Magnifique endroit que ce petit théâtre de la Comédie Italienne !
Actuellement en procès contre la mairie de Paris qui essaie de mettre le grappin dessus, ce dernier essaie de se défendre tant bien que mal pour sauver son âme et sa raison d'être.
Jouer une pièce à charge - à raison - contre la reine des bobos Anne Hidalgo était donc primordial.

Trois actrices défendent cette pièce. On rit souvent car l'actrice qui interprète Anne Hidalgo dans le futur - pacsée avec sa rivale de toujours (je vous laisse deviner qui ?) - est d'un naturel désarmant.
Le choix des masques fait bien entendu grand guignolesque mais cela rend surtout hommage à la Commedia Del Arte. Par principe, défendre un petit théâtre aussi singulier soit il, nous tenait vraiment à coeur.
Aussi, je vous encourage à les aider en achetant une place pour ce spectacle. Pour ce dernier il y a encore des imperfections mais il vient juste de démarrer. Toutefois, les trouvailles scéniques (le trône d'Anne Hidalgo) en est un bon exemple - sont vraiment judicieux. Nous n'en dirons pas plus.

Espérons que ce joli théâtre perdurera !!

Ravie de découvrir ce petit théâtre de Passy, anciennement cinéma puis maison de luminaires !

D'entrée de jeu, on suit les aventures d'une petite provinciale qu'une voix mystérieuse appelle à venir sur Paris.
4 acteurs sur scènes dont 3 jouant différents personnages, celui central de la petite provinciale étant le fil conducteur de la pièce.
On se plonge dans le Saint Germain des Prés qu'on a souvent fantasmé, celui des deux Magots, du Flore, de Boris Vian, de Juliette Gréco, de Belphégor, de Sartre et de De Beauvoir, et d'un certain Major (ancien collabo pendant la seconde guerre mondiale).
Ce qui nous a beaucoup plu, ce sont les interprétations de deux des comédiens qui en plus de savoir jouer, savent très bien chanter. Mention spéciale pour Jhos Lican (parfait de bout en bout) et surtout pour Maryvette Lair qui sait faire revivre Juliette Greco avec brio, mais aussi passer du personnage de la mère de l'héroïne à celui son l'infirmière. Ça pétille comme des bulles de champagne, l'atmosphère de Saint Germain est bien restituée.

Bémol, dommage que le casting dans sa globalité ne soit pas au diapason car cela crée un décalage dans certains tableaux .....
Je pense en particulier à l'acteur qui interprète le rôle du père puis celui du cafetier, et qui pousse régulièrement de la voix sans grande nuance.

Bref, nous sommes sortis mitigés même si nous avons passé un agréable moment grâce au choix des chansons interprétés par les deux acteurs annoncés plus haut.

Excellent pièce qui rend hommage à Jacques de Bascher, un homme singulier ayant partagé à la fois la vie de Carl Lagerfeld et celle d'Yves Saint Laurent. Personnage sulfureux et sans limite, le spectacle - un seul en scène - est parfaitement interprété par Gabriel Marc qui en est également l'auteur.
Le succès de la pièce fait que celle-ci a été prolongée au théatre de la Contrescarpe. Le texte peut être cru à certains moments mais il faut se rappeler qu'en 1984, Jacques de Bascher faisait partie des nuits parisiennes passant d'une conquête à une autre par goût, par perversité aussi.

Il fut rattrapé par le sida et lui, dont le charme et la beauté avaient fait tant de victimes, eut à se résigner à la fin de sa vie à vivre en retrait - tel un paria - alors que la lumière était si importante pour lui et son ego.

Nous avons adoré cette pièce dans laquelle une passion ne peut jamais rester totalement enfouie quand le désir est plus fort que la raison !

Magnifique pièce - témoignage que ce spectacle, tout en finesse.
Alternant des interprétations au piano de la comédienne, mais aussi des extraits de coupures de journaux, messages publiés sur les réseaux sociaux.
Ce spectacle fait du bien. Quand on croit que tout est perdu, que rien ne fonctionne, le destin se rappelle toujours à nous. C'est une vraie leçon de vie.

J'ai adoré et j'en suis sortie très touchée.
Apparemment le bouche à oreille fonctionne très bien car depuis son passage à Avignon, la salle du théâtre Tristan Bernard ne désemplit pas !
C'est amplement mérité.

C'est Cédric Chapuis qui met en scène cette belle histoire, après son merveilleux spectacle "Une vie sur mesure" qui nous avait procuré tant d'émotions.

On retrouve ici un parcours de vie différent .....

Encore une déception.

Pourtant l'histoire de Georgie et d'Alex était ce qui m'avait poussé à aller voir cette pièce. En plus le casting était prometteur avec un vieux loup rodé à l'exercice soit Jean-Pierre Darroussin, et une novice Laura Smet.

La pièce est portée par Darroussin même si son jeu est limité car il n'a pas énormément de texte, comparé à Laura Smet. Mais quelle présence ! Même dans les silences, il nous en dit beaucoup sur ce qui le travaille (la solitude, la mort, les souvenirs de jeunesse, d'un ancien amour, son choix de vie, ses ballades à pieds). Bref, il est très juste. Quant à Laura Smet, elle reste sur la même intonation pendant tout le déroulé de la pièce, un peu plus de nuance serait bienvenue. J'ai eu plus de mal à la suivre et à dissocier le personnage de l'actrice elle-même.

Le décor est très minimaliste et la musique quelquefois trop omniprésente comme pour la scène dans le restaurant oriental.

Bref, le texte nous a paru long et la pièce aussi.