le démarrage du spectacle, à proprement parler, c'est à dire une fois les lumières éteintes, ne nous a pas vraiment emballés. Le défilé de mode de Magda nous a paru beaucoup trop long et ne nous a pas fait rire. Pas plus que le sketch du cowboy. Il faut donc attendre Barbie et Ken pour se dire que le spectacle décolle enfin. Impression confirmée avec le sketch de la starlette américaine, façon Britney Spears, et sa chute. On se dit alors que Julie Ferrier est une très fine observatrice. Elle creuse ses personnages et sait aussi bien surjouer le côté starlette made in US que la cagole marseillaise.
Mais on l'a compris, le spectacle reste inégal. Dommage, car le talent de Julie Ferrier, et en particulier sa capacité à jongler avec l'absurde, nous laissent toujours admiratifs.
J'apprécie Julie Ferrier à la télé, au ciné ou dans des chroniques. Elle me fait rire par son extravagance, ses mimes réussis et son grain de folie.
On retrouve tout ça dans son spectacle mais sur une longueur bien plus importante. Ce qui nous fait rire en 5 minutes peut lasser en une heure trente. On y retrouve ses personnages excentriques et 4 bonhommes qui nous font rire dès l'entrée dans le théâtre car la pièce commence avant 21h00... C'est même Julie Ferrier qui nous accueille et ne nous lâche pas dans une succession de sketchs ininterrompue.
Ils sont tous drôles, mais possèdent un truc qui cloche : soit trop longs, soit les blagues sont trop redondantes ou attendues.
En somme ce n'est pas un mauvais spectacle mais on ne rit pas à gorge déployée.
On retrouve tout ça dans son spectacle mais sur une longueur bien plus importante. Ce qui nous fait rire en 5 minutes peut lasser en une heure trente. On y retrouve ses personnages excentriques et 4 bonhommes qui nous font rire dès l'entrée dans le théâtre car la pièce commence avant 21h00... C'est même Julie Ferrier qui nous accueille et ne nous lâche pas dans une succession de sketchs ininterrompue.
Ils sont tous drôles, mais possèdent un truc qui cloche : soit trop longs, soit les blagues sont trop redondantes ou attendues.
En somme ce n'est pas un mauvais spectacle mais on ne rit pas à gorge déployée.
Dans le même genre